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Congrès de - Free.fr

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10 e <strong>Congrès</strong> <strong>de</strong> l’EncéphalePrise enchargethérapenous proposons d’utiliser la stimulation transcrânienne encourant direct (tDCS) comme technique thérapeutique <strong>de</strong>sHA persistantes <strong>de</strong> la SCH. Cette technique non invasive permetà la fois d’appliquer une stimulation « cathodique » diminuantl’excitabilité corticale et une stimulation « anodique »l’augmentant. Ainsi, nous avons fait l’hypothèse que la tDCS,<strong>de</strong> par son effet cathodique appliqué au niveau du cortex temporo-pariétalgauche et son effet anodique appliqué auniveau du cortex pré<strong>fr</strong>ontal pourrait entraîner une diminution<strong>de</strong>s HA persistantes. Dans un objectif secondaire, nous noussommes intéressés à l’effet <strong>de</strong> la tDCS sur les autres dimensionssymptomatologiques <strong>de</strong> la SCH.Trente patients schizophrènes présentant <strong>de</strong>s HA ré<strong>fr</strong>actairesaux traitements antipsychotiques ont été inclus dans notreétu<strong>de</strong>. Après randomisation, les patients ont bénéficié <strong>de</strong>10 séances <strong>de</strong> 20 minutes <strong>de</strong> tDCS active (intensité = 2 mA)ou placebo, à raison <strong>de</strong> 2 séances quotidiennes sur 5 joursconsécutifs. Les HA ont été évaluées à l’ai<strong>de</strong> d’une échellespécifique d’évaluation : l’AHRS (Hoffman et al., 2003) avantet après la cure <strong>de</strong> tDCS ainsi qu’un et 3 mois après. Les autresdimensions symptomatologiques <strong>de</strong> la SCH ont été évaluéespar une analyse dimensionnelle <strong>de</strong> la PANSS.Conformément à notre hypothèse, nous avons rapporté uneamélioration <strong>de</strong>s HA dans le groupe actif comparativement augroupe placebo, avec une diminution <strong>de</strong> 31 % <strong>de</strong>s scores àl’AHRS après la cure, 36 % à 1 mois et 38 % à 3 mois. Nousavons également rapporté un effet <strong>de</strong> la stimulation active surd’autres dimensions symptomatologiques <strong>de</strong> la SCH, plus particulièrementsur les dimensions négative, dépressive et positive.Ces résultats préliminaires sont prometteurs et placent latDCS comme une technique pertinente <strong>de</strong> traitement <strong>de</strong>ssymptômes persistants <strong>de</strong> la SCH. Toutefois, ces résultats doiventêtre confirmés sur un échantillon plus large <strong>de</strong> patients.CO 13CORRÉLATIONS CLINIQUES ENTRE LE TDA/HET LE SYNDROME D’IMPATIENCE MOTRICEDES MEMBRES INFÉRIEURSHARDY-DE BUISSERET F.X. (1), SENTISSI O. (2),OSWALD P. (1), KORNREICH C. (1), VERBANCK P. (1),NEU D. (1)(1) CHU Brugmann – Université Libre <strong>de</strong> Bruxelles, BRUXEL-LES, BELGIQUE(2) HUG Genève CTB – Service <strong>de</strong> Psychiatrie adulte, GENÈVE,SUISSEIntroduction : Nous avons voulu investiguer les relations cliniquesentre le trouble déficitaire <strong>de</strong> l’attention (TDA/H), lesyndrome d’impatience motrice <strong>de</strong>s membres inférieurs(Restless Legs Syndrome, RLS), la qualité du sommeil, ainsique le niveau <strong>de</strong> somnolence et <strong>de</strong> fatigue diurne chez <strong>de</strong>spatients présentant un TDAH, un RLS ou une éventuelle combinaisonco-morbi<strong>de</strong> <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux.Métho<strong>de</strong> : Nous avons investigué <strong>de</strong> manière transversale lesniveaux <strong>de</strong> somnolence, <strong>de</strong> fatigue, la qualité du sommeil, lechronotype, la symptomatologie TDA/H et l’intensité <strong>de</strong>splaintes RLS dans un groupe <strong>de</strong> patients diagnostiqués avecun RLS au laboratoire du sommeil et nous les avons comparésà un groupe apparié <strong>de</strong> patients ambulatoires diagnostiquéset suivis pour un TDA/H adulte. Au niveau <strong>de</strong> la psychométriestructurée, nous avons utilisé l’échelle <strong>de</strong> somnolenced’Epworth (ESS), l’échelle <strong>de</strong> sévérité <strong>de</strong> la fatigue (FSS),l’échelle d’auto-évaluation du TDA/H chez l’adulte ASRSV.1.1, l’échelle d’évaluation rétrospective <strong>de</strong> Wen<strong>de</strong>r-Utah(WURS), l’in<strong>de</strong>x <strong>de</strong> qualité du sommeil <strong>de</strong> Pittsburgh (PSQI)et l’échelle <strong>de</strong> matinalité-vespéralité <strong>de</strong> Horne et Ostberg ainsique l’échelle <strong>de</strong> l’« International Restless Legs Syndromegroup » (IRLS) respectivement, dans les <strong>de</strong>ux groupes.Résultats : De manière intéressante, les résultats montrentun niveau similaire <strong>de</strong> symptômes dysattentionnels/hyperactifsdans les <strong>de</strong>ux groupes ! Ce qui n’est pas le cas <strong>de</strong> l’intensité<strong>de</strong>s symptômes d’impatience motrice significativementplus élevée dans le groupe RLS. Le niveau <strong>de</strong> fatigue étaitsignificativement corrélé à la qualité du sommeil (p = 0,009),mais pas au niveau <strong>de</strong>s symptômes dysattentionnels dansle groupe TDA/H uniquement. Par contre la fatigue montraitseulement une tendance <strong>de</strong> lien avec l’intensité <strong>de</strong>s symptômesd’impatience motrice dans le groupe RLS (p = 0,07).Conclusion : L’étu<strong>de</strong> suggère qu’il y a chez les patients présentantun RLS un chevauchement potentiel en ce qui concerneles différentes dimensions <strong>de</strong> la symptomatologie duTDA/H alors que parmi les patients TDA/H, bien que la prévalence<strong>de</strong> RLS soit plus élevée que dans la population générale,la symptomatologie d’impatience motrice semble moinsévi<strong>de</strong>nte et moins invalidante.CO 14THÉRAPIE COMPORTEMENTALE ET COGNITIVE ETTROUBLE ANXIEUX. ÉTAT DES LIEUX EN ALGÉRIEBENABBAS M. (1), BENELMOULOUD O. (2)(1) HMRUC, CONSTANTINE, ALGÉRIE(2) EHS DE PSYCHIATRIE, CONSTANTINE, ALGÉRIEIl s’agit d’une étu<strong>de</strong> comparative <strong>de</strong>s effets <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux types <strong>de</strong>prise en charge concernant le trouble panique avecagoraphobie : la thérapie comportementale et cognitive et letraitement pharmacologique à base d’Ana<strong>fr</strong>anil.L’abord cognitivo-comportemental traitement récent en Algériesera comparé au traitement classique du trouble paniqueavec agoraphobie par l’Ana<strong>fr</strong>anil.L’étu<strong>de</strong> concerne <strong>de</strong>ux types <strong>de</strong> populations triées selon lesprincipes <strong>de</strong> la randomisation où l’une recevra un traitementà base <strong>de</strong> d’Ana<strong>fr</strong>anil (75 à 200 mg/j) uniquement et l’autrerecevra un traitement purement cognitivo-comportemental.Tous les mala<strong>de</strong>s inclus dans l’étu<strong>de</strong> répon<strong>de</strong>nt au diagnostic<strong>de</strong> trouble panique avec agoraphobie selon le DSM IV.Chaque population est composée <strong>de</strong> 50 mala<strong>de</strong>s et le suivis’étale sur 3 mois.Les diverses évaluations sont faites grâce à <strong>de</strong>s échellesd’anxiété, <strong>de</strong> phobie et d’évitement.Les résultats sont nettement en faveur d’un traitement cognitivo-comportementalavec disparition <strong>de</strong>s troubles, amélioration<strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong> vie et facilité <strong>de</strong> réinsertion socio-professionnelle.Mots clés : Agoraphobie ; Antidépresseur ; Thérapie comportementaleet cognitive ; Trouble panique.8

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