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Congrès de - Free.fr

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10 e <strong>Congrès</strong> <strong>de</strong> l’Encéphaleprésentent une mésestime <strong>de</strong> soi générale ce qui justifie unaccompagnement psychologique afin <strong>de</strong> prévenir la survenue<strong>de</strong>s troubles dépressifs.PO 298TROUBLES DE STRESS POST TRAUMATIQUE CHEZLES ENFANTS DES RÉFUGIÉS LIBYENSMOUHADI K.Hôpital militaire d’instruction mohamed V, RABAT, MAROCL’état <strong>de</strong> stress post-traumatique (ESPT) est la principaleconséquence psychopathologique résultant <strong>de</strong> l’exposition àun événement majeur, tels ceux menaçant la vie ou l’intégritédu sujet ou ceux où il est spectateur <strong>de</strong> la mort d’autrui. Lesconnaissances concernant l’enfant ont beaucoup progresséces <strong>de</strong>rnières années, en particulier sur le plan clinique. Onsait maintenant que les états <strong>de</strong> stress post-traumatiquesexistent chez l’enfant, voire le très jeune enfant, et qu’ils nereflètent pas la carence parentale mais bien, comme chezl’adulte, les conséquences <strong>de</strong> l’exposition à un événementcatastrophique, indispensable à ce diagnostic.Juste après l’insurrection du peuple libyen contre son régimeet l’affluence <strong>de</strong>s réfugiés au poste <strong>fr</strong>ontalier <strong>de</strong> Ras Jedir,un hôpital médico-chirurgical <strong>de</strong> campagne marocain a étéinstallé à Choucha puis transféré à Zarzis. C’est un hôpitalmultidisciplinaire, humanitaire et sanitaire, qui assure unecentaine <strong>de</strong> consultations par jour. Au cours <strong>de</strong>s consultationspsychiatriques <strong>de</strong> cet hôpital, on a repéré plusieurs cas<strong>de</strong> troubles <strong>de</strong> stress post traumatiques chez les adulteslibyens mais surtout chez les enfants.À travers <strong>de</strong>ux cas cliniques on va illustrer la clinique <strong>de</strong>s troubleschez l’enfant. Le premier cas clinique est celui d’unenfant <strong>de</strong> 6 ans qui a présenté : <strong>de</strong>s somatisations douloureuses,<strong>de</strong>s difficultés accrues <strong>de</strong> séparation, <strong>de</strong>s productionsrépétitives (<strong>de</strong>ssins). La <strong>de</strong>uxième observation concerneun enfant <strong>de</strong> 12 ans qui a présenté, en plus <strong>de</strong>smanifestations d’ESPT, <strong>de</strong>s troubles du sommeil, le retour<strong>de</strong> phobies spécifiques, <strong>de</strong>s comportements régressifs (énurésie),<strong>de</strong>s modifications dans les jeux, <strong>de</strong>s symptômesanxieux et dépressifs marqués.On va étudier également <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ssins réalisés par ses enfantstraumatisés par les combats en Libye. Le <strong>de</strong>ssin d’enfant estun message. Il parle, il raconte, explique tout ce que l’enfantne peut pas formuler verbalement.PO 299STABILITÉ DIAGNOSTIQUE À TRAVERS LE TEMPSCHEZ LES ADOLESCENTSKASMI F., MAJRI N., KADIRI N., MOUSSAOUI D.CHU Ibno Rochd, CASABLANCA, MAROCLe diagnostic <strong>de</strong> certitu<strong>de</strong> dans la pathologie mentale constituetrès souvent une problématique pour les psychiatres etsurtout chez l’adolescent vu l’atypicité <strong>de</strong> son tableau cliniqueet l’évolution <strong>de</strong> ce tableau.Objectif : Suivre la stabilité diagnostique chez les adolescentshospitalisés au Centre Psychiatrique Universitaire IBNROCHD <strong>de</strong> Casablanca durant les dix <strong>de</strong>rnières années.Métho<strong>de</strong> :– Étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> suivi concernant les adolescents dont l’âge estcompris entre 15 et 18 ans hospitalisés entre 2000 et 2010.– Fiche d’exploitation contenant une partie socio-démographiqueet le diagnostic retenu pour chaque hospitalisation.– L’analyse statistique est faite par SPSS dans sa 11 e version.Résultats :– 99 adolescents sont hospitalisés entre 2000 et 2010.– 63,4 % sont hospitalisés une seule fois.– 26,6 % sont hospitalisés plus <strong>de</strong> 2 fois, 70 % d’entre euxont gardé le même diagnostic alors que 30 % ont changé <strong>de</strong>diagnostic.– 80 % <strong>de</strong>s adolescents hospitalisés plus <strong>de</strong> 2 fois pour schizophrénieet pour trouble bipolaire ont gardé le même diagnosticau cours <strong>de</strong>s hospitalisations ultérieures.– 8 % <strong>de</strong>s patients sont admis lors <strong>de</strong> la 1 re hospitalisationpour accès psychotique aigu, ils ont tous évolué vers uneschizophrénie.– D’après cet échantillon, on ne peut déterminer la relationentre l’abus <strong>de</strong> drogue et la maladie psychiatrique. Cependant,tous les sujets <strong>de</strong> l’échantillon qui sont toxicomanes ontune maladie psychiatrique.PO 300LES IMPACTS SUR L’ENFANT D’AVOIRUN PARENT MALADEMAAMRI A., HADJ SALEM M., CHARFI S.,FEKIH-ROMDHANE F., ELLOUMI H., CHEOUR M.Hôpital Razi, LA MANOUBA, TUNISIEIntroduction : La santé mentale d’un enfant est en gran<strong>de</strong> partietributaire <strong>de</strong> l’équilibre <strong>de</strong> sa structure familiale et, en particulier,du statut psychique <strong>de</strong> ses parents.Objectifs et méthodologie : Développer les différents impactsconstatés chez l’enfant ayant un parent mala<strong>de</strong>, pour abor<strong>de</strong>rensuite les lignes principales <strong>de</strong> l’accompagnement thérapeutiqueà travers une vignette clinique au service <strong>de</strong> psychiatrie« E » <strong>de</strong> l’hôpital Razi <strong>de</strong> Tunis.Résultats : Il s’agit <strong>de</strong> Mr S, âgé <strong>de</strong> 42 ans, dont les troublesremontent à 6 ans, marqués par l’apparition d’un délire <strong>de</strong>persécution, d’ensorcellement et <strong>de</strong> préjudice suite à un événementtraumatisant. Quelques mois après, son épouseMme M avait présenté les mêmes symptômes que lui, partageantles mêmes idées délirantes.Mr S avait déménagé avec sa famille dans un autre petit village,toujours poursuivi par ses persécuteurs. L’évolutionavait été marquée par l’aggravation <strong>de</strong>s troubles du comportement.En effet, il avait empêché ses <strong>de</strong>ux enfants (7 et11 ans) d’aller à l’école par crainte qu’ils ne soient kidnappés.Puis leur avait interdit les sorties.C’est à ce moment-là que les enfants avaient <strong>de</strong>mandé <strong>de</strong>l’ai<strong>de</strong> aux oncles qui s’étaient inquiétés et avaient <strong>de</strong>mandéune hospitalisation d’office aux parents. À l’examen, Mr Savait un syndrome délirant <strong>de</strong> persécution, <strong>de</strong> préjudice etd’ensorcellement. Le diagnostic retenu est un trouble déliranttype persécution (DSM IV).120

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