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Congrès de - Free.fr

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10 e <strong>Congrès</strong> <strong>de</strong> l’Encéphalepoint <strong>de</strong> vue <strong>de</strong>s thérapeutes, le changement majeur repéréest le développement <strong>de</strong>s capacités d’insight.Des recherches futures sur un nombre plus important <strong>de</strong>sujets permettraient d’obtenir <strong>de</strong>s résultats plus significatifs.Elles pourraient également déterminer les facteurs liés à unemeilleure évolution et l’impact <strong>de</strong> l’association avec une thérapieindividuelle. De plus, du fait <strong>de</strong> l’absence <strong>de</strong> groupe contrôle,notre recherche permet uniquement <strong>de</strong> dire que cessujets ont évolué et non que ces changements sont attribuablesà la thérapie <strong>de</strong> groupe.PO 398ÉTUDE PRÉLIMINAIRE DU LIEN ENTRE SELF-STIGMATISATION ET OBSERVANCE DUTRAITEMENT ANTIPSYCHOTIQUE ORAL CHEZ23 VOLONTAIRES SOUFFRANT DE SCHIZOPHRÉNIEDAUGA D., TANDONNET L., CHABAUD L.Centre hospitalier Laborit, POITIERS, FRANCEIntroduction : L’image du mala<strong>de</strong> mental dans la société atoujours été fortement dévalorisée. La psychologie socialenous permet <strong>de</strong> comprendre la souf<strong>fr</strong>ance que les stéréotypesinfligent aux patients concernés. Ainsi nous sommesencouragés à poursuivre nos recherches sur la self-stigmatisationpour mieux i<strong>de</strong>ntifier son impact sur la prise en charge<strong>de</strong>s patients psychotiques.Objectif : Examiner le lien entre la self-stigmatisation etl’observance.Métho<strong>de</strong> : Nous avons évalué chez 23 volontaires souf<strong>fr</strong>ant<strong>de</strong> schizophrénie, trouble schizotypique et troubles délirantsla self-stigmatisation par l’échelle <strong>de</strong> self-stigmatisation <strong>de</strong> lamaladie mentale SSMIS (1) et l’observance par la MARS (2,3). Nous avons exclu les patients sous antipsychotique à longuedurée d’action et ceux qui souf<strong>fr</strong>aient <strong>de</strong> persécution.Résultats : Nous trouvons un lien significatif entre self-stigmatisationet observance après avoir pris en comptel’influence <strong>de</strong> l’âge, du sexe, du statut marital. Le score <strong>de</strong> laMARS et le 4 e sous-scores <strong>de</strong> la SSMIS « auto-dévalorisation» (hurt-self) ont un coefficient <strong>de</strong> corrélation r = – 0,5(p < 0,025). Nous précisons que d’autres résultats sont attendus,nous sommes en train d’analyser les données.Conclusion : Traiter la self-stigmatisation permettrait d’améliorerl’observance médicamenteuse. La self-stigmatisationdoit être abordée par les soignants comme source <strong>de</strong> souf<strong>fr</strong>anceet d’aggravation <strong>de</strong> la schizophrénie. Ces résultatsvont dans le sens d’une mobilisation nécessaire <strong>de</strong>s psychiatrespour lutter contre les stéréotypes dont sont victimes lespatients.Références1. Corrigan PW, Watson AC, Barr L, et al. The self-stigma of mentalillness : implication for self-esteem and self-efficacy. J Soc Clin Psychol2006 ; 25 : 875-84.2. Thompson K, Kulkarni J, Sergejew AA, et al. Reliability and validityof a new Medication Adherence Rating Scale (MARS) for the psychoses.Schizophr Res 2000 ; 42 : 241-7.3. Misdrahi D, Verdoux H, Llorca PM, et al. Therapeutic adherence andschizophrenia : the interest of the validation of the <strong>fr</strong>ench translationof Medication Adherence Rating Scale (MARS). Encéphale 2004 ;30 (4) : 409-10.PO 399LA CONTENTION PHYSIQUE ET SES APPLICATIONSEN MILIEU PSYCHIATRIQUEBEN HOUIDI A., ELLINI S., BOUZOUITA I., ENNAOUI R.,ELLOUZE F., BEN ABLA T., MRAD M.F.Hôpital Razi, MANNOUBA, TUNISIEIntroduction : Le recours à la contention physique en milieupsychiatrique diffère selon les circonstances. Entre un moyenthérapeutique ou un recours abusif, les limites sont parfoisdifficiles à établir.Dans ce travail, les auteurs se proposent d’étudier la prévalence<strong>de</strong> la contention physique en milieu psychiatrique, sesdifférentes indications et l’évaluation <strong>de</strong> son apport thérapeutique.Méthodologie : Il s’agit d’une étu<strong>de</strong> rétrospective faite surdossiers médicaux <strong>de</strong>s mala<strong>de</strong>s. Nous avons recruté tous lespatients hospitalisés au service <strong>de</strong> psychiatrie « D » <strong>de</strong> l’hôpitalRazi durant le mois <strong>de</strong> juillet 2011. Nous avons divisé cetéchantillon en <strong>de</strong>ux groupes ayant nécessité ou non une contentionphysique que nous avons comparés.Résultats : La prévalence <strong>de</strong> la contention physique était <strong>de</strong>24 %. Ce moyen était plus utilisé chez les hommes et lespatients jeunes.Les pathologies les plus impliquées sont la schizophrénie, lespersonnalités pathologiques chez le sexe masculin contre lestroubles <strong>de</strong> l’humeur chez les femmes.La contention <strong>de</strong>s patients se fait sans recours au mé<strong>de</strong>cintraitant dans les cas d’agitation extrême.Le traitement prescrit était dans la majorité <strong>de</strong>s cas par voieinjectable.Les complications étaient : complications thromboemboliqueset escarres lorsque la prescription se prolonge.Conclusion : La contention physique est une mesure <strong>de</strong> soinqui doit être appliquée avec pru<strong>de</strong>nce, sous prescriptionmédicale et une surveillance stricte, car outre ses apports thérapeutiqueset protecteurs pour le patient elle peut représenterun risque pour lui.PO 400E.M.I., ÉQUIPE MOBILE D’INTERVENTION, INTÉRÊTDE LA MOBILITÉ D’UNE ÉQUIPE DE SECTEURPOUR FACILITER L’ACCÈS AUX SOINSPERONY A., SEBEYRAN A., JOST-DALIFARD F.,ILIOPOULOS M., GAUILLARD J.Centre hospitalier Sainte-Anne, PARIS, FRANCELe maillage sectoriel en France of<strong>fr</strong>e à sa population, <strong>de</strong>ssoins variés et complémentaires mais hétérogènes en fonction<strong>de</strong> l’aire géographique <strong>de</strong>sservie, <strong>de</strong>s moyens, <strong>de</strong> l’organisation,<strong>de</strong>s fon<strong>de</strong>ments théoriques du service.Malgré la diversité et la <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong> l’of<strong>fr</strong>e <strong>de</strong> soin, le milieuurbain plus tolérant que solidaire est pourvoyeur <strong>de</strong> nombreuxsignalements <strong>de</strong>mandant une prise en compte rapi<strong>de</strong>.Si le patient ne veut ou ne peut venir aux soins, alors les soinsdoivent pouvoir lui être apportés. C’est bien souvent à sonUrgences156

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