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Congrès de - Free.fr

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10 e <strong>Congrès</strong> <strong>de</strong> l’Encéphaleconstitue un facteur <strong>de</strong> risque majeur <strong>de</strong> burn-out. Être attentifau burn-out est protecteur.PO 182QUAND LA RÉVOLUTION REND FOUBAHRINI L., OUANES S., CHENNOUFI L., BERGAOUI H.,GHACHEM R.Hôpital Razi la Mannouba Tunis, TUNIS, TUNISIEIntroduction : L’état <strong>de</strong> stress post traumatique (ESPT) estdécrit comme étant composé <strong>de</strong> trois groupes <strong>de</strong>symptômes : les symptômes <strong>de</strong> répétition, les symptômesd’évitement et les symptômes d’hyperstimulation. Cependant,<strong>de</strong> plus en plus d’étu<strong>de</strong>s considèrent que les symptômespsychotiques <strong>de</strong>vraient être ajoutés à cette liste. En effet,la survenue <strong>de</strong> troubles schizophréniformes après un traumatismepsychique important n’est pas rare. En Tunisie etaprès les événements <strong>de</strong> la révolution <strong>de</strong> janvier 2011, nousavons noté plusieurs cas d’ESPT. Nous rapportons le casd’un ESPT avec survenue <strong>de</strong> troubles schizophréniformes.Observation : Il s’agit d’une patiente âgée <strong>de</strong> 37 ans, divorcée<strong>de</strong>puis 11 ans, mère d’un garçon <strong>de</strong> 13 ans et sans antécé<strong>de</strong>ntspersonnels ni familiaux. Elle présente <strong>de</strong>puis trois moiset suite à traumatisme psychique important (elle a été témoind’une fusilla<strong>de</strong> dans son quartier ayant entraîné la mort <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux<strong>de</strong> ses voisins par balle) un délire polymorphe à mécanismehallucinatoire avec un thème délirant prévalent : la patienteprésente un délire <strong>de</strong> maternité ; elle serait mère <strong>de</strong> quatrenouveaux nés et leur père imaginaire serait un homme qu’ellenomme mais qu’elle ne connaît pas. Elle néglige son seul filsavec négation totale <strong>de</strong> sa parenté. Elle nie le décès <strong>de</strong> sonpère qui remonte à une dizaine d’années. Par ailleurs, elle est<strong>de</strong>venue très irritable, insomniaque et <strong>de</strong> plus en plus isoléeet retirée. À l’entretien, le contact était superficiel et <strong>fr</strong>oid, lesaffects émoussés et le discours pauvre, centré sur le délire <strong>de</strong>maternité à mécanisme hallucinatoire et quelques idées <strong>de</strong>persécution et <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>ur. La patiente a été mise sous neuroleptiqueet le tableau évolutif était en faveur d’une schizophréniequi s’est stabilisée après optimisation du traitement.Conclusion : La co-occurrence <strong>de</strong>s symptômes psychotiqueset d’un ESPT ne fait plus aucun doute. Par contre, la relation<strong>de</strong> cause à effet est encore discutée. D’une part, une structurepsychotique favorise le risque d’être exposé à un événementpotentiellement traumatique, d’autre part, un traumatisme psychiquepeut venir révéler et précipiter une psychose latente.PO 183STRESS PSYCHOSOCIAL ET MALADIE MENTALEADALI I., AMJAHDI A., MANOUDI F., ASRI F.Équipe <strong>de</strong> recherche pour la santé mentale, Faculté <strong>de</strong> Mé<strong>de</strong>cineet <strong>de</strong> pharmacie, Marrakech, Maroc., MARRAKECH, MAROCIntroduction : Le facteur « stress » est <strong>de</strong> plus en plusreconnu comme facteur précipitant et aggravant l’évolution<strong>de</strong> la maladie mentale est d’une gran<strong>de</strong> complexité.Patients et métho<strong>de</strong>s : Étu<strong>de</strong> transversale <strong>de</strong>scriptive sur unéchantillon <strong>de</strong> 100 patients (54 bipolaires et 45 schizophrènes),Le but <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> est <strong>de</strong> préciser le rôle les différentstypes <strong>de</strong> stresseurs dans le déclenchement et l’évolution <strong>de</strong>la maladie. L’échelle d’évaluation du stress est celle <strong>de</strong> Cungi.Résultats : La moyenne d’âge est <strong>de</strong> 27,53 ans, avec uneprédominance masculine (67 %). Chez les patients schizophrènes: la présence d’événements stressants au coursdu premier trimestre <strong>de</strong> la grossesse a été trouvée chez53,3 % <strong>de</strong>s mères, dont le plus <strong>fr</strong>équent est le conflit familialchez 30 %. Des stresseurs socio-environnementaux précédantle déclenchement <strong>de</strong> la maladie ont été notés chez 70 %(professionnel dans 40 %, familial dans 23 %) ou les rechuteschez 76,7 % (<strong>de</strong>uil dans 20 %, conflits familiaux dans 23 %).Chez les patients bipolaires, un facteur stressant précédantl’accès thymique a été noté chez 72,2 % : familial (20,4 %),professionnel (14,9 %), personnel (35,2 %) ou social (9,4 %).L’échelle d’évaluation <strong>de</strong> stress a objectivé un score élevé<strong>de</strong> stress et <strong>de</strong> stresseurs chez 66,7 % <strong>de</strong>s patients schizophrèneset 57,4 % <strong>de</strong>s patients bipolaires.Discussion : Le trouble bipolaire est associé à un taux élevé<strong>de</strong> rechute malgré l’observance du traitement. Cela suggèrele rôle important <strong>de</strong>s facteurs psychosociaux dans le coursévolutif <strong>de</strong> cette pathologie. Plusieurs étu<strong>de</strong>s ont montré queles patients ayant une hérédité bipolaire ont un âge précoce<strong>de</strong> début et nécessitent <strong>de</strong>s stresseurs moindres pour déclencherun accès thymique. En outre, l’exposition à un stressélevé est prédictrice <strong>de</strong> récurrence thymique. Chez lespatients schizophrènes, les événements <strong>de</strong> vie stressantschez les patients et chez leurs mères au cours du premiertrimestre <strong>de</strong> grossesse semblent avoir un rôle précipitant ledéclenchement <strong>de</strong> la maladie et <strong>de</strong>s récidives.Conclusion : Des psychothérapies incluant <strong>de</strong>s interventionspour améliorer les facteurs psychosociaux défaillant sontnécessaires pour une meilleure prise en charge.PO 184STRESS ET TROUBLES DES CONDUITESALIMENTAIRES CHEZ LES ADOLESCENTESBENASSI W., FEKIH-ROMDHANE F., CHARFI S., MAAMRI A.,ELOUMI H., ELOUMI H., CHEOUR M.Hôpital Razi Manouba, MANOUBA, TUNISIEIntroduction : On peut concevoir le stress comme un processusinteractif global comprenant la totalité <strong>de</strong>s facteursintervenants : le stimulus, la réponse au stimulus et le processus<strong>de</strong> perception et d’évaluation <strong>de</strong> la situation. Il estomniprésent dans notre vie quotidienne ; et incriminé dansla génération <strong>de</strong> plusieurs maladies cardiovasculaires, maisaussi dans bon nombre <strong>de</strong> maladies psychiatriques.Matériel et métho<strong>de</strong> : Nous avons réalisé une étu<strong>de</strong> transversaleauprès <strong>de</strong>s lycéennes dans les établissementssecondaires publics <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> Manouba. Le choix <strong>de</strong>slycéennes comme population cible était fonction <strong>de</strong> la netteprédominance <strong>de</strong>s TCA chez le sexe féminin et leur survenuedans plus que 75 % <strong>de</strong>s cas durant l’adolescence. L’EAT40(Eating Attitu<strong>de</strong> Test dans sa version longue à 40 items) étaitutilisé pour l’évaluation <strong>de</strong>s attitu<strong>de</strong>s alimentaires dans lespopulations non cliniques. L’évaluation du niveau <strong>de</strong> stressa été faite à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’échelle <strong>de</strong> Cohen et l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s antécé<strong>de</strong>ntspersonnels <strong>de</strong> traumatisme psychique.80

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