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Congrès de - Free.fr

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10 e <strong>Congrès</strong> <strong>de</strong> l’EncéphaleIl avait une relation significative aux <strong>de</strong>ux temps d’évaluationavec le jeune âge, le niveau élevé <strong>de</strong> stress, et le vécu négatif<strong>de</strong>s menstruations.Conclusion : Le trouble dysphorique prémenstruel est classédans le DSM IV parmi les troubles <strong>de</strong> l’humeur non spécifié.Malgré sa faible prévalence, son dépistage permettrait unemeilleure prise en charge en vue d’améliorer la qualité <strong>de</strong> vie<strong>de</strong>s femmes.PO 336LA DÉPRESSION DU POST-PARTUM. À PROPOSD’UNE ENQUÊTE AUPRÈS DE 40 PARTURIENTESLETAIEF L., ZAAFRANE F., LAHMAR M.A., FALEH R., GAHA L.Service <strong>de</strong> psychiatrie CHU <strong>de</strong> Monastir – Laboratoire <strong>de</strong>Recherche Vulnérabilité à la maladie mentale LR05ES10,MONASTIR, TUNISIEIntroduction : Les dépressions du post-partum (DPP) présententen occi<strong>de</strong>nt, la plus <strong>fr</strong>équente complication du postpartum.Elles constituent un problème <strong>de</strong> santé publique dufait <strong>de</strong> leur <strong>fr</strong>équence (10-15 %) et <strong>de</strong> leur gravité.Il s’agit d’une pathologie multifactorielle, dépendante <strong>de</strong> facteurspsycho-socio-culturels, biologiques et psycho-dynamiques.Objectif : Estimer la prévalence <strong>de</strong> la DPP et rechercher lesfacteurs qui lui sont associés.Métho<strong>de</strong>s et Matériel : Il s’agit d’une enquête prospective<strong>de</strong>scriptive et comparative, menée au service <strong>de</strong> Gynécologieet d’Obstétrique du CHU <strong>de</strong> Monastir, regroupant toutesles femmes (N = 600) ayant accouché durant la pério<strong>de</strong> lapério<strong>de</strong> d’étu<strong>de</strong>.L’évaluation avait consisté à révéler les caractéristiquessocio-démographiques, anamnestiques, gynécologiques,obstétricales, néonatales et environnementales et à passerentre la 1 re et la 2 e semaine du post-partum les échelles :– De dépression postnatale d’Edimbourg– Du support social : Maternity Social Support Scale.Résultats : La prévalence <strong>de</strong> la DPP était estimée à 10 %.La recherche <strong>de</strong>s facteurs <strong>de</strong> risque a montré que la dépressionétait significativement associée à : la désirabilité <strong>de</strong> lagrossesse, les pathologies lors <strong>de</strong> la grossesse, le <strong>de</strong>gré <strong>de</strong>satisfaction conjugale ; l’état civil ; l’état <strong>de</strong> santé du nouveauné ; les antécé<strong>de</strong>nts personnels psychiatriques ; la qualité dusupport social ; le terme du nouveau-né ; le suivi <strong>de</strong> la grossesse,le niveau socio-économique.Discussion : La DPP serait moins <strong>fr</strong>équente en Tunisie. Ceciserait en rapport avec certaines particularités culturelles.La maternité dans notre culture est réservée et source d’honneuret <strong>de</strong> reconnaissance : la fécondité accroît le respectpour la femme et renforce sa place dans la famille.La culture arabe exige un haut niveau du support à la mamandans la pério<strong>de</strong> post-natale, ou la nouvelle parturiente setrouve aidée, assistée et soutenue par les membres <strong>de</strong> lafamille.Conclusion : Nos résultats consacrent l’existence <strong>de</strong> grossesseà risque psychique. Ils appellent à <strong>de</strong>s mesures <strong>de</strong> préventionaux différents temps <strong>de</strong> la grossesse et du postpartum.PO 337PEUT-ON DEVENIR ADDICT À SA DOULEUR ?EON-ANDRUETAN A.HIA Sainte-Anne, TOULON, FRANCEGoodman en 1990 étend la notion d’addiction au domaine<strong>de</strong>s addictions comportementales. Tout comportement pourraitêtre source d’addiction : l’addiction au jeu, l’addiction ausexe, l’addiction au travail… Certains, même s’ils sont souventcritiqués, éten<strong>de</strong>nt cette notion aux émotions en parlanten particulier d’addiction à l’amour. Le comportement addictifenvahit tous les champs d’action du sujet. Lors <strong>de</strong> douleurchronique, celle-ci met le patient hors du champ du mon<strong>de</strong>.Elle le retranche <strong>de</strong> ses activités. Elle s’installe dans le quotidienet envahit chaque instant <strong>de</strong> l’existence. Tout le vécu<strong>de</strong> l’individu est centré sur cette douleur. Face à ces constatationsnous pouvons nous <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r si certains patientspeuvent <strong>de</strong>venir addict à leur douleur.Certains sujets s’accaparent complètement cette i<strong>de</strong>ntité <strong>de</strong>« douloureux » ; la douleur fait partie d’eux, les décrit complètement.Au point que guérir <strong>de</strong> cette douleur <strong>de</strong>vientimpossible car retentit comme une perte i<strong>de</strong>ntitaire. Plusqu’addicts, ils <strong>de</strong>viennent dépendants <strong>de</strong> la douleur ; dans lesens où certes ils n’éprouvent pas <strong>de</strong> plaisir à subir le phénomènedouloureux mais ne peuvent envisager vivre sanscar leur i<strong>de</strong>ntité même serait remise en cause. Se réapproprierleur vécu, leur histoire, reconstruire un avenir hors <strong>de</strong>la douleur est complexe mais nécessaire chez ces patients.PO 338FOLIE À DEUX : À PROPOS D’UN CASMAAMRI A., CHARFI S., HADJ SALEM M., BEN ASSI W.,ELLOUMI H., CHEOUR M.Hôpital Razi, LA MANOUBA, TUNISIEIntroduction : La folie à <strong>de</strong>ux est une entité psychiatrique considéréecomme rare.La question <strong>de</strong> l’éventuelle diffusion d’un sujet à un autre <strong>de</strong>troubles délirants est intrigante. Le discours d’un délirantsemble souvent hermétique et impénétrable et ne doit pasa priori trouver écho chez l’autre. Il existe pourtant <strong>de</strong>s casoù cette diffusion du délire semble survenir.L’objectif <strong>de</strong> notre travail est <strong>de</strong> présenter un cas <strong>de</strong> folie à<strong>de</strong>ux admis à l’hôpital Razi au mois <strong>de</strong> mai 2011 et <strong>de</strong> présenterune revue récente <strong>de</strong> la littérature.Résultats : Il s’agit <strong>de</strong> Mr S, âgé <strong>de</strong> 42 ans, dont les troublesremontent à 6 ans, soit un an après le décès <strong>de</strong> son père ; ilest arrivé par ses propres moyens à découvrir que son pèreavait <strong>de</strong>s biens qui sont sous la direction <strong>de</strong> certaines personnes<strong>de</strong> voisinage. Depuis, apparition d’un délire <strong>de</strong> persécution,d’ensorcellement et <strong>de</strong> préjudice ; il était <strong>de</strong>venurevendicateur ; il a entamé <strong>de</strong>s procédures judiciaires quin’ont pas abouti. 3 ans après, Mr S a déménagé avec safamille à un autre petit village, toujours poursuivi par ses persécuteurs.L’évolution a été marquée par l’aggravation <strong>de</strong>s134

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