13.07.2015 Views

Congrès de - Free.fr

Congrès de - Free.fr

Congrès de - Free.fr

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

10 e <strong>Congrès</strong> <strong>de</strong> l’EncéphaleIntroduction : La consommation <strong>de</strong> cannabis est reconnuecomme un facteur <strong>de</strong> risque <strong>de</strong> survenue <strong>de</strong> troubles schizophréniques.But du travail : Évaluer l’impact <strong>de</strong> la consommation du cannabissur la précocité <strong>de</strong> survenue <strong>de</strong>s prodromes psychotiquesd’une schizophrénie.Méthodologie : Il s’agit d’une étu<strong>de</strong> rétrospective incluant <strong>de</strong>spatients (es) souf<strong>fr</strong>ant <strong>de</strong> schizophrénie ayant été hospitalisésdans le service <strong>de</strong> psychiatrie « A » <strong>de</strong> l’hôpital Razi entrejanvier 2006 et octobre 2011.Les patients ont été répartis en <strong>de</strong>ux groupes :Groupe 1 : les patients ayant consommé du cannabis avantla survenue <strong>de</strong> leur premier épiso<strong>de</strong> psychotique (PEP).Groupe 2 : les patients suivis pour schizophrénie n’ayantjamais consommé du cannabis.Résultats : Cent soixante et onze patients souf<strong>fr</strong>ant <strong>de</strong>schizophrénie ont été colligés ; composés <strong>de</strong> 102 homes et69 femmes. L’âge moyen est <strong>de</strong> 32 ans. Quarante-cinqpatients avaient consommé du cannabis avant la survenue<strong>de</strong> leurs PEP et 126 patients n’ont jamais consommé <strong>de</strong> cannabis.Les patients consommateurs <strong>de</strong> cannabis étaient plusjeunes que les non consommateurs lors <strong>de</strong> leur PEP (5 ans<strong>de</strong> différence).Conclusion : Les résultats <strong>de</strong> notre étu<strong>de</strong> concor<strong>de</strong>nt bienavec ceux <strong>de</strong> la littérature (Veen et al. 2005).PO 146ÉPISODE PSYCHOTIQUE AIGU EN DÉTENTIONCHARFI DERBEL S., HADJ SALEM M., MAAMRI A.,ELLOUMI H., BEN ASSI W., GHARBI M., CHEOUR M.Hôpital Razi, TUNIS, TUNISIEIntroduction : Le milieu carcéral réalise un cadre <strong>de</strong> vie inhabituelcontraire aux exigences fondamentales <strong>de</strong> l’homme. Eneffet, il peut révéler, amplifier <strong>de</strong>s dysfonctionnements ou <strong>de</strong>stroubles psychiques préexistants voire même en déclencher.Objectif : Évaluer la prévalence <strong>de</strong>s épiso<strong>de</strong>s psychotiquesaigus inauguraux survenant en milieu pénitentiaire et dégagerles caractéristiques socio-démographiques et cliniques<strong>de</strong> ces patients.Matériel et métho<strong>de</strong>s : Nous avons mené une étu<strong>de</strong> rétrospective<strong>de</strong>scriptive qui a porté sur les patients détenus transféréspour soins et dont le diagnostic retenu était « épiso<strong>de</strong>psychotique aigu inaugural », hospitalisés dans le service <strong>de</strong>psychiatrie légale Razi entre janvier 2003 et avril 2011.Résultats : Notre échantillon a comporté 35 patients dont 9répondaient au diagnostic, l’âge allait <strong>de</strong> 18 à 35 ans avec unemoyenne <strong>de</strong> 25 ans. Tous les patients <strong>de</strong> notre échantillonétaient célibataires ; 44,4 % étaient sans profession, 44,44 %étaient journaliers. 1,11 % étaient <strong>de</strong>s cadres. Les antécé<strong>de</strong>ntsjudiciaires étaient retrouvés dans 55,55 %. La consommation<strong>de</strong> cannabis a été notée dans 44,44 %. Un trouble <strong>de</strong> la personnalitéa été retrouvé dans 44 %, surtout <strong>de</strong> type anti-social.Le tableau psychotique était dominé par un syndrome délirant.Les thèmes les plus retrouvés étaient la persécution, lapossession et l’ensorcellement avec mécanisme principalementhallucinatoire auditif.PO 147VÉCU DE LA PRISE DE POIDS CHEZLES SCHIZOPHRÈNESOUTARAHOUT M., TAIBI H., AZOUZI N., SABIR M.,OUANASS A.Hôpital Ar-Razi Chu Inb Sina, SALÉ, MAROCLa sé<strong>de</strong>ntarité et les psychotropes favorisent le surpoids chezles patients schizophrènes. Cette prise <strong>de</strong> poids peut aggraverla perception du corps chez ces patients et conduire à<strong>de</strong>s troubles du comportement alimentaire et autres conséquencespsychiatriques. L’objectif <strong>de</strong> ce travail est <strong>de</strong> dégagerles caractéristiques démographiques et anthropométriques<strong>de</strong>s patients schizophrènes <strong>de</strong> 18 à 65 ans, ensurcharge pondérale, hospitalisés à l’hôpital Ar-Razi <strong>de</strong> Salé.Outre la détermination <strong>de</strong>s facteurs <strong>de</strong> favorisants la prise<strong>de</strong> poids, la perception <strong>de</strong>s dimensions corporelles à l’ai<strong>de</strong>d’un questionnaire.PO 148VIOLENCE SUBIE PAR LES PATIENTES SOUFFRANTDE SCHIZOPHRÉNIEBEN MARIEM H. (1), ZALILA H. (1), KHELIFA E. (1),MINIAOUI S. (2), BOUSSETTA A. (1)(1) Service <strong>de</strong> psychiatrie « D » Hôpital Razi, MANNOUBA,TUNISIE(2) Service <strong>de</strong> psychiatrie « A » Hôpital Razi, MANNOUBA,TUNISIELa littérature scientifique est riche pour appuyer l’idée que lapathologie mentale, notamment la schizophrénie, est un facteur<strong>de</strong> risque majeur <strong>de</strong> comportements agressifs ou violents.Mais peu d’étu<strong>de</strong>s parlent <strong>de</strong> la violence subie par lespatients souf<strong>fr</strong>ant <strong>de</strong> schizophrénie notamment les femmes.Les objectifs <strong>de</strong> notre étu<strong>de</strong> étaient d’étudier la prévalence<strong>de</strong> la violence dans une population hospitalière <strong>de</strong> patientessuivies pour schizophrénie et <strong>de</strong> décrire leurs caractéristiquessocio-démographiques et cliniques.Il s’agissait d’une enquête rétrospective portant sur lespatientes qui ont été hospitalisées au moins une fois au service<strong>de</strong> psychiatrie D <strong>de</strong> l’hôpital Razi du 1 er janvier 2011 au15 octobre 2011 et chez qui le diagnostic <strong>de</strong> schizophréniea été retenu selon les critères du DSM IV.Notre étu<strong>de</strong> a concerné 108 patientes.La prévalence <strong>de</strong> la violence était <strong>de</strong> 57,4 % (N = 62).L’âge moyen était <strong>de</strong> 38,6 ans. La majorité <strong>de</strong>s patientesétaient mariées (38,7 %) et sans profession (73,9 %). Ils’agissait d’une forme indifférenciée <strong>de</strong> la schizophrénie dans69,6 % <strong>de</strong>s cas, d’une forme paranoï<strong>de</strong> dans 17,4 % <strong>de</strong>s cas.Une tendance agressive ou impulsive a été notée chez77,4 % <strong>de</strong>s patientes.La violence subie par les patientes était psychologique dans87,1 % <strong>de</strong>s cas, physique dans 41,9 % <strong>de</strong>s cas et sexuelledans 3,2 % <strong>de</strong>s cas.Cette violence était causée par l’un <strong>de</strong>s parents dans 22,6 %<strong>de</strong>s cas, par le conjoint dans 45,2 % <strong>de</strong>s cas et par la <strong>fr</strong>atriedans 29 % <strong>de</strong>s cas.68

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!