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Congrès de - Free.fr

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PostersLe rôle d’une diminution <strong>de</strong> l’activité du système GABAergiquedans l’hyperexcitabilité du sevrage est connu <strong>de</strong>puislongtemps.Nous avons mené une revue critique <strong>de</strong> la littérature <strong>de</strong> langueanglaise et <strong>fr</strong>ançaise en utilisant les mots clés suivants(alcoolo-dépendance, baclofène, sevrage).Après une phase <strong>de</strong> lecture, nous avons procédé à la sélectionsur <strong>de</strong>s critères <strong>de</strong> pertinence <strong>de</strong>s articles éligibles pournotre revue.Les étu<strong>de</strong>s les plus anciennes sont partagées quant à l’efficacitédu baclofène pour prévenir les complications dusevrage d’alcool chez l’animal.D’autres étaient en faveur d’une efficacité du baclofène pourdiminuer l’anxiété et les autres signes du sevrage d’alcoolchez les rats rendus alcoolo-dépendants.Plusieurs étu<strong>de</strong>s se sont attachées à rechercher une diminutiondu syndrome <strong>de</strong> sevrage d’alcool sous baclofène.Si quelques étu<strong>de</strong>s très préliminaires évoquent une efficacitédu baclofène pour prévenir voire traiter le syndrome <strong>de</strong>sevrage alcoolique ou <strong>de</strong>s opiacés, il n’y a guère d’étu<strong>de</strong>soli<strong>de</strong> sur ce point. Il convient, en particulier, <strong>de</strong> démontrerson apport par rapport aux benzodiazépines qui sont actuellementles produits <strong>de</strong> référence.PO 244ÉTUDE DES LIENS ENTRE IDÉATIONS SUICIDAIRESET IMPULSIVITÉ CHEZ DES PATIENTS ADMISAUX URGENCES POUR DES TROUBLES LIÉSÀ LA CONSOMMATION D’ALCOOLMARFAING F. (1), CHALMETON M. (1), CHAKROUN N. (1),GENESTE J. (2), CHARPEAUD T. (2), ARNAUD B. (2),PEREIRA B. (2), TEISSEDRE F. (1), IZAUTE M. (1),SCHMIDT J. (2), BROUSSE G. (2)(1) Clermont Université Blaise Pascal CNRS, UMR,6024 LAPSCO, CLERMONT-FERRAND, FRANCE(2) CHU Clermont-Ferrand, CLERMONT-FERRAND, FRANCEIntroduction : Les idéations suicidaires sont le facteur <strong>de</strong> risquele plus important <strong>de</strong>s comportements suicidaires et sonttrès répandues chez les individus qui souf<strong>fr</strong>ent d’un troublelié à l’alcool (TLA) (abus ou dépendance) (1). L’impulsivitéqui est fortement impliquée dans le comportement suicidairefaciliterait la mise en acte d’idées suicidaires (2).Objectif : Nous avons souhaité montrer que la présenced’idéations suicidaires <strong>de</strong> désespoir et <strong>de</strong> détresse psychologiqueserait plus importante chez les patients alcoolodépendantsque les abuseurs et étudier la relation entre lesidéations suicidaires et l’impulsivité (trait et immédiate) chez<strong>de</strong>s patients présentant un TLA.Métho<strong>de</strong> : 102 patients admis aux urgences du CHU <strong>de</strong>Clermont-Ferrand pour <strong>de</strong>s troubles liés à l’alcool (15 abuseurset 87 dépendants, MINI) ont été inclus. La détresse psychologique,les symptômes dépressifs, le désespoir et les idéationssuicidaires étaient respectivement évalués à l’ai<strong>de</strong> l’échelle K6,l’inventaire <strong>de</strong> dépression <strong>de</strong> Beck (BDI-13), l’échelle <strong>de</strong> désespoir<strong>de</strong> Beck et la Suici<strong>de</strong> Scale I<strong>de</strong>ation <strong>de</strong> Beck. L’impulsivitétrait et état étaient évalués à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong>s échelles d’impulsivité<strong>de</strong> Van <strong>de</strong>r Lin<strong>de</strong>n (UPPS), <strong>de</strong> Barrat (BIS) et <strong>de</strong> Bechara (IGT).Résultats : Les patients dépendants à l’alcool présententsignificativement davantage <strong>de</strong> symptômes dépressifs(p < .001), <strong>de</strong> désespoir (p < .05) et <strong>de</strong> détresse psychologique(p < .05) que les abuseurs. D’autre part, nos résultatsmontrent que les patients impulsifs « traits » présentent plus<strong>fr</strong>équemment <strong>de</strong>s idées suicidaires que les non impulsifs(p < 0,01 pour la BIS et l’UPPS). En revanche, nos résultatsn’indiquent pas <strong>de</strong> différence significative entre les groupesabuseurs et dépendants sur les idéations suicidaires(p > 0,05).Conclusion : L’évaluation <strong>de</strong> la dysthymie et du potentiel suicidairechez les personnes ayant <strong>de</strong>s TLA est essentiel.L’impulsivité doit être évaluée.Références1. Cottler, L. B., Campbell, W., Krishna, V. A., Cunningham-Williams,R. M. & Abdallah, A. B. Predictors of high rates of suicidal i<strong>de</strong>ationamong drug users. Journal of Nervous and Mental Disease 2005193 : 431-437.2. Mann, J., Waternaux, C., Haas, G.L. & Malone, K.M. Toward a clinicalmo<strong>de</strong>l of suicidal behavior in psychiatric patients. Am J Psychiatry1999 156 : 181-189.PO 245LES CONDUITES D’AUTOMUTILATION :LA SOUFFRANCE DE L’ÂME QUI PASSE PARLE CORPSBEN AMMAR H., CHIHANI R., ZALILA H., BOUSSETTA A.Hôpital Razi, MANNOUBA, TUNISIEL’automutilation est un phénomène peu étudié dans notresociété, il s’agit en fait d’un sujet tabou et il est difficile <strong>de</strong>comprendre pourquoi une personne porte atteinte à son proprecorps.À travers les récits <strong>de</strong> 30 patients suivis en psychiatrie ets’automutilant nous avons été en mesure <strong>de</strong> comprendre lesraisons <strong>de</strong> ce geste et comment il peut-être considéré commeun mo<strong>de</strong> d’adaptation.Un questionnaire explorant les données socio-démographiqueset cliniques ainsi que l’acte d’automutilation et sescaractéristiques a été rempli pour chaque patient. L’analyse<strong>de</strong>s données a été réalisée à l’ai<strong>de</strong> du logiciel SPSS.Notre échantillon était exclusivement <strong>de</strong> sexe masculin d’âgemoyen 27 ans. Des conduites addictives étaient associéesdans 70 % <strong>de</strong>s cas. Les répon<strong>de</strong>urs avaient tous un vécudouloureux et le geste d’automutilation faisait suite à unesouf<strong>fr</strong>ance extrême. 83 % <strong>de</strong>s sujets rencontrés ont toujoursété discrets sur leur comportement d’automutilation. Les raisons<strong>de</strong> cet acte sont nombreuses et se comprennent à traversl’histoire <strong>de</strong> chaque individu. Plusieurs réponses ont étésoulevées : l’agression, la fuite dans la douleur, le substitut<strong>de</strong> langage, la manipulation <strong>de</strong> l’environnement ou un mo<strong>de</strong>d’adaptation, tout comme l’abus <strong>de</strong> drogue ou d’alcool. Laperception <strong>de</strong> ces personnes à leur environnement est presquetoujours négative. Paradoxalement, l’automutilation leurpermet <strong>de</strong> vivre <strong>de</strong>s sentiments positifs. Ceci ouvre la voie à<strong>de</strong>s approches d’interventions sociales.Troubles ducomportement101

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