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Congrès de - Free.fr

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PostersLe concept d’alexithymie signifie l’absence <strong>de</strong> mots pourdécrire ses émotions. Il fut créé pour désigner un déficit affectifet cognitif dans la reconnaissance et l’expression émotionnelle.L’alexithymie est considérée comme un facteur <strong>de</strong> vulnérabilitéà l’expression <strong>de</strong> troubles psychosomatiques tellel’hypertension artérielle (HTA). Selon la littérature 50 % <strong>de</strong>patients souf<strong>fr</strong>ant d’hypertension artérielle essentielle souf<strong>fr</strong>entd’alexythimie.Nous avons réalisé une étu<strong>de</strong> dans le service <strong>de</strong> cardiologiesur une pério<strong>de</strong> d’une année (septembre 2010 – septembre2011), dont le but est <strong>de</strong> mesurer le <strong>de</strong>gré d’Alexithymiechez les patients présentant une hypertension artérielle chroniqueet d’établir <strong>de</strong>s corrélations entre cet état psychologique,la sévérité et la durée d’évolution <strong>de</strong> l’hypertension artérielleet la dépression. L’alexithymie a été mesurée parl’échelle <strong>de</strong> Toronto dans sa version à 20 items (TAS-20). Ladépression a été évaluée par l’échelle d’Hamilton. Les analysesstatistiques ont été réalisées avec le logiciel SPSS.Notre échantillon est composé <strong>de</strong> 150 sujets. L’âge moyen<strong>de</strong>s patients était <strong>de</strong> 49,34 ans avec <strong>de</strong>s extrêmes entre 18et 70 ans. 61 % <strong>de</strong> notre échantillon étaient <strong>de</strong>s femmes. UneHTA légère (systolique entre 140-159 mmhg et diastolique :90-99 mmhg) a été notée chez 10 % <strong>de</strong>s patients, une HTAmodérée (systolique : 160-179/diastolique : 100-109) dans22 % <strong>de</strong>s cas et une HTA sévère (systolique : 180/diastolique: 110 mhg) dans 68 % <strong>de</strong>s cas. La durée d’évolution était<strong>de</strong> plus <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ans dans 80 % <strong>de</strong>s cas. Le score moyen <strong>de</strong>la TAS-20 était <strong>de</strong> 54,75. Les scores moyens <strong>de</strong>s trois principauxfacteurs <strong>de</strong> la TAS-20 ont été aussi mesurés. Les corrélationsentre TAS-20, HAM-D et la sévérité <strong>de</strong> l’HTA étaientsignificatives.L’alexithymie reste un facteur prédisposant à la dépressionen cas d’HTA sévère. Son i<strong>de</strong>ntification est importante pourprévenir la survenue <strong>de</strong> la dépression et optimiser une priseen charge globale <strong>de</strong> l’HTA chronique.PO 334SOUFFRANCE PSYCHOLOGIQUE DES PATIENTESEN RÉMISSION D’UN CANCER DU SEINCHARFI N., MNIF L., MASMOUDI J., SALLEMI R.,GUERMAZI M., JAOUA A.CHU Hédi Chaker Sfax Tunisie, SFAX, TUNISIEIntroduction : Le cancer du sein entraîne une souf<strong>fr</strong>ance psychologiqueexprimée sous forme d’anxiété et <strong>de</strong> dépressionqui perdurent même à distance du traitement carcinologique.Objectif : – Déterminer la prévalence <strong>de</strong> l’anxiété et <strong>de</strong> ladépression chez les femmes en rémission d’un cancer dusein non métastatique comparée à celle <strong>de</strong> la populationgénérale.– Évaluer l’état global <strong>de</strong> santé <strong>de</strong>s patientes et chercher unéventuel lien avec ces troubles émotionnels.Sujets et métho<strong>de</strong>s : Il s’agissait d’une étu<strong>de</strong> transversale etcomparative incluant 50 patientes en rémission d’au moinstrois mois d’un cancer du sein non métastatique et 50 femmesin<strong>de</strong>mnes. Les dossiers médicaux ont été recrutés du service<strong>de</strong> gynécologie au CHU Hédi Chaker <strong>de</strong> Sfax (Tunisie) et parla suite les patientes éligibles ont été convoquées. L’évaluation<strong>de</strong> l’anxiété et <strong>de</strong> la dépression a été effectuée à l’ai<strong>de</strong><strong>de</strong> l’échelle HAD <strong>de</strong> Zigmund et Snaith et l’évaluation <strong>de</strong> l’étatglobal <strong>de</strong> santé, à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’échelle générale <strong>de</strong> la qualité<strong>de</strong> vie EORTC QLQ-C30.Résultats : L’âge moyen <strong>de</strong> nos patientes était <strong>de</strong> 52,06 ans(± 10,07 ans). Elles étaient en rémission à la moyenne <strong>de</strong>17,4 mois (± 9,43 mois).Comparativement aux sujets témoins, les patientes présentaientdavantage d’anxiété (42 % vs. 28 %) et <strong>de</strong> dépression(44 % vs. 24 %).La différence entre les <strong>de</strong>ux groupes a étésignificative en terme seulement <strong>de</strong> dépression (p = 0,035).L’état global <strong>de</strong> santé <strong>de</strong>s patientes était significativementplus altéré que celui <strong>de</strong>s témoins (p = 0,001). Cette altérationétait significativement plus importantes chez les patientesanxieuses (p = 3,10 –4 ) et déprimées (p = 6,10 –9 ), en comparaisonles patientes avec humeur normale.Conclusion : Du fait <strong>de</strong> leur prévalence plus élevée chez lespatientes atteintes d’un cancer du sein et <strong>de</strong> leur impact négatifsur la santé générale, il est recommandé <strong>de</strong> rechercher ladépression et l’anxiété même à distance du traitement carcinologique.PO 335LE TROUBLE DYSPHORIQUE PRÉMENSTRUELLETAIEF L., ZAAFRANE F., CHIRAZ A., BRAHAM A.,FALEH R., GAHA L.Service <strong>de</strong> psychiatrie CHU <strong>de</strong> Monastir – Laboratoire <strong>de</strong>Recherche Vulnérabilité à la maladie mentale LR05ES10,MONASTIR, TUNISIEIntroduction : Le rapport entre menstruations et troubles mentauxa été relaté <strong>de</strong>puis l’antiquité et les répercussions <strong>de</strong>smenstruations sur le fonctionnement psychique <strong>de</strong>s femmesont été étudiées <strong>de</strong>puis le 19 e siècle, révélant l’influence ducycle sur les pathologies mentales connues ou constatant lasurvenue <strong>de</strong> manifestations physiques ou psychiques durantla pério<strong>de</strong> prémenstruelle et menstruelle. Le trouble dysphoriqueprémenstruel (TDPM) se caractérise par une humeurdépressive, une anxiété et une labilité émotionnelle marquées,ainsi qu’une diminution <strong>de</strong> l’intérêt pour les activités,se manifestant pendant la phase lutéale du cycle.Objectif : Évaluer la prévalence du trouble dysphorique prémenstruelet préciser les facteurs qui lui sont associés.Métho<strong>de</strong> et matériel : Il s’agit d’une enquête épidémiologiquerétrospective et prospective, qui a été réalisée à l’EPS FattoumaBourguiba <strong>de</strong> Monastir, auprès d’un échantillon <strong>de</strong>200 femmes en âge <strong>de</strong> procréation, durant la pério<strong>de</strong>d’avril 2002 à septembre 2003. L’évaluation s’était effectuéepar la passation <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux échelles (le Premenstruel AssessementForm et le Moss Men, struel Distress Questionnaire)évaluant le syndrome prémenstruel et le trouble dysphoriqueprémenstruel, et d’un questionnaire explorant les caractéristiquessocio-démographiques, anamnestiques, gynécologiqueset obstétricales et environnementales et les attitu<strong>de</strong>senvers les menstruations.Résultats : Le TDPM, était présent chez 5 % <strong>de</strong>s femmes àl’évaluation rétrospective et chez seulement 3 % à l’évaluationprospective.133

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