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Congrès de - Free.fr

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Postersprocessus <strong>de</strong> migration constitue un facteur commun <strong>de</strong>stress chez tous les migrants.Matériels et métho<strong>de</strong>s : L’objectif <strong>de</strong> notre travail était d’illustrerà travers trois cas cliniques et une revue <strong>de</strong> la littératurela vulnérabilité aux troubles psychotiques chez les migrants<strong>de</strong> première et <strong>de</strong> <strong>de</strong>uxième génération.Résultats : Il s’agit <strong>de</strong> trois patients issus <strong>de</strong> parents d’originetunisienne qui sont nés et ayant séjourné en Europe durantleur adolescence, suivis actuellement pour une schizophrénie.Les trois patients ont rapporté un vécu <strong>de</strong> discriminationet d’échec social avec <strong>de</strong>s conditions socio-économiquesmoyennes d’où un échec du processus d’intégration.Plusieurs étu<strong>de</strong>s réalisées chez les migrants ont montré queces facteurs étaient souvent associés à une augmentationdu risque <strong>de</strong> schizophrénie mais d’autres hypothèses ont étéaussi avancées telles que l’exposition à <strong>de</strong>s virus neurotrophiquesexistant en Europe, l’abus <strong>de</strong> substances psychoactives et la déficience en vitamine D. Ces étu<strong>de</strong>s n’ont pasété réalisées dans plusieurs pays européens tels que laFrance et l’Italie où rési<strong>de</strong> la plus gran<strong>de</strong> population d’originetunisienne et maghrébine.Conclusion : La nécessité <strong>de</strong> continuer les recherches dansce domaine est évi<strong>de</strong>nte. En effet, s’il s’agit <strong>de</strong> l’illustrationdu rôle <strong>de</strong>s facteurs sociaux dans le développement <strong>de</strong> laschizophrénie, les politiques <strong>de</strong> santé mentale et d’immigration<strong>de</strong>vront prendre en compte ces faits.PO 191TRAITER LES TROUBLES DISSOCIATIFS D’ORIGINETRAUMATIQUEGOLAY F. (1), AMETEPE L. (2)(1) Institutions psychiatriques du Valais Romand, MONTHEY,SUISSE(2) 155, chemin <strong>de</strong> Lanusse 31200, TOULOUSE, FRANCEAujourd’hui, les troubles dissociatifs ne sont mis en valeur nidans les publications internationales, ni dans la formationalors qu’ils concernent selon certaines étu<strong>de</strong>s 5 % <strong>de</strong> la populationgénérale. Ils sont <strong>de</strong>venus méconnus et donc sousdiagnostiqués.Pourtant, <strong>de</strong>puis une quinzaine d’années, une nouvelleapproche psychothérapeutique a émergé, fondée sur la théorie<strong>de</strong> la dissociation structurelle <strong>de</strong> la personnalité et sur lapsychologie <strong>de</strong> Pierre Janet qui avait mis à jour au début duXX e siècle la dissociation et les traumatisations complexesaboutissant aux troubles dissociatifs. Cette théorie a été réactualiséeet adaptée grâce aux nombreux travaux <strong>de</strong> rechercheen neurosciences <strong>de</strong>s Pr Ellert Nijenhuis et Onno Van<strong>de</strong>r Hart (Hollan<strong>de</strong>), et <strong>de</strong> Kathy Steele (USA). Elle permet<strong>de</strong> comprendre sous un autre angle la clinique <strong>de</strong>s traumatismeset <strong>de</strong> traiter ces patients qui ont vécu <strong>de</strong>s événementsdouloureux à répétition, généralement <strong>de</strong>puis l’enfance.En démasquant <strong>de</strong>s sous-systèmes d’actions, cette approchepermet dans un premier temps une reconnaissance <strong>de</strong>sparties émotionnelles (PE) souf<strong>fr</strong>antes <strong>de</strong> l’individu par la partieapparemment normale gérant le quotidien (PAN) qui a tendanceà ignorer ou rejeter les (PE). Dans un second temps,elle autorise une con<strong>fr</strong>ontation progressive avec les mémoirestraumatiques du patient en restant dans sa fenêtre <strong>de</strong> tolérancepour finalement réintégrer peu à peu les différentes partiesblessées en une entité unique.Pour mieux découvrir cette approche clinique, nous évoqueronsle cas d’une patiente souf<strong>fr</strong>ant d’un trouble du comportementalimentaire <strong>de</strong>puis vingt années. Nous montrerons lesdifférents aspects <strong>de</strong> cette psychothérapie tant sur le plan diagnostiqueque thérapeutique en considérant le symptômecomme une manifestation d’un sous-système (neurobiologique,émotionnel, comportemental et psychique) adaptatif.Après la définition du trouble dissociatif et la <strong>de</strong>scription <strong>de</strong>sdifférents symptômes, nous évoquerons différents élémentsqui permettent l’évaluation (DES, SDQ-20, SDQ-5) et le diagnostic(SCID-D) <strong>de</strong> ces troubles, puis décrirons les différentesétapes du traitement avec les résultats étonnants obtenus.PO 192LA CONSULTATION CONJOINTE MÉDECINRÉEDUCATEUR-PSYCHIATRE COMMEPRÉFIGURATION D’UNE DOUBLE PRISEEN CHARGE D’UN TROUBLE SOMATOFORMEBOTEZ C. (1), LECAVORZIN P. (2)(1) Centre hospitalier Guillaume Régnier, RENNES, FRANCE(2) Centre <strong>de</strong> rééducation et <strong>de</strong> réadaptation fonctionnelles-Rennes Beaulieu, RENNES, FRANCEAu sein d’un centre <strong>de</strong> rééducation fonctionnelle et <strong>de</strong> réadaptation,le psychiatre <strong>de</strong> liaison peut être amené à rencontrer<strong>de</strong>s situations cliniques où le diagnostic <strong>de</strong> trouble somatoformeest posé ou discuté.Qu’il s’agisse d’une comorbidité avec une affection somatiqueou d’un diagnostic exclusif <strong>de</strong> trouble somatoforme, laprise en charge est malaisée.En s’appuyant sur la théorie psychanalytique, et à travers<strong>de</strong>ux exemples cliniques (un cas d’atteinte motrice <strong>de</strong>s membresinférieurs, un cas d’hallucinations dans le cadre d’uneSEP), les auteurs tentent un éclairage <strong>de</strong>s articulations possiblesentre soins somatiques et soins psychiques, dans lecadre d’une double prise en charge rééducative et psychiatrique,au sein <strong>de</strong> leur établissement.La prise en charge rééducative se justifie par l’existencemême <strong>de</strong>s troubles fonctionnels et par l’acceptation facile <strong>de</strong>spatients. Ce type d’abord corporel peut également s’appuyersur la notion <strong>de</strong> défaut <strong>de</strong> « holding » dans la psychogénèse<strong>de</strong>s troubles <strong>de</strong> somatisation.La prise en charge psychiatrique est au départ inacceptable :les patients refusent l’idée d’une causalité psychique, et lediagnostic <strong>de</strong> conversion est perçu comme une blessure. Lespsychotropes sont inefficaces ou refusés. Les soins psychiatriquesont plus <strong>de</strong> chances d’être acceptés quand ils viennentcomme corollaires <strong>de</strong> la prise en charge rééducative.Idéalement, une psychothérapie <strong>de</strong>vrait permettre d’effectuer<strong>de</strong>s liens psychiques entre affects et représentations,afin <strong>de</strong> lever le court-circuit corporel. Mais ce but est à la foisdifficile et dangereux, sur un temps court d’hospitalisation.Un objectif plus raisonnable et pragmatique est <strong>de</strong> réduirel’écart entre la blessure initiale et l’émergence d’une véritable<strong>de</strong>man<strong>de</strong> psychothérapeutique.83

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