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Congrès de - Free.fr

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10 e <strong>Congrès</strong> <strong>de</strong> l’Encéphalepatients sous corticothérapie. Certaines étu<strong>de</strong>s étudientl’intérêt <strong>de</strong>s inhibiteurs <strong>de</strong> la recapture <strong>de</strong> la sérotonine. Lesposologies doivent être adaptées au cas par cas et la rapiditéd’amélioration est très variable.En conclusion, nous rappelons l’importance <strong>de</strong> dépister précocementles tableaux <strong>de</strong> psychoses cortico-induites etd’informer les patients et leur entourage <strong>de</strong>s risques d’effetsindésirables psychiques <strong>de</strong>s stéroï<strong>de</strong>s.PO 319MANIFESTATIONS PSYCHIATRIQUES DU DÉFICITEN VITAMINE B12 : À PROPOS D’UN CASELLINI S., ELLOUZE F., BEN HOUIDI A., OUANES S.,BEN ABLA T., MRAD M.F.Hôpital psychiatrique Razi, TUNIS, TUNISIEUn cas <strong>de</strong> manifestations psychiatriques d’un déficit en vitamineB12 <strong>de</strong> découverte tardive chez une femme <strong>de</strong> 40 ansavec disparition <strong>de</strong> seulement quelques symptômes suite à lasuppplémentation vitaminique B12 a été le sujet <strong>de</strong> notre discussion.Des signes neurologiques ont été aussi mis en évi<strong>de</strong>nce.L’évolution sous traitement par l’administration <strong>de</strong> vitamineB12 parentérale était partiellement favorable. Il s’agitd’une pathologie qui reste souvent méconnue voire inexplorée,essentiellement en raison <strong>de</strong> ses manifestations cliniques <strong>fr</strong>ustes.Sa gravité potentielle est en rapport avec ses éventuellescomplications, en particulier neuro-psychiatriques. De nombreusesobservations cliniques, ainsi que <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s menéessur ce sujet, ont été rapportées dans la littérature.PO 320COMORBIDITÉS SOMATIQUES CHEZ LES PATIENTSHOSPITALISÉS DANS UN SERVICE DE PSYCHIATRIEDE L’ADULTE : ÉTUDE PROSPECTIVE SUR 24 MOISBARRIMI M., HLAL H., RAMMOUZ I., AALOUANE R.CHU Hassan II, FÈS, MAROCLa problématique <strong>de</strong> la prise en charge somatique <strong>de</strong> patientssouf<strong>fr</strong>ants d’affections psychiatriques constitue aujourd’huiun enjeu important dans la prise en charge globale <strong>de</strong> cespatients.Cette comorbidité péjore le pronostic pour ces <strong>de</strong>ux types <strong>de</strong>pathologies, rend plus complexe la prise en charge thérapeutiqueet retentit sur le pronostic vital.Nous nous sommes appuyés dans ce travail sur l’expériencedu service <strong>de</strong> psychiatrie au CHU Hassan II <strong>de</strong> Fès, dans lebut d’avoir un aperçu sur la nature <strong>de</strong>s pathologies organiquesobservés en milieu psychiatrique et décrire les difficultésrencontrées en matière du diagnostic et <strong>de</strong> prise encharge <strong>de</strong> ces comorbidités organiques.Patients et métho<strong>de</strong>s : C’est une étu<strong>de</strong> portant sur lespatients consultant aux urgences psychiatriques ou hospitalisésau service <strong>de</strong> psychiatrie, puis transférés pour avis auxservices médico-chirurgicaux du CHU <strong>de</strong> Fès, sur unepério<strong>de</strong> <strong>de</strong> 24 mois du janvier 2010 au décembre 2011.L’abord somatique <strong>de</strong>s patients a été basé sur un entretienpsychiatrique avec un examen clinique complet, par la suitele patient est adressé à l’un <strong>de</strong>s services médico-chirurgicauxdu CHU pour avis spécialisé.Le recueil <strong>de</strong>s informations a été effectué sur une fiche <strong>de</strong>renseignements cliniques standards comportant 23 items :Éléments socio-démographiques, éléments cliniques psychiatriques,motif <strong>de</strong> consultation spécialisée, diagnosticsomatique retrouvé, prise en charge et évolution.Résultats : Sur une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> 22 mois, allant du janvier 2010à octobre 2011, 70 patients ont été inclus dans cette étu<strong>de</strong>.Les motifs <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d’avis auprès <strong>de</strong>s services médicochirurgicauxétaient : la suspicion d’une cause organiquedans 33 % <strong>de</strong>s cas, la présence d’un signe d’appel organiquedans 27 % <strong>de</strong>s cas et la présence d’un syndrome confusionneldans 12 % <strong>de</strong>s cas. Les services médicaux-chirurgicauxles plus sollicités étaient : les urgences dans 35 % <strong>de</strong>s cas,suivi par la neurologie dans 23 % <strong>de</strong>s cas. La nature <strong>de</strong> lacomorbidité somatique observée était : association fortuitedans 34 % <strong>de</strong>s cas, effets secondaires <strong>de</strong>s psychotropesdans 20 % <strong>de</strong>s cas et manifestations psychiatriques révélantune pathologie organique dans 16 % <strong>de</strong>s cas. Le reste <strong>de</strong>srésultats à 24 mois est en cours.PO 321UN SYNDROME DE CONVERSION BIEN TRADUITGILQUIN A.F., SARAVANE D.EPS <strong>de</strong> Ville-Evrard, NEUILLY-SUR-MARNE, FRANCEUne patiente <strong>de</strong> 37 ans est hospitalisée pour incurie totale(juin 2011) et alitement prolongé, dans un contexte <strong>de</strong> douleurslombaires et sciatiques gauches persistantes, rapportéesà une hernie discale L4-L5 (avec suivi neurochirurgical,infiltrations locales et traitement anti-inflammatoire per os).Les antécé<strong>de</strong>nts psychiatriques sont constitués d’un trouble<strong>de</strong> la personnalité histrionique sévère, avec tentatives <strong>de</strong> suici<strong>de</strong>multiples.L’examen neurologique d’entrée relève un trajet douloureuxhyperalgique L5 gauche, sans anesthésie en selle, note uneimportante répercussion <strong>de</strong> la douleur sur la motricité <strong>de</strong>smembres inférieurs, sans systématisation ni précision possibledu déficit, et la présence d’une incontinence mixte.Un nouvel avis neurochirurgical évoque les antécé<strong>de</strong>ntspléomorphes <strong>de</strong> l’intéressée : épiso<strong>de</strong>s <strong>de</strong> somatisation,admissions antérieures multiples aux urgences, symptomatologieneurologique fluctuante, non systématisée, et discordanceabsolue entre l’examen clinique et les résultats <strong>de</strong>l’imagerie, l’événement actuel étant alors considéré commeun « syndrome <strong>de</strong> conversion grave ». Un accompagnement<strong>de</strong> la patiente dans sa « régression » est proposé par les soignantsqui, face à l’échec, développent un contre-transfertparticulièrement négatif.L’apparition en quinze jours d’un syndrome pyramidal <strong>de</strong>squatre membres : signe <strong>de</strong> Babinski et trépidation épileptoï<strong>de</strong>du pied gauche, paraparésie progressive <strong>de</strong>s membres supérieurs(déficit <strong>de</strong> la préhension) impose, malgré <strong>de</strong> nouvellesdivergences d’opinion, une IRM cervicale qui visualise unevolumineuse hernie discale C4-C5 (hypersignal médullaireT2 en regard), suivie d’une décompression neurochirurgicalepuis d’une rééducation encore en cours. La récupération <strong>de</strong>128

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