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Congrès de - Free.fr

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PostersPO 356LA MORTALITE À L’HÔPITAL PSYCHIATRIQUEBENELMOULOUD O. (1), BENABBAS M. (2)(1) EHS <strong>de</strong> psychiatrie, CONSTANTINE, ALGÉRIE(2) HMRUC, CONSTANTINE, ALGÉRIEMéthodologie : Étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> type rétrospectif qui s’intéresse auxcas <strong>de</strong>s morts subites survenues au niveau <strong>de</strong> l’EHS psychiatriqueMahmoud Belamri <strong>de</strong>puis l’année 1994 à 2003.Sont exclus <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> les cas <strong>de</strong> mort par suici<strong>de</strong>, et les décèssuite à une affection médicale préexistante et connue.Résultats : Le dépouillement <strong>de</strong>s dossiers a permis <strong>de</strong> recenser10 cas <strong>de</strong> mort subite sur une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> 10 ans.15 000 hospitalisations ont été recensées <strong>de</strong>puis 1994, cequi donne une <strong>fr</strong>équence <strong>de</strong> un décès pour 1 500 mala<strong>de</strong>shospitalisés.L’âge : 7 décès sont survenus entre 30-60 ans, 3 entre 20-30 ans.État général à l’admission : 8 mala<strong>de</strong>s décédés avaient unétat général conservé à leur admission, 2 un état général peuconservé (un syndrome infectieux avec <strong>de</strong>s escarres auniveau d’une fesse, présence d’abcès au niveau <strong>de</strong>s <strong>de</strong>uxpieds)Diagnostic d’entrée : Le diagnostic à l’admission pour les10 mala<strong>de</strong>s était :Schizophrénie (N = 6).Troubles du caractère et du comportement (N = 2).Refus alimentaire (N = 1).État Dépressif Majeur (N = 1).Discussion : Dalery et coll. indiquent que le schizophrène estplus vulnérable à une mort subite.Plusieurs interrogations persistent : le bilan dit standard estilsuffisant pour éliminer une affection somatique sousjacente? L’ECG est-il systématique pour tout mala<strong>de</strong> hospitaliseen psychiatrie même en l’absence <strong>de</strong> signes d’appels ?Est-on en droit d’exiger la présence d’un mé<strong>de</strong>cin internisteau sein <strong>de</strong> l’EHS psychiatrique face à une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> croissante,le psychiatre ayant tendance a scotomiser l’examensomatique ?PO 357ALEXITHYMIE ET POLYARTHRITE RHUMATOÏDEHALOUANI N., BEN THABET J., AKROUT R., SELLAMI R.,FOURATI H., ZOUARI L., MAALEJ M., BAKLOUTI S.CHU Hédi Chaker Sfax, SFAX, TUNISIELa polyarthrite rhumatoï<strong>de</strong> (PR) est une maladie systémiqueauto immune. Elle représente un modèle classique <strong>de</strong> maladiepsychosomatique qui peut être provoquée ou aggravéepar <strong>de</strong>s facteurs psychologiques.Objectif : Nous nous sommes proposés <strong>de</strong> dépister l’alexithymieen tant que comorbidité psychiatrique, chez une population<strong>de</strong> patients souf<strong>fr</strong>ant <strong>de</strong> PR, en vue d’étudier son rapportavec l’évolutivité <strong>de</strong> la maladie.Patients et métho<strong>de</strong>s : Une étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> type transversal étémenée auprès <strong>de</strong> 75 patients, souf<strong>fr</strong>ant d’une polyarthriterhumatoï<strong>de</strong>, hospitalisés ou consultant à titre externe au service<strong>de</strong> Rhumatologie au CHU Hédi Chaker à Sfax. Pour chaquepatient, nous avons recueilli les données socio-démographiques,cliniques et para cliniques ainsi que les indicesfonctionnels et d’activité <strong>de</strong> la maladie rhumatoï<strong>de</strong>. Le dépistage<strong>de</strong> l’Alexithymie a été effectué par l’échelle d’alexithymie<strong>de</strong> Toronto à 20 items. Les données étaient analysées parle logiciel SPSS version 18.Résultats : L’âge moyen <strong>de</strong> notre population était <strong>de</strong> 53 ans4 mois (32-78 ans). Le sexe ratio (H/F) était <strong>de</strong> 0,97. L’EVAdouleur était en moyenne <strong>de</strong> 80,5 mm. La valeur moyenne<strong>de</strong> la vitesse <strong>de</strong> sédimentation (VS) était <strong>de</strong> 73,9 mm à la premièreheure. La valeur moyenne <strong>de</strong> la CRP était <strong>de</strong> 61,9 mg/l.Le facteur rhumatoï<strong>de</strong> était positif chez 84,5 % <strong>de</strong>s patientsavec un taux moyen <strong>de</strong> 257 UI/l. Les ACPA étaient positifschez 42,6 % <strong>de</strong>s patients. Soixante pour cent <strong>de</strong>s patientsprésentaient une alexithymie au moment <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong>. Cettealexithymie était statistiquement corrélée au score d’activité<strong>de</strong> la maladie (DAS28), à la vitesse <strong>de</strong> sédimentation, à laprésence d’atteinte extra articulaire et à l’existence <strong>de</strong> conflitsfamiliaux (respectivement : p = 0,048, p = 0,016, p = 0,001).Les patients alexithymiques étaient dans 75 % <strong>de</strong>s cas <strong>de</strong>sexe féminin, au chômage dans 80 % <strong>de</strong>s cas, et ayant perdutout soutien familial dans 63 % <strong>de</strong>s cas.PO 358ÉTUDE DES TROUBLES SEXUELS DANS UNE SÉRIEDE 30 SCHIZOPHRÈNESBEN MAHMOUD S. (1), ZOUARI L. (2), DAMAK M. (2),SALLEMI R. (2), MAÂLEJ M. (2)(1) Hôpital <strong>de</strong> Gabès, GABÈS, TUNISIE(2) CHU Hédi Chaker, SFAX, TUNISIEL’objectif <strong>de</strong> notre étu<strong>de</strong> était d’évaluer la sexualité <strong>de</strong>s sujetsatteints <strong>de</strong> schizophrénie.Patients et métho<strong>de</strong>s : Nous avons mené une enquête transversaleauprès <strong>de</strong> 30 schizophrènes suivis à l’unité <strong>de</strong>s consultationsexternes <strong>de</strong> psychiatrie au CHU Hédi Chaker àSfax.Pour l’étu<strong>de</strong> du comportement sexuel, nous avons utilisé leSexual Behavior Questionnaire.Résultats : L’âge moyen <strong>de</strong>s patients <strong>de</strong> notre étu<strong>de</strong> était <strong>de</strong>34,9 ans (ET = 7,4). Le sex-ratio (H/F) était <strong>de</strong> 1. Le niveausocio-économique était bas dans 86,7 % <strong>de</strong>s cas. Vingt pourcent étaient mariés.Sur le plan professionnel, 86,7 % étaient inactifs. La duréemoyenne d’évolution <strong>de</strong> la maladie était 10,33 ans. La totalité<strong>de</strong>s patients <strong>de</strong> notre étu<strong>de</strong> était sous neuroleptiques classiques.Dans 73,3 % <strong>de</strong>s cas, le traitement antipsychotiqueconsistait en <strong>de</strong>s neuroleptiques à action prolongée (NAP),avec une posologie moyenne <strong>de</strong> 30,93 mg d’équivalent enhalopéridol. L’observance du traitement était jugée bonnedans 96,7 % <strong>de</strong>s cas. Soixante-quinze pour cent ne signalaientpas <strong>de</strong> troubles sexuels antérieurs au traitement neuroleptique.Lors <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong>, 93,3 % rapportaient <strong>de</strong>s dysfonctionssexuelles : 60 % signalaient une absence ou une baisseimportante du désir ; 83,3 % disaient ne plus avoir <strong>de</strong> rapportsexuel, 76,7 % signalaient un trouble <strong>de</strong> l’excitation sexuelle.Troublessexuels141

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