13.07.2015 Views

Congrès de - Free.fr

Congrès de - Free.fr

Congrès de - Free.fr

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Posterscaractéristiques communes : survenue précoce et caractèrerépétitif du comportement. Ces <strong>de</strong>ux concepts se différencientnéanmoins par l’intention suicidaire, absente en casd’automutilation. Ainsi le psychiatre doit être plus vigilantchez <strong>de</strong>s patients souf<strong>fr</strong>ant <strong>de</strong> personnalité bor<strong>de</strong>rline avec<strong>de</strong>s antécé<strong>de</strong>nts communs <strong>de</strong> tentatives <strong>de</strong> suici<strong>de</strong> et d’automutilationsrépétées, car ces patients sous-estiment le potentiellétal <strong>de</strong> leur comportement auto agressif.PO 266IMPULSIVITÉ DANS LE TROUBLEDE LA PERSONNALITÉ BORDERLINEET LE TROUBLE BIPOLAIRE :DIFFÉRENCES ET SIMILITUDESKOLLY S., KRAMER U., MARQUET P.Centre Hospitalier Universitaire Vaudois (CHUV), LAUSANNE,SUISSELa distinction entre un trouble bipolaire et un trouble <strong>de</strong> lapersonnalité bor<strong>de</strong>rline est souvent source <strong>de</strong> controverses.L’établissement du diagnostic est rendu difficile par la présence<strong>de</strong> symptômes communs aux <strong>de</strong>ux troubles, commel’instabilité affective ou l’impulsivité. Il a été démontré quel’impulsivité était plus marquée chez <strong>de</strong>s patients bipolairesque chez <strong>de</strong>s sujets contrôles, aussi bien en phase maniaquequ’en phase euthymique. Dans le trouble <strong>de</strong> la personnalitébor<strong>de</strong>rline, l’impulsivité joue un rôle central et constitue unecaractéristique du trouble. Afin <strong>de</strong> faciliter l’établissement dudiagnostic, il pourrait être utile d’i<strong>de</strong>ntifier les éventuelles différencesd’impulsivité entre ces <strong>de</strong>ux troubles. Des différencespourraient être retrouvées en termes <strong>de</strong> nature <strong>de</strong> l’impulsivité,d’intensité <strong>de</strong> l’impulsivité, <strong>de</strong> <strong>fr</strong>équence <strong>de</strong>s actesimpulsifs par exemple. Pour tenter <strong>de</strong> répondre à ces questions,nous proposons <strong>de</strong> passer en revue la littérature surle sujet et <strong>de</strong> rendre compte <strong>de</strong>s caractéristiques <strong>de</strong> l’impulsivitédu trouble <strong>de</strong> la personnalité bor<strong>de</strong>rline et du troublebipolaire. La mise en perspective permettra <strong>de</strong> relever lessimilitu<strong>de</strong>s et les différences concernant ces <strong>de</strong>ux groupes<strong>de</strong> patients.PO 267LIENS ENTRE DIMENSIONS SCHIZOTYPIQUESET CRÉATIVITÉ CHEZ LES APPARENTESDE PREMIER DEGRÉ DE PATIENTS PSYCHOTIQUESLAHMAR M.A., LTAIEF L., MECHRI A., GAHA L.CHU Fattouma Bourguiba, MONASTIR, TUNISIEIntroduction : Les relations entre créativité et pathologie mentaleont été beaucoup discutées. Une <strong>de</strong>s pistes exploréesest la personnalité schizotypique. Celle-ci représenterait à lafois un terrain <strong>de</strong> prédisposition à la créativité et aux psychoses.L’objectif <strong>de</strong> notre étu<strong>de</strong> était d’explorer les relations entreschizotypie et créativité dans un groupe d’apparentés <strong>de</strong>spatients psychotiques.Sujets et métho<strong>de</strong> : 51 apparentés <strong>de</strong> premier <strong>de</strong>gré <strong>de</strong>spatients schizophrènes et bipolaires I (28 hommes et23 femmes, d’âge moyen <strong>de</strong> 38,8 ± 12,9 ans) ont été recrutés.Chaque participant a passé le questionnaire <strong>de</strong> personnalitéschizotypique et l’épreuve 7 <strong>de</strong> la forme A du test <strong>de</strong>pensée créative <strong>de</strong> Torrance.Résultats : Le score total moyen <strong>de</strong> schizotypie était <strong>de</strong>19,8 ± 12,4 et le score total moyen <strong>de</strong> créativité était <strong>de</strong>20,4 ± 10,9. Une corrélation positive a été trouvée entre lesscores <strong>de</strong> schizotypie et <strong>de</strong> créativité, qui a concerné à la foisles scores totaux (r = 0,862, p < 0,001) et les scores <strong>de</strong>s différentesdimensions <strong>de</strong> la schizotypie. Toutefois, au-<strong>de</strong>là duscore seuil <strong>de</strong> 30, ces corrélations n’étaient plus constatées.Conclusion : Nos résultats suggèrent l’existence d’une relationcomplexe entre schizotypie et créativité. Cette relationd’abord positive s’atténue par la suite semblant ainsi obéir àune « loi <strong>de</strong> seuil ».PO 268L’UN STABLE, L’AUTRE MOINSLETANG E.Centre Marcel Foucault, MONTPELLIER, FRANCEUn changement <strong>de</strong> lieu <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nce et d’exercice professionnel<strong>de</strong> Nantes à Montpellier nous con<strong>fr</strong>onte <strong>de</strong>puis 5 ansà une inflation du diagnostic d’hyperactivité assorti d’uneprescription médicamenteuse <strong>de</strong> méthylphénidate.Formé à la pédopsychiatrie au début <strong>de</strong>s années 1980 oùl’on parlait encore d’enfant instable, nous retenons désormaisle terme d’enfant perturbateur.En étayant notre réflexion sur <strong>de</strong>s exemples cliniques extraitsd’une pratique en secteur <strong>de</strong> pédopsychiatrie puis en ITEPet en CMPP, nous proposons une approche critique <strong>de</strong> la« nouvelle économie psychique » <strong>de</strong> C. Melman qui vise àsituer la prise en charge <strong>de</strong> l’enfant du côté d’un « retour <strong>de</strong>la figure paternelle autoritaire ».Si la prescription médicamenteuse s’avère parfois utile, ellene nous semble jamais suffisante car l’enfant qui s’agite souf<strong>fr</strong>esurtout d’un « complexe <strong>de</strong> déprivation » (Winnicott) quinécessite, <strong>de</strong> la part du thérapeute, une attitu<strong>de</strong> bienveillanteet contenante, donc appuyée bien davantage sur <strong>de</strong>s valeursmaternelles.PO 269LA PHOTO-ÉLICITATION :DÉFINITION ET UTILISATION EN RECHERCHE CHEZL’ADOLESCENT. L’EXEMPLE DE QUALIGRAMHLACHAL J. (1), MORO M.R. (2), REVAH-LEVY A. (2)(1) CHU, CLERMONT-FERRAND, FRANCE(2) INSERM U669/Maison <strong>de</strong>s Adolescents, Hôpital Cochin,PARIS, FRANCEQUALIGRAMH, un groupe <strong>de</strong> recherche appartenant àl’unité INSERM U669 – PSIGIAM, cherche à développer larecherche qualitative dans le domaine <strong>de</strong> la psychiatrie <strong>de</strong>l’adolescent. Les métho<strong>de</strong>s qualitatives sont en plein essoren recherche médicale. Elles visent à investiguer le point <strong>de</strong>vue du sujet, son expérience <strong>de</strong> vie, son mon<strong>de</strong> intérieur.Elles sont particulièrement bien adaptées à la psychiatrie,où le vécu du patient est au cœur <strong>de</strong> la prise en charge. PlusEnfants,adolescents109

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!