13.07.2015 Views

Congrès de - Free.fr

Congrès de - Free.fr

Congrès de - Free.fr

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Postersprévalence <strong>de</strong> 5,1 % chez les femmes et <strong>de</strong> 9 % chez leshommes.L’étu<strong>de</strong> analytique a montré que le diabète était lié à l’indice<strong>de</strong> masse corporelle (27,7 ± 5,7 kg/m 2 vs. 23,23 ± 4,9 kg/m 2 ,p = 0,03), à un tabagisme inférieur à 10 paquet/année(OR = 0,93, p = 0,02), à la durée d’évolution <strong>de</strong>s troubles(OR = 1,08, p = 0,01) et aux antécé<strong>de</strong>nts familiaux <strong>de</strong> diabète(OR = 4,94, p = 0,04).Conclusion : Une surveillance régulière <strong>de</strong> la glycémie seraitjudicieuse chez les patients schizophrènes dont les troublesévoluaient <strong>de</strong>puis longtemps, ayant <strong>de</strong>s problèmes <strong>de</strong>surpoids ou d’obésité et <strong>de</strong>s antécé<strong>de</strong>nts familiaux <strong>de</strong> diabète.PO 138LE SYNDROME MÉTABOLIQUE CHEZ LES PATIENTSSCHIZOPHRÈNES NAÏFS AUX NEUROLEPTIQUESBOUHLEL S., BEN YOUNES S., BEN MERIEM H.,BEN KHELIFA E., MELKI W., ELHECHMI Z.Hôpital Razi, MANNOUBA, TUNISIEIntroduction : Dans la littérature, la prévalence <strong>de</strong>s anomaliesmétaboliques chez les patients atteints <strong>de</strong> schizophrénie etqui n’ont jamais reçu <strong>de</strong> neuroleptiques sont variables d’uneétu<strong>de</strong> à une autre. Pour certains auteurs, ces prévalencessont comparables à ceux <strong>de</strong> la population générale alors quepour d’autres, elles seraient plus élevées indépendamment<strong>de</strong> toute prise médicamenteuse. Les conférences <strong>de</strong> consensus<strong>de</strong>s États-Unis et <strong>de</strong> l’Australie <strong>de</strong> 2004 ont conclu qu’iln’était pas encore clair à cette date-là, si les troubles mentauxentraînent ou non une augmentation <strong>de</strong> la prévalence <strong>de</strong>sanomalies métaboliques.Objectif : Le but <strong>de</strong> ce travail était <strong>de</strong> comparer la prévalence<strong>de</strong> syndrome métabolique (SM) et d’obésité chez un groupe<strong>de</strong> patients schizophrènes naïfs aux neuroleptiques et ungroupe <strong>de</strong> patients déjà traités.Métho<strong>de</strong> : Nous avons mené une étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>scriptive et transversaleauprès <strong>de</strong> 15 patients atteints <strong>de</strong> schizophrénie qui ontété hospitalisés pour la première fois au service <strong>de</strong> psychiatrieF <strong>de</strong> l’hôpital psychiatrique Razi <strong>de</strong> Tunis durant l’année 2010.Ce groupe incluait 10 hommes et cinq femmes âgés entre 22et 48 ans avec un âge moyen <strong>de</strong> 31,7 ± 8,36 ans. Le <strong>de</strong>uxièmegroupe comprenait 135 patients schizophrènes d’un âgemoyen <strong>de</strong> 38,9 ± 11,6 ans, qui étaient connus du service ettraités par <strong>de</strong>s neuroleptiques avec une durée moyenne <strong>de</strong>prise en charge <strong>de</strong> 12,7 ± 10,3 années. Le diagnostic d’un syndromemétabolique a été retenu selon les critères <strong>de</strong> la définition<strong>de</strong> la Fédération Internationale du Diabète <strong>de</strong> 2005 (IDF),selon la définition du « National Cholesterol Education program-AdultTreatment Panel III (ATP III) et la même définitionmodifiée par l’AHA/NHLLBI » (ATP III a).Résultats : Dans le groupe non traité le SM a été diagnostiquéchez trois (20 %) patients selon l’IDF et un (6,6 %) patientselon aussi bien l’ATP III que l’ATP III A contre <strong>de</strong>s prévalencesrespectives <strong>de</strong> 18 %, 6,7 % et 19,2 % chez le groupetraité sans que les différences ne soient significatives.Conclusion : Nos résultats n’ont pas permis <strong>de</strong> mettre en évi<strong>de</strong>nceune éventuelle modification du statut métaboliquechez les patients schizophrènes avant et après traitementneuroleptique.PO 139LA SCHIZOPHRÉNIE TARDIVE :ÉTAT DES CONNAISSANCES ACTUELLESJALLOULI I., CHIHANI R., EL ATI T., AMMAR Y., MOUELHI L.,HOMRI W., YOUNES S., ZAGHDOUDI L., LABBENE R.Hôpital Razi, TUNIS, TUNISIEIntroduction : Depuis l’introduction du terme <strong>de</strong> schizophrénieà début tardif puis <strong>de</strong> celui <strong>de</strong> very-late-onset schizophrenia-likepsychosis, les processus neuropathologiques soustendant ces formes tardives <strong>de</strong> schizophrénie n’ont pas étédéterminés.Objectif : On se propose <strong>de</strong> faire le point sur les connaissancesactuelles concernant l’existence d’éventuels processusneurodégénératifs dans les formes tardives.Méthodologie : Une revue <strong>de</strong> la littérature sur la base <strong>de</strong> donnéesPubMed entre 1995 et 2011 a été effectuée.Résultats : Les résultats reprennent divers champs d’investigations: clinique, anatomopathologie, imagerie. Au terme<strong>de</strong> cette revue, <strong>de</strong>ux hypothèses principales ont été testées :d’abord la schizophrénie à début tardif est-elle prodromique<strong>de</strong> la maladie d’Alzheimer ? Ensuite est-elle secondaire à unepathologie cérébrovasculaire ? L’interprétation <strong>de</strong>s résultatspermet quelques pistes. La schizophrénie à début tardifcomme prodrome <strong>de</strong> la maladie d’Alzheimer semble peu probable.Cependant une évolution démentielle à dix ans estpossible chez les sujets ayant un début très tardif <strong>de</strong>s troubles.Au plan anatomopathologique, les schizophrènes àdébut tardif pourraient être atteints d’une tauopathie limbique.Les sujets les plus vulnérables décompenseraient spontanémentavec l’âgé. D’autres sujets décompenseraient plus tardivementsous l’impact d’une pathologie cerebrovasculaire.Cette tauopathie limbique pourrait être en lien avec <strong>de</strong>s circuitscérébraux spécifiques à la schizophrénie à début tardif.Ces circuits seraient différents <strong>de</strong> ceux impliqués dans laschizophrénie débutant chez l’adulte jeune.Conclusion : Les étu<strong>de</strong>s réalisées dans les divers domainesd’investigation ne permettent pas <strong>de</strong> conclure formellementà <strong>de</strong>s processus neurodégénératifs dans les formes tardives.Une hypothèse intéressante est l’existence d’une tauopathielimbique dans les formes tardives <strong>de</strong> schizophrénie. Lessujets les plus vulnérables décompenseraient spontanémentavec l’âge. D’autres sujets décompenseraient plus tardivementsous l’impact d’une pathologie cérébrovasculaire.Mots clés : Late paraphrenia ; Late-onset psychosis ; Late-onsetschizophrenia ; Paraphrenia ; VLOSP.PO 140DISCRIMINATION DE SA PROPRE VOIXET SCHIZOPHRÉNIEGRAUX J., GOMOT M., ROUX S., BONNET-BRILHAULT F.,CAMUS V., BRUNEAU N.CHRU Bretonneau, TOURS, FRANCE65

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!