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Congrès de - Free.fr

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PostersMéthodologie : Étu<strong>de</strong> transversale contrôlée portant sur unepopulation <strong>de</strong> 30 personnels soignants, médical et paramédicaldu centre <strong>de</strong>s grands brûlés <strong>de</strong> Ben Arous à Tunis. Ilsont bénéficié <strong>de</strong> la passation d’un questionnaire à 13 itemstraduit en arabe dialectal tunisien.Résultats : L’augmentation du taux d’hospitalisations a augmentéla charge <strong>de</strong> travail : il en a découlé une sensation <strong>de</strong>fatigue intense avec débor<strong>de</strong>ment rapportée par 82 % <strong>de</strong> lapopulation.Le taux <strong>de</strong> mortalité a également affecté le personnel : 74 %ont décrit une humeur dépressive à cette époque.Seulement 20 % ont consulté <strong>de</strong>s psychiatres par contre46 % ont eu recours à une auto-médication (anxiolytiquesdans 85 % et antidépresseurs dans 15 %).Conclusion : Le caractère violent et spectaculaire <strong>de</strong> l’immolationa <strong>fr</strong>appé tout le peuple tunisien pendant la révolutionet encore plus le personnel soignant qui a eu un contact rapprochéavec les victimes. L’absence <strong>de</strong> déchoquage immédiata été en faveur <strong>de</strong> traumatismes psychiques chez certains.Une prise en charge adéquate et dans les délais pourle personnel soignant s’impose pour éviter ce genre <strong>de</strong> traumatisme.PO 059INVENTAIRE DES RAISONS DE VIVRE ET DEVENIRÀ 6 MOIS DANS UNE COHORTE DE PATIENTSSUICIDAIRES DU GRAND OUEST DE LA FRANCE :JUSTIFICATION DE L’ÉTUDE ET ORIGINALITÉMÉTHODOLOGIQUEMASCRET R. (1), GENEST P. (1), LE GALUDEC M. (1),GARRE J.B. (2), GOHIER B. (2), CHASTANG F. (3),CAILLARD V. (3), LAGREE V. (4), SAUVAGET A. (4),CHAVAGNAT J.J. (5), LEVY-CHAVAGNAT D. (5),EUDIER F. (6), TRAVERS D. (6), FILLATRE M. (7),EL HAGE W. (7), BOITTIAUX G. (8), BAIZE P. (9),NABHAN ABOU N. (9), NGUYEN M. (10), LEMOIGNE L. (11),LE ROMANCER J.M. (11), CHANUDET C. (12),BOUCHE C. (13), LHUILLIER J.P. (14), DIJKSTRA S. (15),FOLLEZOU L. (15), DELBROUCK P. (16), HOUDET D. (17),ESSADEK A. (17), WALTER M. (1)(1) CHRU Brest, BOHARS, FRANCE(2) CHU Angers, ANGERS, FRANCE(3) CHU Caen, CAEN, FRANCE(4) CHU Nantes, NANTES, FRANCE(5) CHU Poitiers, POITIERS, FRANCE(6) CHU Rennes, RENNES, FRANCE(7) CHU Tours, TOURS, FRANCE(8) CH Cherbourg, CHERBOURG, FRANCE(9) CH Laval, LAVAL, FRANCE(10) CH Le Mans, LE MANS, FRANCE(11) CH Lorient, LORIENT, FRANCE(12) CH Quimper, QUIMPER, FRANCE(13) CH Quimperlé, QUIMPERLE, FRANCE(14) CH Saint-Gemmes-sur-Loire, SAINT-GEMMES-SUR-LOIRE, FRANCE(15) CH Saint-Malo, SAINT-MALO, FRANCE(16) CH Saint-Nazaire, SAINT-NAZAIRE, FRANCE(17) CH Vannes, VANNES, FRANCELa recherche clinique sur les facteurs <strong>de</strong> protection du suici<strong>de</strong>s’intéresse communément à l’absence <strong>de</strong> facteurs <strong>de</strong>risque suicidaire. Or, un facteur <strong>de</strong> protection peut aussi sedéfinir comme une caractéristique biopsychosociale agissantcontre une psychopathologie malgré l’exposition à <strong>de</strong>s facteurs<strong>de</strong> risque. Ainsi Linehan et coll. postulent qu’un <strong>de</strong>s facteursdifférenciant le suicidant du non-suicidaire tient à sonsystème propre <strong>de</strong> représentations du suici<strong>de</strong>, porteur <strong>de</strong> raisonsjustifiant « <strong>de</strong> ne pas se suici<strong>de</strong>r ».Hypothèse : Au sein d’une population <strong>de</strong> patients suicidaires,les personnes présentant <strong>de</strong>s « raisons <strong>de</strong> vivre » soli<strong>de</strong>sseraient protégées du passage à l’acte.Objectif principal : Évaluer les Raisons <strong>de</strong> Vivre dans unepopulation <strong>de</strong> patients suicidaires du Grand Ouest <strong>de</strong> laFrance.Critère <strong>de</strong> jugement principal : Nombre <strong>de</strong> patients suicidantsà 6 mois.Outils d’évaluation standardisés : (1) Un hétéroquestionnaire: le MINI, (2) Trois autoquestionnaires : l’Inventaire <strong>de</strong>sRaisons <strong>de</strong> vivre (Linehan, 1983), l’échelle <strong>de</strong> Désespoir(Beck, 1979), l’échelle d’évaluation <strong>de</strong> l’intensité <strong>de</strong>s idées<strong>de</strong> suici<strong>de</strong> (Beck, 1973).Schéma <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> : (1) Recrutement consécutif pendant12 mois <strong>de</strong> 500 patients suicidaires et passation <strong>de</strong>s questionnairesà l’inclusion, (2) Évaluation à 6 mois par appel téléphoniqueau patient, à son mé<strong>de</strong>cin ou psychiatre traitant,avec recensement du (<strong>de</strong>s) passage(s) à l’acte suicidaire,l’éventuel décès et sa cause.Méthodologie : Étu<strong>de</strong> multicentrique prospective. À ce jour,les étu<strong>de</strong>s utilisant l’Inventaire <strong>de</strong>s Raisons <strong>de</strong> Vivre ont étémenées en rétrospectif, sans possibilité d’une analyse discriminanteentre sujets suicidaires et sujets suicidants.L’approche en prospectif permet <strong>de</strong> lever le biais <strong>de</strong> confusionentre « sujets étant passés à l’acte » et « sujets ayantenvisagé <strong>de</strong> passer à l’acte » puisque ne seront inclus queles « sujets suicidaires non suicidants ». C’est au recontactque seront comparés les sous-groupes « sujets suicidairesétant passés à l’acte dans les 6 mois » et « sujets suicidairesn’étant pas passés à l’acte dans les 6 mois ».Cette étu<strong>de</strong> est le <strong>fr</strong>uit d’un travail initié en 2009 avec lesreprésentants <strong>de</strong>s 17 centres hospitaliers du Grand Ouest <strong>de</strong>la France participants et <strong>de</strong>vrait débuter en 2012 dans lecadre d’un PHRC interrégional.PO 060TROUBLE BIPOLAIRE ET SCHIZOPHRÉNIE :S’ARTICULERONT-ILS ?TEFAHI B.Hospitalier spécialisé ERRAZI, ANNABA, ALGÉRIETrouble bipolaire (TB) et schizophrénie (SX) sont <strong>de</strong>ux entitéscritériologiques différentes selon le DSM IV-TR. Depuis ladichotomie Kraepelienne entre trouble bipolaire et schizophrénie,toutes les formes intermédiaires n’ont cessé d’argumenterles interrogations sur sa pertinence.Nous tenterons au travers une revue <strong>de</strong> littérature faite surla base <strong>de</strong>s données Pubmed en utilisant les mots clésTroublebipolaire35

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