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Congrès de - Free.fr

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Posterspar une augmentation du nombre <strong>de</strong> consultants pour difficultésscolaires. Une telle <strong>de</strong>man<strong>de</strong> émane la plupart dutemps <strong>de</strong>s parents eux-mêmes.Objectif : Rechercher parmi les consultants en pédopsychiatrieceux ayant <strong>de</strong>s difficultés scolaires et en déterminer lescaractéristiques cliniques.Méthodologie : Il s’agit d’une étu<strong>de</strong> rétrospective analysantles dossiers <strong>de</strong>s enfants et adolescents ayant consulté enpédopsychiatrie durant l’année 2009.Résultats : 576 dossiers ont été analysés. 410 soit 71 % <strong>de</strong>sconsultants étaient scolarisés.248 soit 60,5 % <strong>de</strong>s enfants scolarisés avaient <strong>de</strong>s difficultésscolaires.Deux pics où les difficultés scolaires sont les plus <strong>fr</strong>équentes :à 9 ans et à 12 ans.Les diagnostics les plus <strong>fr</strong>équemment corrélés aux difficultésscolaires sont le retard mental et la dépression.Le trouble spécifique <strong>de</strong>s apprentissages a été diagnostiquéchez uniquement 2,4 % <strong>de</strong>s enfants.Conclusion : Les enfants et adolescents présentant <strong>de</strong>s difficultésscolaires sont beaucoup plus nombreux que ce qu’oncroyait surtout lorsqu’il s’agit d’une population <strong>de</strong> consultantsen pédopsychiatrie. Ceci renvoie à la nécessité <strong>de</strong> rechercherl’existence <strong>de</strong> difficultés scolaires chez tout consultant etl’existence d’une souf<strong>fr</strong>ance psychologique chez tout enfanten échec scolaire.PO 277DIAGNOSTICS DES ADOLESCENTSMIS EN OBSERVATIONGODEAU V., NEU D., PELEMAN K., VERBANCK P., MINNER P.CHU Brugmann ULB Service <strong>de</strong> psychiatrie, BRUXELLES,BELGIQUEIntroduction : Les hospitalisations sous contrainte légale(appelées « Mises en observation », « MEO ») sont moins<strong>fr</strong>équentes chez les patients mineurs, mais posent plus <strong>fr</strong>équemment<strong>de</strong>s problèmes et questionnements sociétaux,diagnostiques voire éthiques.La loi belge prévoit les mêmes critères <strong>de</strong> MEO quel que soitl’âge du patient. En pratique, différents diagnostics et situationspeuvent conduire à une MEO chez <strong>de</strong>s patients mineurs.Objectif : Afin <strong>de</strong> déterminer si une remise en question éventuelle<strong>de</strong> la pertinence <strong>de</strong> ces critères « universels » est justifiée,nous avons exploré et comparé les diagnostics établispour les patients hospitalisés sous contrainte en fonction <strong>de</strong>l’âge, dans une institution psychiatrique universitaire belge.Métho<strong>de</strong> : De 1998 à 2009, 34413 contacts <strong>de</strong> patients vuset examinés aux urgences psychiatriques d’un centre hospitalieruniversitaire bruxellois ont été enregistrés (encodésdans une banque <strong>de</strong> données structurée). Dans cette population,nous avons recensé 1833 MEOs au total. Nous avonsdistingué <strong>de</strong>ux groupes <strong>de</strong> patients en fonction <strong>de</strong> leur âge :ceux âgés <strong>de</strong> 12 à 18 ans et ceux ayant plus <strong>de</strong> 18 ans.Des tests statistiques <strong>de</strong> comparaison <strong>de</strong> <strong>fr</strong>équences (Chi2)ont été effectués (SPSS 19, IBM inc) afin d’explorer les différencesdans ces <strong>de</strong>ux échantillons <strong>de</strong> population.Résultats : Parmi l’ensemble <strong>de</strong>s MEOs, les décompensationspsychotiques occupent largement la place <strong>de</strong> tête. Les proportions<strong>de</strong>s différents diagnostics parmi les MEOs étaient statistiquementdifférentes entre les <strong>de</strong>ux groupes (p < 0,001)sauf pour les décompensations psychotiques. Les prévalencesrespectives changent également à travers l’adolescence.Conclusion : Une remise en question <strong>de</strong>s critères <strong>de</strong> l’applicationd’une hospitalisation sous contrainte légale chez <strong>de</strong>spatients mineurs est certainement pertinente.Nous avons montré, en accord avec la littérature existante, quel’utilisation <strong>de</strong> critères diagnostiques catégoriels doit se discuteren psychiatrie juvénile tant au niveau <strong>de</strong> l’adéquation que<strong>de</strong> la nécessité. Ceci afin d’améliorer la prise en charge, d’éviterla stigmatisation et <strong>de</strong> permettre une lecture évolutive <strong>de</strong>sproblématiques socio-psychologiques chez les adolescents.PO 278L’IMPACT DE L’UTILISATION DE FACEBOOK SURL’ESTIME DE SOI DES ADOLESCENTS MAROCAINSLABOUDI F., ROUDIES R., BENAISSA M., SABIR M.,OUANASS A.Hôpital psychiatrique Arrazi, CHU Rabat Salé, RABAT, MAROCL’utilisation <strong>de</strong>s sites <strong>de</strong> réseaux sociaux virtuels permet laparticipation au développement social, affectif et cognitif <strong>de</strong>sadolescents, (Roberts, Foehr, & Ri<strong>de</strong>out, 2005).Il y a une croissance rapi<strong>de</strong> <strong>de</strong> la popularité <strong>de</strong> ces sites.Parmi ces sites : Facebook avec 350 millions d’utilisateursen 2009.L’objectif <strong>de</strong> ce travail est d’évaluer la prévalence <strong>de</strong> l’utilisation<strong>de</strong> Facebook chez un échantillon d’adolescents, d’estimerle retentissement <strong>de</strong> son utilisation sur l’estime <strong>de</strong> soi<strong>de</strong>s adolescents, <strong>de</strong> référer les facteurs <strong>de</strong> risque <strong>de</strong> sonmauvais usage.Matériels : C’est une étu<strong>de</strong> prospective, <strong>de</strong>scriptive et analytique,sur 120 élèves d’un collège <strong>de</strong> Rabat âgés entre 12à 15 ans qui sont colligés avec consentement éclairé <strong>de</strong>s élèveset du directeur du collège.Les adolescents qui ont accepté <strong>de</strong> participer à l’étu<strong>de</strong> ontété inclus. Ceux qui ont refusé ont été exclus.Métho<strong>de</strong> : On a utilisé un hétéro-questionnaire avec <strong>de</strong>s donnéessocio-démographiques, la durée <strong>de</strong> l’utilisation quotidienne<strong>de</strong> Facebook, les raisons poussant à le consulter, lesattentes et l’impact <strong>de</strong> son utilisation sur l’image sociale.Nous avons évalué l’estime <strong>de</strong> soi par l’échelle <strong>de</strong> Rosenberg(par rapport au sujet et par rapport au profil mis sur Facebook).Une analyse statistique uni et multivariée est réalisée par lelogiciel SPSS.PO 279LES TROUBLES DU COMPORTEMENTCHEZ L’ENFANT ET L’ADOLESCENTOUERIAGLI NABIH F., TOUHAMI M., LAFFINTI A.,ABILKASSEM L.Équipe <strong>de</strong> recherche sur la santé mentale, Faculté <strong>de</strong> Mé<strong>de</strong>cine et<strong>de</strong> Pharmacie Caddi Ayad, Marrakech, MARRAKECH, MAROC113

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