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Congrès de - Free.fr

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10 e <strong>Congrès</strong> <strong>de</strong> l’EncéphaleTroublespsychiatriquesetaffectionssomatiquesPO 314ÉVALUATION DE LA DÉPENDANCE PAR L’OUTILAGGIR CHEZ UNE POPULATION ÂGÉE BÉNÉFICIANTDE PRESTATIONS MÉDICO-PSYCHO-SOCIALESÀ DOMICILEGAHA L. (1), LETAIEF L. (1), ALLANI S. (1), HARRABI I. (2)(1) CHU <strong>de</strong> Monastir, MONASTIR, TUNISIE(2) Service <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine préventive CHU <strong>de</strong> Sousse, SOUSSE,TUNISIEIntroduction : La dépendance constitue un défi majeur pourle système médico-social et l’évaluation <strong>de</strong> son <strong>de</strong>gré est uneétape incontournable pour une meilleure prise en charge <strong>de</strong>spersonnes âgées.Objectif : Évaluation du <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> dépendance par l’outilAGGIR (Autonomie Gérontologie Groupes Iso-Ressources),chez une population âgée.Méthodologie : Il s’agit d’une enquête transversale et <strong>de</strong>scriptiveréalisée auprès <strong>de</strong> 40 personnes âgées bénéficiant<strong>de</strong> prestations médico-psycho-sociales à domicile.La collecte <strong>de</strong>s données s’est effectuée à l’occasion <strong>de</strong> la premièrevisite aux domiciles <strong>de</strong>s personnes âgées à l’ai<strong>de</strong> d’unefiche pré-établie.La grille AGGIR a été utilisée pour évaluer le <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> ladépendance pour chaque personne et son classement dansun groupe iso-ressource (GIR).Les fonctions cognitives ont été mesurées par le MMSE.Résultats :– L’âge moyen était <strong>de</strong> 80,4 ans, le sex-ratio femme/hommeétait <strong>de</strong> 2,07.– Les atteintes lésionnelles le plus <strong>fr</strong>équentes étaient lesmaladies ostéo-articulaires chez 75 % <strong>de</strong>s personnes âgées.– Un déficit cognitif a été retrouvé dans 52,5 %.– 30 % <strong>de</strong>s personnes âgées appartenaient aux GIR 1 et GIR2 (dépendance lour<strong>de</strong>).– 35 % <strong>de</strong>s personnes âgées appartenaient aux GIR3 et GIR4 (dépendance moyenne).– 35 % <strong>de</strong>s personnes âgées appartenaient aux GIR 5 et GIR6 (absence <strong>de</strong> dépendance).Discussion/Conclusion : Les proportions élevées <strong>de</strong> dépendancedans notre population d’étu<strong>de</strong> peuvent être expliquéespar les multiples facteurs <strong>de</strong> vulnérabilité liés à l’âge avancéet à l’existence <strong>de</strong> plusieurs pathologies somatiques chroniques.L’outil AGGIR constitue un instrument <strong>de</strong> mesure du <strong>de</strong>gré<strong>de</strong> dépendance simple pratique et utile pour les soignants quis’occupent <strong>de</strong>s personnes âgées à domicile afin d’adapteret d’organiser leurs ai<strong>de</strong>s.PO 315LA RÉALITÉ POSTCOMMOTIONNELLEDU SYNDROME SUBJECTIF DES PATIENTSTRAUMATISÉS CRÂNIENSAUXEMERY Y., RIBETON M.Hôpital d’instruction <strong>de</strong>s Armées LEGOUEST, METZ, FRANCESi l’on retrouve une différence majeure <strong>de</strong> gravité initiale entreles implications somatiques d’un traumatisme crânien sévèrecomparées à celles apparemment bénignes d’un traumatismecrânien léger, les conséquences à long terme <strong>de</strong>s <strong>de</strong>uxtypes <strong>de</strong> chocs sont loin d’être négligeables. Nombre <strong>de</strong>patients ayant subi un traumatisme crânien léger vont développer<strong>de</strong>s souf<strong>fr</strong>ances durables qui contrastent avec la négativité<strong>de</strong> l’examen clinique et <strong>de</strong>s explorations complémentaires.Le syndrome post-commotionnel (SPC) rési<strong>de</strong> auxconfins <strong>de</strong> symptômes somatiques (céphalées, vertiges, fatigue),cognitifs (trouble <strong>de</strong> mémorisation et <strong>de</strong> concentration)et affectifs (irritabilité, labilité émotionnelle, dépressivité,anxiété, trouble du sommeil). Pris isolément, les symptômesdu SPC sont peu spécifiques et intègrent d’autres cadresnosographiques comme l’épiso<strong>de</strong> dépressif caractérisé et/oul’état <strong>de</strong> stress post-traumatique. Si le SPC peut s’établir chez<strong>de</strong>s sujets sans antécé<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> traumatisme crânien envenant ainsi témoigner d’une souf<strong>fr</strong>ance purement psychique,<strong>de</strong>s indices neurobiologiques font état <strong>de</strong> lésions neuralesdans les suites <strong>de</strong> traumatismes crâniens légers.L’ancienne dénomination <strong>de</strong> « syndrome subjectif <strong>de</strong>s traumatiséscrâniens » doit-elle être abandonnée du fait que <strong>de</strong>satteintes neurobiologiques soient <strong>de</strong>venues objectivables ?Au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> toute opposition d’une causalité psychique ousomatique, le traumatisme est entendu à la fois commeépreuve <strong>de</strong> l’on<strong>de</strong> <strong>de</strong> choc sur le cerveau et comme événementpsychotraumatique, ces <strong>de</strong>ux dimensions présentantchacune <strong>de</strong>s caractéristiques objectives et subjectives. Larecherche d’une atteinte neuropathologique est cardinalepour proposer un modèle étiologique et objectiver <strong>de</strong>s lésionsqui <strong>de</strong>vront être documentées dans une perspective médicolégale.Mais dans le cadre <strong>de</strong>s soins, cette division théoriquedu cerveau et <strong>de</strong> l’esprit est moins opérante : l’accompagnementpsychothérapique viendra au contraire étayerl’indivisibilité du sujet, lui, qui a été con<strong>fr</strong>onté au « <strong>fr</strong>acas ».PO 316HALLUCINATIONS AUDITIVES ET PERTESSENSORIELLESCOLE P.Université Catholique <strong>de</strong> Louvain, BRUXELLES, BELGIQUEIntroduction : Les expériences hallucinatoires ne sont passpécifiques <strong>de</strong>s troubles psychotiques et on les observe dansd’autres situations, notamment dans le cadre <strong>de</strong>s déprivationssensorielles auditives.Cas clinique : Homme <strong>de</strong> 42 ans présentant une surdité postlinguale,non appareillé, et qui décrit l’apparition d’hallucinationsauditives, non décrits comme <strong>de</strong>s acouphènes. L’histoireclinique ne révèle pas d’antécé<strong>de</strong>nts psychiatriques.L’examen psychiatrique ne révèle pas d’éléments en faveurd’un trouble psychotique.État <strong>de</strong>s lieux : La proportion <strong>de</strong>s gens ayant <strong>de</strong>s hallucinationsauditives est sous-estimée en raison du stigmate associé,d’où la constatation clinique d’une réticence <strong>de</strong>s gens àse confier.Des hallucinations auditives en association avec une perteauditive sont décrites soit <strong>de</strong> manière isolée, soit en associationavec <strong>de</strong>s problèmes cérébraux (lésions du tronc cérébral,126

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