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Congrès de - Free.fr

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Communications oralesJANUEL D. (4), MILLET B. (3), OLIÉ J.P. (2),STAMATIADIS L. (4), TERRA J.L. (7), CAMPION D. (1),LEVACON G. (1), GUILLIN O. (1)(1) Centre Hospitalier du Rouvray, SOTTEVILLE-LÈS-ROUEN,FRANCE(2) Centre Hospitalier Sainte-Anne, PARIS, FRANCE(3) Centre Hospitalier Guillaume Régnier, RENNES, FRANCE(4) EPS Ville Evrard, SAINT-DENIS, FRANCE(5) CHU <strong>de</strong> Nîmes, NÎMES, FRANCE(6) CHU <strong>de</strong> Caen, CAEN, FRANCE(7) Centre Hospitalier Le Vinatier, LYON, FRANCE(8) Centre Hospitalier Sainte-Marie, RODEZ, FRANCEIntroduction : Les troubles mentaux graves s’accompagnentd’un risque <strong>de</strong> violence physique envers autrui plus importantque celui <strong>de</strong> la population générale. L’influence <strong>de</strong> la violenceenvironnementale dans le passage à l’acte <strong>de</strong>s patients psychotiquesapparaît controversée. Notre objectif principal étaitd’évaluer le niveau <strong>de</strong> violence <strong>de</strong> patients psychotiques enfonction du niveau <strong>de</strong> violence <strong>de</strong> leur lieu <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nce.Métho<strong>de</strong> : Nous avons mené une étu<strong>de</strong> prospective multicentriquedans 9 villes <strong>fr</strong>ançaises ayant chacune <strong>de</strong>s taux différents<strong>de</strong> coups et blessures volontaires. Les patients éligiblesétaient <strong>de</strong>s patients psychotiques, hospitalisés souscontrainte dans <strong>de</strong>s unités d’admissions psychiatriques <strong>de</strong>ces villes. Au cours <strong>de</strong> leur hospitalisation, nous avonsrecensé chaque comportement agressif à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’OAS(Overt Aggression Scale). Nous avons obtenu, pour chaquepatient <strong>de</strong> chaque ville, un score moyen <strong>de</strong> l’OAS Totale rapportéau nombre <strong>de</strong> jours d’hospitalisation.Résultats : De juin 2010 à mai 2011, 95 patients ont étéinclus. Soixante-dix neuf pour cent <strong>de</strong>s patients ont montréun comportement agressif au cours <strong>de</strong> leur hospitalisation.La violence <strong>de</strong>s patients était essentiellement verbale (65 %<strong>de</strong>s cas).• En analyse bivariée, les facteurs significativement liés à laviolence <strong>de</strong>s patients étaient : le sexe masculin, les antécé<strong>de</strong>nts<strong>de</strong> violence, l’abus/dépendance aux substances, lesdiagnostics avec une composante « hyperthymique », unscore élevé à la BPRS lors <strong>de</strong> l’admission, un faible niveaud’insight et les antécé<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> violence <strong>de</strong>s personnes.• En analyse multivariée, seuls l’abus/dépendance aux substances,le niveau <strong>de</strong> psychopathologie évaluée par la BPRSet le taux <strong>de</strong> violence <strong>de</strong>s villes restaient significativement liésau passage à l’acte <strong>de</strong>s patients.Discussion : Nos résultats étaient en accord avec les données<strong>de</strong> la littérature en ce qui concerne les facteurs <strong>de</strong> risque<strong>de</strong> passage à l’acte. Par contre et pour la première fois à notreconnaissance, le niveau <strong>de</strong> violence du lieu <strong>de</strong> vie apparaissaitégalement fortement associé à ce risque.Conclusion : Nos résultats suggèrent que la violence dansl’environnement <strong>de</strong> vie <strong>de</strong>s patients psychotiques pourraitêtre un <strong>de</strong>s facteurs associés au passage à l’acte violent aucours <strong>de</strong> leur hospitalisation.CO 11SCHIZOPHRÉNIE ET CANNABIS : QUEL LIEN ?TEFAHI B. (1), TALHI I. (2), KHEROUFI S. (2), KACHA F. (3)(1) Hospitalier Spécialisé ERRAZI, ANNABA, ALGÉRIE(2) CIST Boukhadra, ANNABA, ALGÉRIE(3) EHS Mahfoud Boucebci, ALGER, ALGÉRIELe cannabis reste la substance psycho active illicite la plusconsommée dans le mon<strong>de</strong>.Le lien entre cannabis et schizophrénie semble être établi,le cannabis constitue un facteur <strong>de</strong> risque dans la survenue<strong>de</strong> la schizophrénie chez les sujets prédisposés dans un contexted’automédication. Il accroît l’inci<strong>de</strong>nce <strong>de</strong>s rechutespsychotiques et aggrave le cours <strong>de</strong> la maladie.Le but <strong>de</strong> notre étu<strong>de</strong> est <strong>de</strong> déterminer la <strong>fr</strong>équence <strong>de</strong> laconsommation <strong>de</strong> cannabis chez 40 schizophrènes selon lescritères DSM IV-TR suivis au niveau du centre intermédiaire<strong>de</strong> soins pour toxicomanes (CIST) <strong>de</strong> Annaba durant lapério<strong>de</strong> allant du 1 er janvier 2007 au 31 décembre 2010.L’analyse <strong>de</strong>s données donne les résultats suivants : la tranched’âge la plus touchée se situe entre 21 et 30 ans dans 60 %<strong>de</strong>s cas avec un âge moyen <strong>de</strong> 29,15 ans (âge minimal= 19 ans et âge maximal = 48 ans), majoritairement <strong>de</strong> sexemasculin, célibataire (90 % <strong>de</strong>s cas), inactive (85 % <strong>de</strong>s cas),résidant la région <strong>de</strong> Annaba (Est-Algérien) (48 % <strong>de</strong>s cas) avecun niveau d’instruction moyen (57,5 % <strong>de</strong>s cas). La schizophrénie<strong>de</strong> type désorganisé est retrouvée dans 60 % <strong>de</strong>s cas,la <strong>fr</strong>équence <strong>de</strong> consommation <strong>de</strong> cannabis est <strong>de</strong> 80 % <strong>de</strong>scas, l’âge <strong>de</strong> début <strong>de</strong> la consommation est inférieur à 20 ans(70 % <strong>de</strong>s cas), la quantité consommée est <strong>de</strong> 1 à 3 joints parjour dans 45 % <strong>de</strong>s cas et pendant une durée supérieure à 6 ansdans 70 % <strong>de</strong>s cas, traitée par les antipsychotiques et par lesmédicaments antabus dans 70 % <strong>de</strong>s cas ; le taux d’abstinenceest <strong>de</strong> 60 % <strong>de</strong>s cas avec une rémission psychotique et toxique.Mots clés : Cannabis ; Fréquence ; Lien ; Prise en charge ;Schizophrénie.CO 12L’UTILISATION DE LA STIMULATIONTRANSCRANIENNE EN COURANT DIRECT – TDCS –POUR LE TRAITEMENT DES HALLUCINATIONSAUDITIVES PERSISTANTES DE LA SCHIZOPHRÉNIEMONDINO M. (1), GASSAB L. (2), HAESEBAERT F. (1),GAHA L. (2), SUAUD-CHAGNY M.F. (1), SAOUD M. (1),MECHRI A. (2), POULET E. (1), BRUNELIN J. (3)(1) EA 4166 (UCBLyon I – CH le Vinatier), BRON, FRANCE(2) Laboratoire « Vulnérabilité aux psychoses », CHU F Bourguiba,MONASTIR, TUNISIE(3) Centre <strong>de</strong> recherche Université Laval Robert-Giffard, QUÉ-BEC, CANADALes hallucinations auditives (HA), symptômes <strong>fr</strong>équents etinvalidants <strong>de</strong> la schizophrénie (SCH), sont habituellementjugulées par les traitements antipsychotiques mais apparaissentrésistantes dans 25 % <strong>de</strong>s cas. Au niveau physiopathologique,ces symptômes sont associés à un dysfonctionnement<strong>de</strong>s aires <strong>fr</strong>onto-temporales gauches. Dans cette étu<strong>de</strong>,7

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