Congrès de - Free.fr
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PostersPO 220TROUBLES NEUROPSYCHOLOGIQUES LIÉSÀ L’ADDICTION À LA COCAÏNE : LES PARAMÈTRESQUI COMPTENTSZPRYNC M. (1), PETIT A. (2), REYNAUD M. (3), KARILA L. (3)(1) Hôpital Fernand Widal, PARIS, FRANCE(2) Hôpital Bichat, PARIS, FRANCE(3) Hôpital Paul Brousse, VILLEJUIF, FRANCEIntroduction : De nombreux travaux ont montré l’existence <strong>de</strong>troubles cognitifs chez les patients dépendants à la cocaïne.Notre travail nous a amenés à chercher les paramètres quiinfluencent la survenue <strong>de</strong>s troubles cognitifs chez lespatients dépendants à la cocaïne.Matériel et métho<strong>de</strong> : Nous avons procédé à une étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>cas sur 50 sujets dépendants à la cocaïne en <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong>traitement. Les sujets ont eu une évaluation clinique complète,explorant les paramètres <strong>de</strong> consommation. Ils ontégalement suivi une batterie d’évaluation neuropsychologiqueexplorant les différents champs <strong>de</strong>s fonctions cognitives.Résultats : Les 50 patients ont en moyenne 36 ans et sontdépendants <strong>de</strong>puis 5 ans. Il y a 3 hommes pour une femme.L’ancienneté <strong>de</strong>s consommations est liée à la mémoire <strong>de</strong>travail (r = – 0,388, p = 0,005). L’ancienneté <strong>de</strong> la dépendanceest liée à la mémoire épisodique (r = – 0,337,p = 0,017) et à <strong>de</strong>s difficultés d’attention (r = 0,306,p = 0,031). Le nombre <strong>de</strong> jours d’abstinence est lié à l’amélioration<strong>de</strong> la fluence verbale (r = 0,344, p = 0,014).L’utilisation <strong>de</strong> la voie inhalée est liée à <strong>de</strong>s performancesintellectuelles moins bonnes (OR = 0,82, p = 0,038), à unemauvaise mémoire épisodique (OR = 0,87, p = 0,018) et <strong>de</strong>sdifficultés <strong>de</strong> contrôle inhibiteur (OR = 2,58, p = 0,013).Les co-consommations entraînent plus <strong>de</strong> troubles cognitifs. Laconsommation <strong>de</strong> tabac est liée à <strong>de</strong>s difficultés <strong>de</strong> fluence verbale(p = 0,039), à <strong>de</strong>s difficultés attentionnelles (OR = 1,62,p = 0,042) et à un trouble <strong>de</strong> la mémoire épisodique (p = 0,024).La co-consommation d’alcool est liée à <strong>de</strong>s difficultés enmémoire <strong>de</strong> travail (OR = 3,75, p = 0,013) et à une moinsbonne vitesse <strong>de</strong> traitement (OR = 1,32, p = 0,027). La co-consommation<strong>de</strong> cannabis est liée à un mauvais contrôle inhibiteur(OR = 2,47, p = 0,027) et à plus <strong>de</strong> fluctuations attentionnelles(OR = 0,78, p = 0,01).Discussion : L’ancienneté <strong>de</strong>s consommations et <strong>de</strong> ladépendance, ainsi que la voie d’administration et les co-consommationssont <strong>de</strong>s paramètres déterminants dans l’apparition<strong>de</strong>s troubles cognitifs chez les patients dépendants àla cocaïne. L’importance <strong>de</strong> ces troubles cognitifs <strong>de</strong>vrait inciterà une prise en charge par remédiation cognitive cibléechez ces patients.PO 221DE LA FÉE VERTE À L’HERBE DIABOLIQUEEON-ANDRUETAN A., ANDRUETAN Y.HIA Sainte-Anne, TOULON, FRANCELe 17 mai 2011, la loi interdisant l’absinthe est abolie aprèspresqu’un siècle <strong>de</strong> prohibition. Symbole d’une époque, phénomène<strong>de</strong> société, l’absinthe souleva autant les passionsque les controverses. Adulée au 19 e siècle, répandue danstoutes les couches <strong>de</strong> la société, la « fée verte » <strong>de</strong>vint enquelques décennies, sorcière. Soupçonnée <strong>de</strong> rendre fou, <strong>de</strong>favoriser l’alcoolisme, elle apparaît comme le fléau social àabattre. Dans une société en guerre, la lutte contre l’alcoolismepasse en mars 1916 par son interdiction.L’absinthe, à la lumière <strong>de</strong> son histoire, pourrait être rapprochéedu cannabis. Cette « herbe diabolique » pour l’Inquisition,soulève <strong>de</strong>puis quelques décennies <strong>de</strong> nombreux débatsoscillant entre banalisation, dépénalisation et interdiction.Les similitu<strong>de</strong>s du traitement social <strong>de</strong> ces produits ne semblentpas anecdotiques. « Se rouler un joint », « le fairetourner » est un rituel important au même titre que le cérémonial<strong>de</strong> préparation <strong>de</strong> l’absinthe qui créait une certaineforme <strong>de</strong> socialisation. Pour certains, symbole <strong>de</strong> paix, <strong>de</strong> plénitu<strong>de</strong>,le cannabis est pour d’autres la substance « qui rendfou » (ou plutôt schizophrène), qui rend dépendant aux autresdrogues par escala<strong>de</strong>. De nombreux débats faits <strong>de</strong> passionset <strong>de</strong> controverses agitent la société. Le cannabis prend uneplace centrale sur la scène politique : les candidats s’emparant<strong>de</strong> ce débat. Son interdiction actuelle peut-elle être rapprochée<strong>de</strong> la prohibition <strong>de</strong> l’absinthe en 1916 ? Sert-elle <strong>de</strong>tremplin à <strong>de</strong>s actions <strong>de</strong> prévention autres en matière <strong>de</strong>stupéfiants ?Ce poster se propose d’explorer les rapprochements entrela prohibition <strong>de</strong> la « fée verte » et les discours actuels législatifset sanitaires autour <strong>de</strong> la pénalisation du cannabis.PO 222ADDICTION À INTERNET ET STRESS CHEZLES ÉTUDIANTS EN MÉDECINETRIFI M., ZARROUK L., KRIR M.W., SLAMA H., NASR M.Hôpital universitaire Tahar Sfar <strong>de</strong> Mahdia, MAHDIA, TUNISIEIntroduction : Bien que la dépendance à internet soit un problèmed’addiction comportementale, elle n’est pas encorerépertoriée dans les manuels <strong>de</strong> classification <strong>de</strong>s troublesmentaux. C’est une difficulté qu’éprouve un individu à contrôlerl’abus d’utilisation d’internet. Cette addiction en milieu estudiantinretentit négativement sur le ren<strong>de</strong>ment universitaire.Objectif : Les buts du travail étaient d’estimer la prévalenced’addiction à internet chez une population d’externes, d’interneset <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nts en mé<strong>de</strong>cine exerçant au CHU <strong>de</strong> Mahdia,évaluer le niveau <strong>de</strong> stress chez les participants et déterminerla relation entre le stress et l’addiction à internet chez cettepopulation.Matériels et métho<strong>de</strong>s : Nous avons mené une étu<strong>de</strong> transversaleauprès <strong>de</strong> 84 externes, internes et rési<strong>de</strong>nts <strong>de</strong>s différentsservices du CHU Mahdia avec passation d’un autoquestionnaireanonyme comportant une fiche préétablie <strong>de</strong>sdonnées socio-démographiques, l’échelle <strong>de</strong> stress perçu <strong>de</strong>Cohen et l’échelle à 31 items Internet Addiction Scale <strong>de</strong>Nichols et Nicki. Le logiciel SPSS 17.0 a été utilisé pour saisiret analyser les données.Résultats : Le taux <strong>de</strong> réponse était <strong>de</strong> 82 %, la moyenned’âge <strong>de</strong>s participants était <strong>de</strong> 25,11 ans avec une prédominanceféminine (60,7 %). La population qui a un niveau <strong>de</strong>93