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Congrès de - Free.fr

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10 e <strong>Congrès</strong> <strong>de</strong> l’EncéphaleIntroduction : Les potentiels évoqués cognitifs pourraientapporter <strong>de</strong>s arguments diagnostic et pronostic et ai<strong>de</strong>r à ladécision et au suivi thérapeutique chez les patients souf<strong>fr</strong>ant<strong>de</strong> pathologies psychiatriques. Ces explorations permettraienten effet d’observer le fonctionnement cognitif <strong>de</strong>spatients au plus près <strong>de</strong> leur physiologie cérébrale, d’avoirune approche moins indirecte et plus af<strong>fr</strong>anchie <strong>de</strong>s questionsd’intersubjectivité et, en complément <strong>de</strong> l’EEG, d’évaluerles effets iatrogènes <strong>de</strong>s neuroleptiques, ce que les batteriesneuropsychologiques classiques ne permettent pas.Objectif : Choisir une batterie d’examens <strong>de</strong> neurophysiologiepermettant : 1) l’obtention d’un rapport signal sur bruit <strong>de</strong> qualitéafin d’obtenir <strong>de</strong>s résultats interprétables individuellement(et secondairement à <strong>de</strong>s fins <strong>de</strong> recherche), et 2) la créationun compte-rendu rapi<strong>de</strong>, accessible et d’intérêt pour le clinicienpermettant d’adapter au mieux la prise en charge du patient.Résultats : Parmi les différents potentiels évoqués cognitifsexistants, certains semblent prévaloir quant à à leur utilité.Une batterie d’examens type évaluerait ainsi le filtrage sensorielavec la P50, la mobilisation attentionnelle avec la P300,l’accès sémantique avec la N400, les processus d’anticipationet <strong>de</strong> préparation motrice avec la Variation <strong>de</strong> ContingenteNégative et l’analyse <strong>de</strong>s temps <strong>de</strong> réaction avec P300,N400 et VCN confondus.Discussions et perspectives : Les conditions <strong>de</strong> mise enœuvre et <strong>de</strong> passation <strong>de</strong> tels examens (immobilité, contrôle<strong>de</strong>s mouvements oculaires) sont discutées pour la mise enroutine clinique <strong>de</strong> cette batterie d’examens <strong>de</strong> potentielsévoqués cognitifs dans une unité fonctionnelle dédiée à l’intérieurd’un pôle <strong>de</strong> psychiatrie universitaire. De plus l’interprétation<strong>de</strong>s résultats <strong>de</strong> ces examens difficile et austère pourun clinicien non familier avec la discipline sera évaluée, afin<strong>de</strong> créer une sémiologie neurophysiologique permettant <strong>de</strong>définir <strong>de</strong>s marqueurs d’état, <strong>de</strong> trait, <strong>de</strong> pronostic et d’indicationthérapeutique pour les pathologies psychiatriques.PO 425LA COGNITION DANS LA SCHIZOPHRÉNIEET LE TROUBLE BIPOLAIRE : LE VIEILLISSEMENTA-T-IL LE MÊME EFFET DANS CES DEUXPATHOLOGIES ?DELMAS C. (1), VALLÉE L. (2), OPOLCZYNSKI G. (2),COIGNARD C. (2), GABRIELLI C. (2), WALLACH C. (2),HANNEQUIN D. (3), BRETEL F. (2), BOURGEOIS V. (2),HAOUZIR S. (2), CAMPION D. (4), GUILLIN O. (1)(1) Unité INSERM U614, Service <strong>de</strong> Psychiatrie, Pôle RouenRive Droite, Centre Hospitalier du Rouvray, ROUEN, FRANCE(2) Service <strong>de</strong> Psychiatrie, Pôle Rouen Rive Droite, Centre Hospitalierdu Rouvray, ROUEN, FRANCE(3) Unité INSERM U614, Service <strong>de</strong> Neurologie, CHU RouenIFRMP, ROUEN, FRANCE(4) Unité INSERM U614, ROUEN, FRANCEObjectif : Des troubles cognitifs sont présents dans la schizophrénieet <strong>de</strong> façon moins importante dans le trouble bipolaire.Les avancées récentes en neurocognition et plus globalementen neurosciences vont dans le sens d’un continuumentre les <strong>de</strong>ux troubles. Le but <strong>de</strong> notre étu<strong>de</strong> était <strong>de</strong> comparerles fonctions neurocognitives d’une population jeune,âgée <strong>de</strong> 20 à 35 ans et d’une population plus âgée, <strong>de</strong> 50 à65 ans, souf<strong>fr</strong>ant <strong>de</strong> trouble bipolaire ou <strong>de</strong> schizophrénieselon les critères du DSM IV-TR et <strong>de</strong> déterminer s’il existaitun effet <strong>de</strong> l’âge différent sur les performances cognitivesdans ces <strong>de</strong>ux troubles.Métho<strong>de</strong> : Soixante-six patients ont été inclus dans l’étu<strong>de</strong>dont 14 sujets schizophrènes jeunes, 16 schizophrènesâgés, 13 bipolaires jeunes et 23 bipolaires âgés.Résultats : Dans notre échantillon, les patients schizophrènesont <strong>de</strong>s résultats plus faibles que les patients du mêmeâge souf<strong>fr</strong>ant <strong>de</strong> trouble bipolaire pour le MMSE, le test <strong>de</strong>l’horloge, la figure <strong>de</strong> Rey, le Trail Making Test partie B, laBREF, le test <strong>de</strong>s cartes <strong>de</strong> Wisconsin partie catégorie et letest <strong>de</strong> dénomination DO80. L’effet <strong>de</strong> l’âge sur les performancesétait plus important dans la schizophrénie que dansle trouble bipolaire en ce qui concerne les résultats au MMSE,à la partie B du Trail Making Test (temps et nombre d’erreurs)et en ce qui concerne le test <strong>de</strong>s cartes <strong>de</strong> Wisconsin partiecatégorie.Conclusion : Le vieillissement pourrait avoir <strong>de</strong>s conséquencesplus importantes dans la schizophrénie que dans le troublebipolaire.PO 426LIEN ENTRE SANTÉ MENTALE ET MATURITÉDES STYLES DE DÉFENSEBEN AICHA H., KHAMMOUMA S., BEN MAHMOUD I.,HADJ AMMAR M., NASR M.EPS-Mahdia, MAHDIA, TUNISIEParmi les outils à auto-administration évaluant les mécanismes<strong>de</strong> défense (MD) figure en premier, le Defense StyleQuestionnaire à 40 items (DSQ-40) d’usage très courant etconsidéré comme l’un <strong>de</strong>s instruments <strong>de</strong> référence enrecherche clinique. L’objectif <strong>de</strong> ce travail était d’étudier lelien entre la santé mentale et la maturité <strong>de</strong>s styles défensifs.C’est une étu<strong>de</strong> transversale réalisée durant un mois en<strong>de</strong>hors <strong>de</strong> la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> passation d’épreuves <strong>de</strong> performanceauprès <strong>de</strong> 136 étudiants en 5 e année <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine.Ont été complétés une fiche préétablie <strong>de</strong> six items explorant<strong>de</strong>s données générales, le DSQ-40 dans sa version en arabequi évalue les dérivés conscients <strong>de</strong>s MD regroupés en troisstyles : mature, névrotique et immature et le Général HealthQuestionnaire <strong>de</strong> Goldberg à 30 items (GHQ-30) dans sa versionvalidée en arabe qui est conçu pour dépister la morbiditépsychiatrique dite « mineure » en situant le répondant grâceà une valeur seuil <strong>de</strong> six dans l’un <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux Niveaux Symptomatiques(NS) : NS 1 (Score au GHQ ≤ 6) – basse symptomatologie« non-cas » ou NS 2 (Score au GHQ > 6) – hautesymptomatologie « cas probables ».La mesure <strong>de</strong> la santé mentale a révélé un NS 2 chez 25,7 %<strong>de</strong>s étudiants. L’évaluation au DSQ-40 a montré que 47,8 % <strong>de</strong>sétudiants utilisaient le style mature. L’analyse a permis d’établirune concordance statistiquement significative entre le NS 2 et lestyle immature avec un coefficient Kappa <strong>de</strong> 0,72 et p < 0,01.En effet, parmi 74,3 % <strong>de</strong>s étudiants ayant un NS 1 , uniquement0,7 % utilisaient le style immature, par contre, parmi 25,7 % <strong>de</strong>ceux ayant un NS 2 , 16,9 % utilisaient le style immature.166

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