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Congrès de - Free.fr

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10 e <strong>Congrès</strong> <strong>de</strong> l’EncéphaleL’agomélatine est le premier antidépresseur agoniste <strong>de</strong>srécepteurs MT1/MT2 et antagoniste du récepteur 5HT 2c . Sonefficacité a été démontrée dans l’épiso<strong>de</strong> dépressif majeur(EDM) au cours <strong>de</strong> plusieurs essais cliniques. L’objectif <strong>de</strong>cette étu<strong>de</strong> est d’étudier ses effets subjectifs sur le sommeilet l’émoussement émotionnel par comparaison aux inhibiteurssélectifs <strong>de</strong> recapture <strong>de</strong> la sérotonine.Cette étu<strong>de</strong> internationale randomisée en double-aveugled’une durée <strong>de</strong> 24 semaines portant sur 324 patients dépriméssuivis en ambulatoire a évalué les effets <strong>de</strong> l’agomélatine(25-50 mg/j, N = 164) et <strong>de</strong> l’escitalopram sur la satisfactiondu patient vis-à-vis <strong>de</strong> son sommeil (VAS), et l’évolution <strong>de</strong>ssymptômes dépressifs (échelle d’évaluation <strong>de</strong> la dépression<strong>de</strong> Hamilton (HAM-D)). L’effet sur les émotions a été évaluédans un sous-groupe <strong>de</strong> 45 patients à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’ODQ (OxfordDepression Questionnaire).Les principaux résultats sont les suivants :– La satisfaction globale <strong>de</strong>s patients vis-à-vis <strong>de</strong> leur sommeils’est améliorée dans les <strong>de</strong>ux groupes <strong>de</strong> traitement.– L’évolution <strong>de</strong>s scores <strong>de</strong> dépression était similaire entreles 2 groupes comme le montrent le score à l’échelle HAM-D (– 19,9 versus – 19,2) ainsi que le pourcentage <strong>de</strong> patientsen rémission (69,6 % versus 63,1 %).– La <strong>fr</strong>équence <strong>de</strong>s interruptions en raison d’événementsindésirables était moindre dans le groupe agomélatine(4,3 %) que dans le groupe escitalopram (10,6 %) (p = 0,03).– Les patients traités par agomélatine se sentaient plus alertesau réveil par rapport à ceux traités par escitalopram(p = 0,02).– Parmi le sous-groupe <strong>de</strong> 45 patients en rémission pour lesquelsl’émoussement émotionnel a été évalué : un manqued’intensité dans leurs émotions était ressenti par 28 % <strong>de</strong>spatients traités par agomélatine versus 60 % (p = 0,06) <strong>de</strong>spatients traités par escitalopram, et 16 % <strong>de</strong>s patients traitéspar agomélatine versus 53 % (p = 0,02) <strong>de</strong>s patients traitéspar escitalopram trouvaient que ce qui leur paraissait importantavant la maladie ne l’était plus autant.Cette étu<strong>de</strong> montre <strong>de</strong>s avantages cliniques en faveur <strong>de</strong>l’agomélatine par rapport à l’escitalopram dans le traitementà long-terme <strong>de</strong>s patients présentant un EDM, avec une tendanceen faveur d’un meilleur ressenti <strong>de</strong>s émotions.PO 037ANXIÉTÉ ET DÉPRESSION CHEZ LES PARENTSD’ENFANTS ÉPILEPTIQUESALOULOU J., GHORBEL N., TRABELSI I., CHARFEDDINE F.,SFAIHI L., HCHICHA M., AMAMI O.CHU Hédi Chaker, SFAX, TUNISIEObjectif : Évaluer l’anxiété et la dépression chez les parentsd’un échantillon d’enfants épileptiques.Patients et métho<strong>de</strong>s : Notre étu<strong>de</strong>, <strong>de</strong> type transversal, aporté sur 40 parents d’enfants épileptiques suivis en ambulatoireau service <strong>de</strong> pédiatrie, Hôpital Hédi Chaker <strong>de</strong> Sfax(Tunisie).Nous avons utilisé le questionnaire HAD (Hospital Anxiety andDepression Scale) pour évaluer l’anxiété et la dépression.Résultats : La prévalence <strong>de</strong> l’anxiété chez les parentsd’enfants épileptiques a été <strong>de</strong> 57,5 %, celle <strong>de</strong> la dépressionétait <strong>de</strong> 25 %.L’anxiété était significativement corrélée avec le sexe féminin(p = 0,04), ainsi qu’avec la sévérité <strong>de</strong> la maladie épileptique(p = 0,02).Le retentissement négatif <strong>de</strong> l’épilepsie sur la vie sociale <strong>de</strong>sparents a été corrélé avec l’anxiété (p = 0,01), ainsi que sonimpact sur leur vie familiale (p = 0,03).L’anxiété et la dépression étaient corrélées respectivementau besoin d’information <strong>de</strong>s parents sur la maladie et sur sescomplications possibles (p = 0,03) ainsi qu’au besoin d’ai<strong>de</strong>et <strong>de</strong> soutien psychologique (p = 0,05).PO 038DÉPRESSION, RYTHME DE VIE, FONCTIONNEMENTSOCIAL ET RÉPONSE GLOBALE SOUSANTIDÉPRESSEUR AVEC UNE ACTIONDE RESYNCHRONISATION – ÉTUDE DIAPASONLEMOINE P. (1), MOUCHABAC S. (2), BAYLÉ F. (3)(1) Clinique Lyon-Lumière, PARIS, FRANCE(2) Centre hospitalier Saint-Antoine, PARIS, FRANCE(3) Centre hospitalier Sainte-Anne, PARIS, FRANCEObjectif : Nous présentons les caractéristiques à l’inclusion<strong>de</strong> la population <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> DIAPASON, étu<strong>de</strong> prospectivenon interventionnelle, conduite par 462 psychiatres.L’objectif principal était d’étudier l’efficacité globale d’unnouvel antidépresseur ayant une action <strong>de</strong> resynchronisation,Valdoxan, sur <strong>de</strong>s critères cliniques (réponse symptomatiquesur l’humeur) en lien avec <strong>de</strong>s critères fonctionnelspropres au sujet (amélioration sur la Sheehan DisabilityScale (SDS) et le Questionnaire <strong>de</strong> fonctionnement social(QFS)).Métho<strong>de</strong> : À l’inclusion (S0), l’évaluation comportait : QIDS-C (16 items), impression clinique globale <strong>de</strong> sévérité (ICG-S), SDS, QFS, échelle composite <strong>de</strong> matinalité (CSM),échelle <strong>de</strong> mesure <strong>de</strong>s capacités attentionnelles (BBC),échelle d’attention soutenue (RMAS). Les caractéristiquessocio-démographiques <strong>de</strong>s sujets et les antécé<strong>de</strong>nts psychiatriquesétaient recueillis.Résultats : 2 971 patients ont été inclus, d’âge moyen <strong>de</strong>46,3 ans ± 12,5, dont 65,5 % <strong>de</strong> femmes. Dans les antécé<strong>de</strong>nts,il est noté plusieurs épiso<strong>de</strong>s dépressifs majeurs pour52,9 % <strong>de</strong>s patients.Le score moyen <strong>de</strong> la QIDS-C16 était <strong>de</strong> 17,4 ± 3,0 alors queles scores sur les tests d’attention sont bas (13,0 ± 3,3 à laRMAS). Sur la CGI-S, 18,3 % <strong>de</strong>s patients sont modérémentmala<strong>de</strong>s et 79,6 % sont considérés comme manifestementmala<strong>de</strong>s ou plus.Au niveau fonctionnel, la QFS montrait un indice <strong>de</strong>42,5 ± 10,6 correspondant au niveau <strong>de</strong> fonctionnement leplus faible ; le score <strong>de</strong> la SDS montrait <strong>de</strong>s perturbationsimportantes (21,5 ± 4,7, pour un score maximum à 30) et lessous dimensions étaient toutes supérieures à 5 touchées <strong>de</strong>manière homogène (Travail : 7,2 ± 2,0, Social : 7,4 ± 1,8,Familial : 7,1 ± 2,0).26

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