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Congrès de - Free.fr

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10 e <strong>Congrès</strong> <strong>de</strong> l’EncéphaleSinaï sous l’angle sémiologique du délire. Néanmoins, il fautgar<strong>de</strong>r toute la pru<strong>de</strong>nce nécessaire et le respect dû à cesécrits fondateurs <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s religions monothéistes.De la psychanalyse aux neurosciences : Dans « L’hommeMoïse et la religion monothéiste » Freud pose les bases d’uneorigine psychique aux mythes religieux. Les travaux en Neurothéologie<strong>de</strong> A. Newberg et C. Urgesi ont pu montrerl’importance <strong>de</strong>s lobes temporaux et pariétaux dans le sentiment<strong>de</strong> religiosité ou dans les productions mystiques.Des stigmates à la stigmatisation : Les stigmates sont lesblessures infligées à Jésus <strong>de</strong> Nazareth lors <strong>de</strong> la crucifixion.Pour E. Goffman, les stigmates sont les caractéristiques <strong>de</strong>sindividus que l’on peut ainsi catégoriser. Dans « Asiles », ilintroduit le concept d’institution totale comme lieu <strong>de</strong> regroupement<strong>de</strong> personnes définies par leur stigmate.De l’intolérance asilaire à la tolérance religieuse : C’est avecle concept d’institution disciplinaire que Foucault va abor<strong>de</strong>rle thème <strong>de</strong> la folie et remettre en cause sa place dans lasociété. Freud avait soulevé ce problème en disant que :« Les religions portent le caractère <strong>de</strong>s symptômes psychotiques,mais en tant que phénomène <strong>de</strong> masse elles sontsoustraites à la malédiction <strong>de</strong> l’isolement ».Conclusion : En conclusion, on peut rappeler que notre questionn’est pas polémique mais utilise les symboles religieuxpour réfléchir sur la place du psychotique dans la société. Onpeut, suite à cette réflexion, expliciter cette phrase <strong>de</strong> Freud :« J’ai été obligé d’ériger une statue (<strong>de</strong> l’homme Moïse)ef<strong>fr</strong>ayante <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>ur sur un socle d’argile, <strong>de</strong> sorte quen’importe quel fou pourra le renverser. ». Le fou est, dans cetessai, à la fois Moïse et le psychotique, comme dans une miseen abyme schizophrénique.Le Moïse <strong>de</strong> Michel Ange.PO 435NOTRE CONFRÈRE EST ATTEINT D’AFFECTIONPSYCHIATRIQUE, FAUT-IL LE DÉCLARER ?AIOUEZ K., BENHABILES S., HOUHAT N., BENATMANE T.CHU Mustapha, ALGER, ALGÉRIELe thème <strong>de</strong> « mé<strong>de</strong>cin mala<strong>de</strong> » et particulièrement le retentissement<strong>de</strong> la maladie sur son activité « peut-il exercer etcomment ? » est une réalité indiscutable et cela concerneaussi bien les affections organiques invalidantes que les conséquences<strong>de</strong> l’épuisement professionnel « burn-out » dontl’issue est incertaine, en passant par les conduites addictivesjusqu’enfin les affections psychiatiques, thématique <strong>de</strong> notresujet <strong>de</strong> discussion illustré par le cas d’un chirurgien, hospitaliséau sein du service <strong>de</strong> psychiatrie, souf<strong>fr</strong>ant <strong>de</strong> schizophrénie,une affection qui altère profondément les facultéscognitives c’est-à-dire le jugement, le raisonnement, la prise<strong>de</strong> décision médicale ou chirurgicale, le sens moral et l’éthique.Il est grand temps d’avoir un débat of<strong>fr</strong>ant matière à réflexionautour <strong>de</strong> certaines questions : Faut-il les déclarer ? Quelest leur <strong>de</strong>venir professionnel ? Comment les réhabiliter ?Quelle est l’alternative ?Le cas <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cins atteints d’affections psychiatriques soulèveplusieurs questions qui dérangent et agressent nos convictions,mais nous plaidons coupable car c’est volontaire.Notre responsabilité va vers les patients qui ont un droit fondamentalà une mé<strong>de</strong>cine <strong>de</strong> qualité et aussi vers les mé<strong>de</strong>cinsd’aujourd'hui et <strong>de</strong> <strong>de</strong>main dans leur exercice médical.Ceci requiert une déontologie active tournée vers les nôtresdans la difficulté, où con<strong>fr</strong>aternité prend son véritable sens.PO 436ORGANISATION DE PERSONNALITÉ :COMPARAISON ENTRE UNE ÉVALUATION CLINIQUEET UNE ÉCHELLE DE MESURE STANDARDISÉEDES MÉCANISMES DE DÉFENSEMICHAUD L. (1), DURIAUX S. (1), EPERON D. (1),ZECCA G. (2), DE ROTEN Y. (2), MICHEL L. (1),DESPLAND J.N. (1), BERNEY S. (1)(1) Centre <strong>de</strong> Consultation Psychiatrique et Psychothérapique,Département <strong>de</strong> Psychiatrie-CHUV, LAUSANNE, SUISSE(2) Institut <strong>de</strong> Psychologie, Université <strong>de</strong> Lausanne, LAU-SANNE, SUISSEIntroduction : Dans une conception structurelle <strong>de</strong> l’organisation<strong>de</strong> personnalité, le fonctionnement défensif, le <strong>de</strong>gréd’intégration <strong>de</strong> l’i<strong>de</strong>ntité et le rapport à la réalité sontconstitutifs du fonctionnement psychique (Bergeret, 1985 ;Kernberg, 1989). Dans la pratique <strong>de</strong> l’Intervention PsychodynamiqueBrève (IPB, Despland, Michel & <strong>de</strong> Roten, 2010),la prise en compte <strong>de</strong> l’organisation <strong>de</strong> personnalité contribueà la construction <strong>de</strong> l’hypothèse psychodynamique et à laformulation <strong>de</strong> cas nécessaires à la prise en charge psychothérapeutique.Objectif : Notre étu<strong>de</strong> compare l’évaluation clinique qualitative<strong>de</strong> l’organisation <strong>de</strong> personnalité, telle que pratiquée <strong>de</strong>manière usuelle dans l’IPB, avec une mesure quantitative <strong>de</strong>smécanismes <strong>de</strong> défense selon une métho<strong>de</strong> structurée etvalidée (DMRS, Perry, Guelfi, Despland & Hanin, 2006, pourla version <strong>fr</strong>ançaise, et P-DMRS, Berney et coll., 2009). Notreobjectif est d’interroger notre pratique clinique en étudiant le<strong>de</strong>gré <strong>de</strong> concordance entre ces <strong>de</strong>ux approches.Métho<strong>de</strong> : L’étu<strong>de</strong> porte sur 50 sujets investigués dans lecadre d’une consultation psychothérapeutique pour étudiants.Au terme du premier entretien, les cliniciens remplissentun questionnaire ad hoc, développé pour le besoin <strong>de</strong>l’étu<strong>de</strong>, portant sur les mécanismes <strong>de</strong> défense (présents/absents),l’i<strong>de</strong>ntité (intégrée/diffuse) ainsi quel’épreuve <strong>de</strong> réalité (conservée/perdue). De manière paral-170

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