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Congrès de - Free.fr

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10 e <strong>Congrès</strong> <strong>de</strong> l’Encéphalene procè<strong>de</strong>nt pas toutes <strong>de</strong>s mêmes circonstances ou <strong>de</strong> lamême trajectoire d’éclosion. Certaines semblent découler <strong>de</strong>la présentation dans les médias d’un cas <strong>de</strong> suici<strong>de</strong>. D’autresparaissent dériver <strong>de</strong> l’exposition au suici<strong>de</strong> d’une personneintime ou d’une connaissance à l’intérieur d’un groupe fermé.Objectif : Étudier l’inci<strong>de</strong>nce et les caractéristiques <strong>de</strong>s tentatives<strong>de</strong> suici<strong>de</strong> survenant suite au suici<strong>de</strong> par immolation<strong>de</strong> Mohamed Bouazizi qui était l’élément déclencheur <strong>de</strong> larévolution tunisienne ainsi qu’une série <strong>de</strong> révolutions dansle mon<strong>de</strong> arabo musulman.Matériel et métho<strong>de</strong>s : Notre étu<strong>de</strong> est une étu<strong>de</strong> rétrospectiveet comparative. Nous avons colligé tous les dossiers<strong>de</strong>s patients qui ont consulté au service <strong>de</strong>s urgences <strong>de</strong>l’hôpital psychiatrique Razi pendant <strong>de</strong>ux pério<strong>de</strong>s allantdu 15 janvier au 15 février <strong>de</strong>s années 2010 et 2011. Nousavons recueilli pour chaque patient ayant consulté suite à unetentative <strong>de</strong> suici<strong>de</strong> (TS) sur une fiche préétablie, les caractéristiquessocio-démographiques, les données cliniques etles métho<strong>de</strong>s utilisées pour chaque TS. Nous nous sommesproposés <strong>de</strong> comparer la <strong>fr</strong>équence <strong>de</strong>s tentatives <strong>de</strong> suici<strong>de</strong>,les caractéristiques socio-démographiques <strong>de</strong>s suicidants etles différentes métho<strong>de</strong>s employées entre les <strong>de</strong>ux pério<strong>de</strong>s.Résultats : Nous avons observé une augmentation <strong>de</strong>s tentatives<strong>de</strong> suici<strong>de</strong> au cours <strong>de</strong> la secon<strong>de</strong> pério<strong>de</strong> et notamment<strong>de</strong> celles par immolation. Les résultats sont en cours.Discussion et conclusion : Les suici<strong>de</strong>s très médiatisésentraînent indéniablement une augmentation <strong>de</strong>s comportementssuicidaires par imitation comme peuvent en témoignerplusieurs cas rapportés dans la littérature. Ce cas tunisienpeut présenter un exemple <strong>de</strong> plus. Il reste à comprendre lesmécanismes d’action <strong>de</strong> ce phénomène <strong>de</strong> contagion quenous proposons d’étayer à travers notre travail. Nous allonspar ailleurs passer en revue les différents moyens <strong>de</strong> préventionqu’il faut absolument mettre en œuvre afin d’éviterces suici<strong>de</strong>s en masse.PO 051PROFIL ÉPIDÉMIOLOGIQUE ET CLINIQUEDES SUICIDANTS ADULTES HOSPITALISÉSEN PSYCHIATRIE : À PROPOS DE 64 CASARIBI L., LAHIANI S., AMAMI O.CHU Hédi Chaker, SFAX, TUNISIEObjectif : Déterminer le profil épidémiologique et clinique <strong>de</strong>ssuicidants adultes hospitalisés en psychiatrie.Patients et métho<strong>de</strong> : Nous avons réalisé une étu<strong>de</strong> rétrospective<strong>de</strong>s dossiers d’hospitalisation <strong>de</strong>s suicidants adulteshospitalisés au service <strong>de</strong> psychiatrie « B » au CHU HédiChaker <strong>de</strong> Sfax (Tunisie) pendant la pério<strong>de</strong> allant du1 er janvier 2006 au 31 décembre 2009.Nous avons relevé les caractéristiques socio-démographiqueset cliniques <strong>de</strong> ces patients ainsi que les données concernantla <strong>de</strong>rnière TS.Résultats et commentaires : Notre échantillon est constitué<strong>de</strong> 64 suicidants. Le sexe ratio était <strong>de</strong> 1,29.La moyenne d’âge était <strong>de</strong> 30,48 ans (minimum : 16 ans etmaximum : 58 ans).– 68,8 % <strong>de</strong>s suicidants étaient âgés moins <strong>de</strong> 35 ans avecun pic (40,6 %) pour la tranche d’âge 15 à 24 ans.– 56,3 % <strong>de</strong> nos patients étaient célibataires et 53,1 %n’avaient pas dépassé le niveau <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s primaires. Lechômage a été trouvé chez 60,9 % <strong>de</strong> nos patients.Les récidivistes suicidaires, dans notre étu<strong>de</strong>, ont représenté40,6 % <strong>de</strong> l’effectif, en majorité <strong>de</strong>s femmes (57,69 %). 50 %<strong>de</strong> ces récidives ont été réalisées dans les trois mois suivantla 1 re TS.Les TS ont eu lieu au domicile dans 78,1 % <strong>de</strong>s cas. Le moyen<strong>de</strong> TS le plus utilisé est l’intoxication médicamenteuse(34,7 %). L’ingestion <strong>de</strong> toxiques et la défenestration viennenten <strong>de</strong>uxième rang (chacune 18,1 %). Dans notre série,l’acte suicidaire n’a été prémédité que dans 4 cas seulement(6,2 % <strong>de</strong>s cas). Les conflits familiaux étaient le motif <strong>de</strong> TSle plus signalé (29,7 %).Concernant l’affection psychiatrique sous jacente, les troublesdépressifs (25 %) et schizophrénie (20,3 %) étaient lesplus représentés.Ainsi, il s’agit le plus souvent d’une adolescente qui récidivedans les 3 mois après une 1 re TS dans le cadre d’un conflitfamilial. Ceci souligne la nécessité d’écoute <strong>de</strong> la part <strong>de</strong>s intervenantset l’importance <strong>de</strong> la communication intrafamiliale.Une attention particulière doit aussi être portée à la pathologiepsychiatrique sous jacente notamment la schizophrénieayant le plus haut risque <strong>de</strong> suici<strong>de</strong> réussi.PO 052INTOXICATION MÉDICAMENTEUSE VOLONTAIRE :À PROPOS DE 51 CASEL KÉFI H., DJEBBI O., YACCOUB I., BÉJI R., EDDIF S.,LAKHAL N., OUMAYA A., GALLALI S.Hôpital Militaire <strong>de</strong> Tunis, TUNIS, TUNISIEIntroduction : La plupart <strong>de</strong>s tentatives <strong>de</strong> suici<strong>de</strong> (TS) parintoxications volontaires convergent vers les urgences et enpsychiatrie après un séjour en réanimation ou non.But du travail : L’objectif <strong>de</strong> cette étu<strong>de</strong> est <strong>de</strong> connaître lescaractéristiques <strong>de</strong>s tentatives <strong>de</strong> suici<strong>de</strong> à travers une étu<strong>de</strong>rétrospective sur quatre ans.Métho<strong>de</strong> : Il s’agit d’une étu<strong>de</strong> rétrospective <strong>de</strong>scriptive sur4 ans, <strong>de</strong> janvier 2007 à décembre 2010. Durant cettepério<strong>de</strong>, 52 patients ayant présenté une intoxication médicamenteusevolontaire ont été inclus.Résultats : Le sexe ratio F/H était <strong>de</strong> 1,36. L’âge moyen était<strong>de</strong> 32 ± 9 ans. La plus gran<strong>de</strong> partie <strong>de</strong>s suicidants étaientcélibataires. La moitié <strong>de</strong>s suicidants étaient <strong>de</strong>s élèves dusecondaire. Un conflit familial était <strong>de</strong>rrière la majorité <strong>de</strong>sTS. Un antécé<strong>de</strong>nt psychiatrique a été noté dans 65 % <strong>de</strong>scas. Trente-six patients ont eu recours à un médicament etles psychotropes étaient en première position avec un taux<strong>de</strong> 44 %.Conclusion : L’inci<strong>de</strong>nce <strong>de</strong>s TS par intoxications volontairesaux urgences est <strong>de</strong> 0,6 pour mille patients. L’inci<strong>de</strong>nce <strong>de</strong>sTS par intoxication volontaire en psychiatrie est <strong>de</strong> 51 pourmille patients. Les psychotropes et le chloralose sont les toxiquesles plus incriminés dans les TS.32

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