13.07.2015 Views

Congrès de - Free.fr

Congrès de - Free.fr

Congrès de - Free.fr

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

PostersConclusion : À l’inclusion, la population <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> Diapasonprésente <strong>de</strong>s perturbations majeures sur le plan fonctionnel,associées à <strong>de</strong>s scores <strong>de</strong> sévérité psychométriques majoritairement« modérés-sévères ». Ces données sont représentatives<strong>de</strong> la population <strong>de</strong> patients déprimés suivie enpsychiatrie libérale. Les sujets sont considérés par les psychiatrescomme manifestement mala<strong>de</strong>s, ce qui est confirmépar la sévérité <strong>de</strong>s scores <strong>de</strong> fonctionnement social. Ceci soulignel’intérêt <strong>de</strong> ces mesures dans l’évaluation <strong>de</strong> l’efficacitéd’un traitement antidépresseur.PO 039L’AMÉLIORATION PRÉCOCE SOUS AGOMÉLATINEPRÉDICTIVE D’UNE RÉPONSE À 6 SEMAINESGORWOOD P. (1), COURTET P. (2), BAYLE F. (1),VAIVA G. (3), CORRUBLE E. (4), LLORCA P.M. (5)(1) Université Paris Descartes, PARIS, FRANCE(2) Université Montpellier, MONTPELLIER, FRANCE(3) Université Lille, LILLE, FRANCE(4) Université Paris, PARIS, FRANCE(5) Université Clermont-Ferrand, CLERMONT-FERRAND,FRANCERationnel : Disposer <strong>de</strong> marqueurs précoces d’une réponseclinique est aujourd’hui un enjeu majeur dans le traitement<strong>de</strong> la dépression.Objectif : Détecter précocement (à 2 semaines) <strong>de</strong>s marqueurscliniques prédictifs d’une réponse à 6 semaines <strong>de</strong>traitement par agomélatine dans le cadre d’une étu<strong>de</strong> cliniqueen pratique médicale courante.Métho<strong>de</strong> : 2 780 patients déprimés ont reçu <strong>de</strong> l’agomélatine25 à 50 mg au coucher pendant 6 semaines. La sévérité <strong>de</strong>la dépression et l’état clinique étaient évalués à l’inclusion, àla 2 e et à la 6 e semaine par la QIDS (Quick Inventory ofDepressive Symptomatology by Clinicians), la CGI (ClinicalGlobal Improvement sévérité, amélioration, et in<strong>de</strong>x thérapeutique),par une échelle visuelle analogique (EVA) mesurantleur humeur, le Leeds pour les troubles du sommeil, laSHEHAN Disability Scale pour le fonctionnement social. Lescourbes <strong>de</strong> ROC ont été utilisées pour déterminer les marqueursprédictifs et ont permis d’évaluer la balance entre lasensibilité et la spécificité <strong>de</strong> chaque paramètre étudié.Résultats : Les patients âgés en moyenne <strong>de</strong> 47 ans (± 12,4)présentaient une durée moyenne <strong>de</strong> la maladie dépressive<strong>de</strong> 10 ans et avaient déjà eu en moyenne 2 épiso<strong>de</strong>s dépressifsdans leur vie.Les courbes <strong>de</strong> ROC ont montré qu’une amélioration <strong>de</strong> 20 %sur la QIDS à 2 semaines représentaient l’aire sous la courbela plus importante (AUC = 0,687). La CGI in<strong>de</strong>x thérapeutiquea également permis <strong>de</strong> prédire les répon<strong>de</strong>urs ultérieurs(AUC = 0,671), tout comme la VAS évaluant l’humeur <strong>de</strong>spatients à 2 semaines (AUC = 0,659). L’amélioration sur lefonctionnement social (SHEHAN) ou la diminution <strong>de</strong>s troublesdu sommeil (LEEDS) n’ont pas trouvé une AUC significativementdifférente <strong>de</strong> 0,5.Conclusion : Ces résultats montrent que l’amélioration à2 semaines <strong>de</strong> trois paramètres cliniques peut être utiliséepour prédire une réponse ultérieure (à 6 semaines). Cetteamélioration peut à la fois être perçue par les cliniciens (àtravers la QIDS et la CGI) et les patients (par l’évaluation <strong>de</strong>leur humeur sur une simple EVA). Une telle « prédictivité »n’avait pas encore été démontrée dans une étu<strong>de</strong> naturalistique<strong>de</strong> sujets déprimés. Enfin, l’amélioration précoce sousagomélatine <strong>de</strong>s troubles du sommeil n’est pas prédictive <strong>de</strong>la réponse future au traitement.PO 039bSOINS AMBULATOIRES ET HOSPITALIERSDES PATIENTS DÉPRIMÉS :ÉTUDE RÉTROSPECTIVE DES TRAITEMENTSPENDANT UNE ANNÉE (SEPTEMBRE 2010 –SEPTEMBRE 2011) DANS LE SERVICEDE PSYCHIATRIE DE LA VALLÉE D’AOSTE (ITALIE)ROVEYAZ E. (1), COLOTTO A. (1), VERONESE M. (2)(1) Département <strong>de</strong> santé mentale, AOSTA, Italie(2) Direction du centre hospitalier, AOSTA, ITALIELa dépression est un problème <strong>de</strong> santé majeur dans lemon<strong>de</strong> entier et détermine <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s exigences sur les services<strong>de</strong> santé et les services sociaux. Certaines personnespeuvent sembler guérir puis ensuite rechuter, mais il estimportant <strong>de</strong> savoir qu’un traitement permet d’éviter ce phénomène.Cela signifie cependant que certaines personnes,bien qu’elles se sentent bien, <strong>de</strong>vront malgré tout continuerà suivre un traitement médicamenteux pour empêcher laréapparition <strong>de</strong> leurs symptômes et pourtant il faut que lesservices <strong>de</strong> psychiatrie suivent les patients déprimés pourbeaucoup <strong>de</strong> temps. L’ouvrage <strong>de</strong> Horwitz et Wakefield(2007), fondé sur <strong>de</strong>s recherches historiques, psychologiqueset anthropologiques, montre que la tristesse intense enréaction aux événements <strong>de</strong> perte serait constante à traversles époques et les sociétés. Mais il suggère aussi que les étu<strong>de</strong>saméricaines en épidémiologie psychiatrique, qui montrentune augmentation <strong>de</strong> la dépression dans la <strong>de</strong>uxièmemoitié du 20 e siècle, contribuent à la transformation <strong>de</strong> lanotion <strong>de</strong> tristesse en l’intégrant toujours plus dans la catégorieclinique <strong>de</strong> la dépression. Dans notre étu<strong>de</strong> nous avonsvoulu examiner dans quelle mesure la dépression a occupéle travail du département <strong>de</strong> Psychiatrie <strong>de</strong> la Vallée d’Aoste,région <strong>de</strong> l’Italie ayant presque 130 000 habitants, au niveauhospitalier et ambulatoire dans la pério<strong>de</strong> septembre 2010-Septembre 2011 et quels ont été les médicaments antidépresseursles plus utilisés pour le traitement <strong>de</strong> la pathologiedépressive.Sur 8 877 visites totales dans les ambulatoires on a retrouvéque le 46,10 % (presque la moitié) avait comme motivationune dépression, en prévalence pour les femmes (67,6 %) quepour les hommes (32,4 %). Pour ce qui concerne le diagnostic,le 41,9 % était affecté <strong>de</strong> dépression névrotique, le 37,8 %<strong>de</strong> dépression majeure, le 4,8 % <strong>de</strong> dépression en cours <strong>de</strong>maladie bipolaire. Les hospitalisations pour dépression ontété, dans la pério<strong>de</strong> examinée, 138, c’est-à-dire le 24,8 % <strong>de</strong>shospitalisations totales. Les antidépresseurs plus prescritsont été le citalopram (20,1 %), la mirtazapine (15,9 %), laduloxétine (13,9 %) avant tous les autres (escitalopram, agomélatine,paroxétine, etc.).27

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!