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Congrès de - Free.fr

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10 e <strong>Congrès</strong> <strong>de</strong> l’Encéphale2) L’amélioration <strong>de</strong>s déficits cognitifs secondaires à la maladieet aux NLP classiques.3) Les effets secondaires <strong>de</strong>s NLP.En raison <strong>de</strong> l’impact cardiovasculaire mais aussi oncologiquedu tabagisme, la lutte contre celui-ci a incité au développement<strong>de</strong> médicaments agonistes nicotiniques dans la schizophrénie,ainsi que <strong>de</strong>s actions <strong>de</strong> sevrage qui ont donné<strong>de</strong>s résultats encourageants chez les patients atteints <strong>de</strong>schizophrénie : <strong>de</strong>s NLP atypiques en particulier <strong>de</strong> la clozapineet aussi le bupropion sont utiles dans la prise en charge<strong>de</strong> la dépendance à la nicotine. Ceci est d’autant plus encourageantqu’il n’y a pas d’aggravation <strong>de</strong> la symptomatologiepsychotique après sevrage.PO 115DEVENIR DU PREMIER ÉPISODE PSYCHOTIQUE :À PROPOS D’UNE ENQUÊTE EN POPULATIONHOSPITALIÈRE TUNISIENNEFARHAT I., ZGUEB Y., JOMLI R., BEN HOUIDI A., NACEF F.Hôpital Razi, TUNIS, TUNISIEIntroduction : Environ trois personnes sur 100 connaîtront aumoins un épiso<strong>de</strong> psychotique durant leur vie. Il est généralementdifficile <strong>de</strong> diagnostiquer le type précis <strong>de</strong> psychoseau début d’un premier épiso<strong>de</strong> psychotique (PEP). La pru<strong>de</strong>ncediagnostique est <strong>de</strong> mise étant donné la faible pertinence<strong>de</strong>s indices cliniques et la dangerosité <strong>de</strong>s pronostics<strong>de</strong>structeurs.Objectif : Évaluer le <strong>de</strong>venir sur le plan diagnostique <strong>de</strong>s premiersépiso<strong>de</strong>s psychotiques dans les suites <strong>de</strong> l’hospitalisationdans un service <strong>de</strong> psychiatrie.Méthodologie : Étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>scriptive évaluative <strong>de</strong>s dossiers <strong>de</strong>spatients hospitalisés dans le service <strong>de</strong> psychiatrie A <strong>de</strong>l’hôpital Razi durant l’année 2005 et qui ont reçu le diagnostic<strong>de</strong> premier épiso<strong>de</strong> psychotique : <strong>de</strong>venir du diagnostic aprèscinq ans.Résultats : 192 patients ont été admis durant la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong>l’étu<strong>de</strong>, parmi eux 21 patients (environ 10 %) ont reçu le diagnostic<strong>de</strong> premier épiso<strong>de</strong> psychotique Cinq ans après,5 patients ont été perdus <strong>de</strong> vue et 16 sont encore suivis dansnotre service. L’âge moyen pour notre échantillon est <strong>de</strong>29,6 ans. Plus <strong>de</strong> 50 % ont un niveau scolaire primaire ousecondaire, 55 % <strong>de</strong>s patients sont sans profession, 44,4 %<strong>de</strong>s patients avaient <strong>de</strong>s ATCD familiaux psychiatriques,66 % <strong>de</strong>s patients ont été traités par <strong>de</strong>s antipsychotiquesconventionnels et 34 % par <strong>de</strong>s antipsychotiques <strong>de</strong> secon<strong>de</strong>génération (ASG). Concernant le diagnostic actuel : 28,5 %<strong>de</strong>s patients ont le diagnostic <strong>de</strong> trouble bipolaire, 24 % <strong>de</strong>schizophrénie, 9,5 % <strong>de</strong> troubles <strong>de</strong> la personnalité, 5 % <strong>de</strong>trouble délirant, 9,5 % sans diagnostic stable, et 23,5 % perdus<strong>de</strong> vue.Conclusion : Le premier épiso<strong>de</strong> psychotique traduit une <strong>fr</strong>agilitémais aussi une plasticité. Le repérage (<strong>de</strong>s signes <strong>de</strong>psychose) et l’intervention précoce permettent <strong>de</strong> réduire ladurée <strong>de</strong> la psychose non traitée et diminuer l’inci<strong>de</strong>nce <strong>de</strong>la schizophrénie. Face à un épiso<strong>de</strong> psychotique aigu, gar<strong>de</strong>rune approche clinique ouverte et réactive, afin <strong>de</strong> préserverles capacités évolutives du sujet jeune.PO 116DÉFAUT D’INHIBITION CORTICALE MESURÉEPENDANT UNE TÂCHE D’INHIBITIONCOMPORTEMENTALE DANS LA SCHIZOPHRÉNIESABY A., LINDBERG P., GUEGUEN B., CRÉPON B.,JOHNSON I., GRIESSINGER T., GAILLARD R., KREBS M.O.,AMADO I.CHU Sainte-Anne, PARIS, FRANCEDes anomalies motrices ont été décrites dans la schizophrénieet un défaut d’inhibition a été rapporté sur le planmoteur à travers <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s utilisant le paradigme stop signal.Il existerait par ailleurs dans cette pathologie un dysfonctionnement<strong>de</strong>s réseaux inhibiteurs intra-corticaux GABAergiquesexplorés via la stimulation magnétique transcrânienne(TMS) appliquée en regard <strong>de</strong> l’aire motrice primaire (M1).Nous avons étudié l’inhibition comportementale, ainsi quel’inhibition au niveau cortical, à l’ai<strong>de</strong> d’une tâche d’inhibitionvolitionnelle où le signal stop survient aléatoirement avantl’exécution d’un mouvement anticipé. L’étu<strong>de</strong> a été menéechez quinze patients souf<strong>fr</strong>ant <strong>de</strong> schizophrénie (DSM IV)sous antipsychotiques versus dix-neuf contrôles appariésen âge, afin <strong>de</strong> mesurer un défaut d’inhibition chez lespatients et un lien entre défaut d’inhibition et excitabilité corticale.La mesure principale <strong>de</strong> l’épreuve comportementale,le SSRT (stop signal réaction time) reflète la vitesse du processusinhibiteur cérébral. La secon<strong>de</strong> épreuve a permis lesmesures d’excitabilité corticale et <strong>de</strong>s paramètres d’inhibitioncomme le SICI (short interval intracortical inhibition)mesuré pendant la tâche et le CSP (pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> silence cortical)mesuré au repos. Il s’agit <strong>de</strong> la première étu<strong>de</strong> mesurantles paramètres d’inhibition intra-corticale chez <strong>de</strong>spatients schizophrènes pendant la réalisation d’une tâched’inhibition volitionnelle.Les résultats comportementaux montrent un profil d’inhibitioncomparable patients/contrôles. Les résultats obtenus via laTMS seraient en faveur d’un défaut d’inhibition intra-corticalependant la tâche d’inhibition chez les patients, alors que lesmesures au repos ne permettent pas <strong>de</strong> différencier lespatients <strong>de</strong>s contrôles.Ces résultats sont particulièrement intéressants pour la compréhension<strong>de</strong>s réseaux moteurs inhibiteurs dans la schizophrénie.Il semblerait que le dysfonctionnement <strong>de</strong>s mécanismesinhibiteurs corticaux, plus particulièrement les voiesdu GABA B , ne s’accompagne pas d’une perturbation d’inhibitionvolitionnelle. On pourrait supposer l’existence <strong>de</strong> circuits<strong>de</strong> compensation permettant une inhibition correctemise en jeu dès la préparation <strong>de</strong> l’action.PO 117ÉVOLUTION DES PERFORMANCES COGNITIVESAPRÈS REMÉDIATION COGNITIVE CHEZDES PATIENTS ATTEINTS DE SCHIZOPHRÉNIEBRAHAM S., GASSAB L., LTAIEF F., MECHRI A., GAHA L.Service <strong>de</strong> psychiatrie CHU <strong>de</strong> Monastir – Laboratoire <strong>de</strong>Recherche Vulnérabilité à la maladie mentale LR05ES10,MONASTIR, TUNISIE56

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