12.07.2015 Views

DOULEUR ET PERSONNE ÂGÉE - Institut upsa de la douleur

DOULEUR ET PERSONNE ÂGÉE - Institut upsa de la douleur

DOULEUR ET PERSONNE ÂGÉE - Institut upsa de la douleur

SHOW MORE
SHOW LESS
  • No tags were found...

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

prendre en charge et le recours aux mesures contraignantes et auxmédications neuroleptiques n’est pas toujours évitable. Les soignantsdoivent apprendre à reconnaître et prendre en charge ces tableauxpouvant durer <strong>de</strong> quelques heures à plusieurs jours…TRAITEMENTS ANTALGIQUES EN ONCOGÉRIATRIE◗ Thérapies non médicamenteusesLA <strong>DOULEUR</strong> EN ONCOGÉRIATRIEL’appel<strong>la</strong>tion regroupe <strong>de</strong>s approches diverses et incomplètementvalidées contribuant à une gestion plus efficace <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>douleur</strong>, permettantune réduction <strong>de</strong> <strong>la</strong> consommation médicamenteuse et limitantle risque iatrogène chez <strong>de</strong>s patients qui y sont très exposés. La nécessaireinformation du patient et <strong>de</strong> son entourage est une étape prioritairequi contribue à atténuer les préjugés et distorsions cognitivesvis-à-vis du cancer, <strong>de</strong> son pronostic et <strong>de</strong>s choix thérapeutiquespossibles. L’annonce du cancer, <strong>de</strong> <strong>la</strong> récidive ou d’une évolution péjorative,en confrontant le patient à l’angoisse <strong>de</strong> mort, peut provoquerune phase <strong>de</strong> sidération psychologique <strong>de</strong> quelques jours à plusieurssemaines. Cette situation nécessite <strong>de</strong> « reparler <strong>de</strong> <strong>la</strong> mauvaisenouvelle » dans un colloque où les rôles respectifs du mé<strong>de</strong>cintraitant, <strong>de</strong> l’oncologue et <strong>de</strong>s soignants dédiés au dispositif d’annoncedoivent subtilement trouver p<strong>la</strong>ce. Le repérage <strong>de</strong>s distorsionscognitives, qui perturbent <strong>la</strong> pensée logique (inférence arbitraire,abstraction sélective, surgénéralisation, maximalisation et minimisation,personnalisation…) et favorisent anxiété et dépression, estnécessaire. Les difficultés <strong>de</strong> l’évaluation nécessitent alors le concoursdu psychologue et/ou du psychiatre.La thérapie cognitivo-comportementale, lorsqu’elle est disponible etadaptée aux besoins spécifiques du patient, peut être utile en modifiantles pensées négatives et en favorisant l’apprentissage <strong>de</strong> techniquesd’auto-contrôle.L’amélioration <strong>de</strong> l’estime <strong>de</strong> soi par l’atténuation <strong>de</strong>s atteintes à l’intégritécorporelle, conséquences <strong>de</strong> l’évolution tumorale ou <strong>de</strong>s traitementsanticancéreux, est nécessaire et relève <strong>de</strong> compétences ensocio-esthétique.L’activité physique en limitant <strong>la</strong> fonte muscu<strong>la</strong>ire, en prévenant lescomplications <strong>de</strong> l’instabilité posturale, en atténuant parfois <strong>la</strong> fatigue124

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!