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Congrès de - Free.fr

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10 e <strong>Congrès</strong> <strong>de</strong> l’Encéphale(Rouers, 2008), rarement orientée vers la psychologie cliniqueet la psychopathologie. Nous connaissons certaines particularités<strong>de</strong> la modification corporelle (techniques/pratiques)mais que savons-nous du discours <strong>de</strong>s sujetsconcernant l’acte <strong>de</strong> modification ?Méthodologie : Nous proposons une analyse <strong>de</strong> discours(logiciel Tropes-ZoomVF7 et EMOTAIX) autour <strong>de</strong> l’acte <strong>de</strong>modification à partir d’entretiens semi-directifs abordant leressenti émotionnel → Ressentez-vous <strong>de</strong> l’appréhensionavant l’acte/Que ressentez-vous avant, pendant et après ?La population est constituée <strong>de</strong> 4 femmes (M : 20,5 ans) inscritesdans le milieu <strong>de</strong> la MC présentant en moyenne 9,5modifications (tatouages/piercings/stretch/scarification).Résultats :– tendance à la minimisation <strong>de</strong> l’acte : c’était plus papotageavec le tatoueur, donc pas d’appréhension ; c’est quandmême un pas un minimum important parce que c’est définitif ;– distanciation émotionnelle/généralisation : c’est enthousiasmant; c’est chiant ; y’a <strong>de</strong> la douleur ;– émotions majoritairement négatives (lexique négatif :barbare ; fatiguée ; peur) et employées au présent.Discussion : Une charge émotionnelle semble maintenue aumoment <strong>de</strong> l’énonciation du discours autour <strong>de</strong> l’acte <strong>de</strong> MCpuisque celui-ci est au présent. Les sujets présentent toutefoisces émotions <strong>de</strong> façon neutre, sans l’emploi du je, avecune tendance à généraliser le discours sur un mo<strong>de</strong> défensif(rationalisation, dénégation). La reconnaissance <strong>de</strong> l’appréhensionet <strong>de</strong> la douleur est évitée, marquant une formed’incongruence à la motivation <strong>de</strong> l’acte.Références1. Bonnet, A., Fernan<strong>de</strong>z, L., Piolat, A. & Pedinielli, J.-L. (2008).Changes in Emotional States Before and After Risk Taking in ScubaDiving. Journal of Clinical Sport Psychology, 2 p. 25-40.2. Piolat, A. & Bannour, R. (2009). EMOTAIX : un scénario <strong>de</strong> Tropespour l’i<strong>de</strong>ntification automatisée du lexique émotionnel et affectif.L’année psychologique, 109 p. 655-698.PO 430EXISTE-T-IL UNE PHARMACIE CLINIQUESPÉCIFIQUE EN SANTÉ MENTALE ?JAVELOT H.Établissement Public <strong>de</strong> Santé Alsace Nord, BRUMATH, FRANCELa Pharmacie Clinique est généralement définie comme unedémarche d’optimisation <strong>de</strong>s thérapeutiques au lit du patient.Cette présentation sous-entend en réalité l’ensemble <strong>de</strong>sactivités cliniques que le pharmacien est amené à mener,notamment dans le domaine hospitalier, face aux prescriptions.Aujourd’hui l’éducation thérapeutique du patient (ETP)amène le pharmacien à dépasser ce rôle clinique « détaché »du patient pour <strong>de</strong>venir un partenaire à part entière du suivipluridisciplinaire du patient en participant à son programmethérapeutique.Peu d’étu<strong>de</strong>s ont été réalisées sur les erreurs médicamenteusesen psychiatrie et nous disposons <strong>de</strong> très peu <strong>de</strong> données<strong>de</strong> synthèse à ce sujet (Maidment et al., 2006 ; Procyshynet al., 2010). La plupart <strong>de</strong>s erreurs relevées par ces étu<strong>de</strong>ssont liées aux aspects « administratifs » <strong>de</strong> la prescription ouà l’administration. Peu d’erreurs détectées sont imputables àla distribution ou à <strong>de</strong>s erreurs <strong>de</strong> jugement clinique. Deuxsituations particulières sont i<strong>de</strong>ntifiées comme étant « à risque» : l’utilisation <strong>fr</strong>équente <strong>de</strong>s prescriptions en « si besoin »et le manque <strong>de</strong> suivi et <strong>de</strong> connaissance <strong>de</strong>s personnes à surveillerdu fait <strong>de</strong> leur traitement. Parmi les situations génératricesd’erreur la « <strong>fr</strong>agmentation » <strong>de</strong>s soins <strong>de</strong>s établissements<strong>de</strong> santé mentale peut également être sourced’iatrogénie. Les prescriptions émanant du psychiatre et dusomaticien doivent faire l’objet d’une vérification <strong>de</strong> synthèsepar le pharmacien en termes d’interactions médicamenteuses.Aujourd’hui, le pharmacien, notamment dans le cadre <strong>de</strong>l’ETP et du fait <strong>de</strong> son intégration croissante dans la vie <strong>de</strong>sservices, doit participer à la connaissance <strong>de</strong>s traitements età l’apprentissage <strong>de</strong> la détection <strong>de</strong> leurs effets indésirablespotentiels par les patients et parfois les soignants. Les interventionsdu pharmacien dans le cadre <strong>de</strong> l’ETP sont précieusespour gui<strong>de</strong>r le patient vers une observance optimisée,garante du succès thérapeutique initial et <strong>de</strong> la prévention<strong>de</strong>s rechutes. La transmission d’informations sur la détection<strong>de</strong>s signes cliniques permettant l’administration optimale <strong>de</strong>sprescriptions en « si besoin » (sur le plan psychiatrique,comme somatique) est une autre facette <strong>de</strong> l’utilité <strong>de</strong> sonintervention au sein <strong>de</strong>s services.PO 431ÉCHANGE ET IMPLICATION DES PROFESSIONNELSDANS LA FORMATION CONTINUEGUILLON M.S., WURMBERG D., MONAMI R., STOLZ L.,KACENELEN G., MONTÉLÉONE D.Centre Hospitalier <strong>de</strong> Rouffach, ROUFFACH, FRANCEIntroduction : Tout professionnel <strong>de</strong> la santé est dans l’obligation<strong>de</strong> participer au développement professionnel continuavec l’objectif <strong>de</strong> perfectionner ses connaissances et d’améliorerla qualité <strong>de</strong>s soins (chap II du titre VIII du livre III <strong>de</strong> laIV e partie du Co<strong>de</strong> <strong>de</strong> la Santé Publique). Au CH <strong>de</strong> Rouffach,<strong>de</strong>s séminaires cliniques interdisciplinaires ont été mis enplace sur base du volontariat pour les intervenants.Objectif : – transmission <strong>de</strong>s connaissances théoriques– optimiser les pratiques cliniques dans les prises en chargethérapeutique– favoriser l’interdisciplinaritéMétho<strong>de</strong> : Dans une dimension <strong>de</strong> pluridisciplinarité, uncomité d’organisation s’est formé. Un protocole <strong>de</strong> mise enœuvre a été rédigé. Le programme <strong>de</strong> séminaires pour uneannée a été établi, soumis au service <strong>de</strong> formation <strong>de</strong> l’établissementet validé.Population cible : Tous les professionnels <strong>de</strong> santé du CH<strong>de</strong> Rouffach.Séminaires cliniques interdisciplinaires : – Cadre <strong>de</strong> travail :intervention collective par <strong>de</strong>s orateurs bénévoles et d’obédiencesdifférentes.– Principes <strong>de</strong> base : apports théoriques, illustrations cliniqueset débats.– Thèmes définis par les orateurs en fonction <strong>de</strong> leurs intérêts<strong>de</strong> recherche.168

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