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Congrès de - Free.fr

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PostersPO 133ÉVALUATION DE LA PRISE EN CHARGEDES FACTEURS DE RISQUE CARDIOVASCULAIRESCHEZ LES SCHIZOPHRÈNES TUNISIENSBOUHLEL S., BEN YOUNES S., BEN KHELIFA E., TLILI R.,MELKI W., ELHECHMI Z.Hôpital Razi, MANNOUBA, TUNISIEIntroduction : Les patients atteints <strong>de</strong> schizophrénie présententune surmortalité prématurée liée en gran<strong>de</strong> partie à uneprévalence élevée <strong>de</strong>s maladies cardiovasculaires danscette population. Les troubles cognitifs et la désorganisationliés à la schizophrénie ainsi que la stigmatisation <strong>de</strong> la maladiementale peuvent influencer le recours aux soins et ledépistage <strong>de</strong>s comorbidités somatiques.Objectif : Dans ce travail nous nous sommes proposés <strong>de</strong>déterminer la prévalence du diabète, <strong>de</strong> l’HTA et <strong>de</strong>s dyslipidémiesdans une population <strong>de</strong> patients atteints <strong>de</strong> schizophrénieet d’évaluer le nombre <strong>de</strong> sujets qui sont déjà diagnostiquéset pris en charge pour <strong>de</strong> tels pathologies.Métho<strong>de</strong> : Nous avons mené une étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>scriptive ettransversale auprès <strong>de</strong> 150 patients atteints <strong>de</strong> schizophrénieet hospitalisés au service <strong>de</strong> psychiatrie F <strong>de</strong> l’hôpitalpsychiatrique Razi <strong>de</strong> Tunis entre les mois <strong>de</strong> janvier etjuin 2010. La population étudiée comprenait 111 hommes et39 femmes d’un âge moyen <strong>de</strong> 38,2 ans. Quinze patients ontété hospitalisés pour la première fois dans notre établissementet le reste avaient une durée moyenne <strong>de</strong> prise encharge <strong>de</strong> 12,7 ± 10,3 années. Les antécé<strong>de</strong>nts somatiques<strong>de</strong>s patients ont été recherchés. Un examen clinique avecune mesure <strong>de</strong> la TA et <strong>de</strong> l’indice <strong>de</strong> masse corporelle ainsiqu’un bilan biologique ont été pratiqués.Résultats : En tout 14 patients avaient une hyperglycémiedont seuls 4 (28,6 %) étaient déjà traités par <strong>de</strong>s antidiabétiquesoraux. Quatorze étaient hypertendus dont 6 (42,9 %)étaient sous traitement antihypertenseur qu’ils prenaientd’une façon irrégulière et sans respecter le régime désodéet 91 avaient une dyslipémie dont seul 2 (2,2 %) étaient traités,un homme <strong>de</strong> 40 ans et femme <strong>de</strong> 43 ans.Conclusion : Nos résultats rejoignent les données <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>saméricaines et européennes qui ont fait preuve d’un sous traitement<strong>de</strong>s troubles métaboliques et cardiovasculaires dansla schizophrénie. Une sensibilisation <strong>de</strong>s mé<strong>de</strong>cins généralisteset <strong>de</strong>s psychiatres à un dépistage précoce et unemeilleure prise en charge <strong>de</strong>s maladies somatiques chez lespatients atteints <strong>de</strong> schizophrénie est nécessaire.PO 134ANALYSE D’ANTISACCADES ET SACCADESMÉMORISÉES DANS UNE APPROCHENEURODÉVELOPPEMENTALEDE LA SCHIZOPHRÉNIEGADEL R. (1), COEN C. (1), SEASSAU M. (2), MORVAN Y. (1),GAILLARD R. (1), MAGAUD E. (1), AMADO I. (1),KREBS M.O. (1)(1) Université Paris Descartes, Inserm U894, Centre d’Évaluationet <strong>de</strong> Recherche Clinique (CERC), Service Hospitalo-Universitaire <strong>de</strong> Santé Mentale et <strong>de</strong> Thérapeutique, CentreHospitalier Sainte-Anne, PARIS, FRANCE(2) Société e(ye)Brain, IVRY-SUR-SEINE, FRANCEObjectif : Selon l’approche neurodéveloppementale <strong>de</strong> laschizophrénie, <strong>de</strong>s troubles cognitifs peuvent survenir précocementdans le développement cérébral et <strong>de</strong>viennentdécelables durant la maturation pubertaire. L’analyse <strong>de</strong>smouvements oculomoteurs <strong>de</strong> patients stabilisés souf<strong>fr</strong>ant<strong>de</strong> schizophrénie pourrait se révéler pertinente dans ladémarche <strong>de</strong> caractérisation <strong>de</strong> ces troubles d’un point <strong>de</strong>vue développemental. Les anomalies retrouvées pourraientrefléter une immaturité, ou « dysmaturité » neuronale, tellequ’elle est retrouvée dans l’enfance. Ainsi à la fin <strong>de</strong> l’enfanceon retrouve une variation <strong>de</strong>s performances aux antisacca<strong>de</strong>sselon la distance angulaire du stimulus, et aux sacca<strong>de</strong>smémorisées selon le délai <strong>de</strong> rétention du stimulus.Méthodologie : Six patients souf<strong>fr</strong>ant <strong>de</strong> schizophrénie et7 sujets contrôles sains ont été évalués à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> paradigmesoculomoteurs d’antisacca<strong>de</strong>s (AS) et <strong>de</strong> sacca<strong>de</strong>smémorisées (SM) sensibles à la maturation cérébrale.Résultats : Les patients souf<strong>fr</strong>ant <strong>de</strong> schizophrénie montrentun taux d’erreurs aux AS significativement plus élevé que lescontrôles, et aux SM une latence significativement plus élevéeet une vitesse saccadique significativement plus courte.Nous retrouvons chez les contrôles <strong>de</strong>s variations du tauxd’erreurs aux AS en fonction <strong>de</strong> la distance angulaire du stimulus,et <strong>de</strong> la latence aux SM en fonction du délai <strong>de</strong> rétention,lorsque l’on introduit un effet d’âge. Ces variations nesont pas observées <strong>de</strong> manière similaire chez les patients.Discussion : Les différences retrouvées entre patients et contrôlesconfirment les données <strong>de</strong> la littérature. En outre, lespatterns <strong>de</strong> performances aux AS et aux SM en fonction <strong>de</strong>la distance angulaire et du délai <strong>de</strong> rétention diffèrent chezles patients comparativement aux sujets sains. Ceci serait enfaveur, chez les patients souf<strong>fr</strong>ant <strong>de</strong> schizophrénie, d’unedysmaturation neuronale <strong>de</strong>s structures gérant les mouvementsoculomoteurs. Ces résultats prometteurs nécessitentd’être étendus à <strong>de</strong> plus larges échantillons.PO 135SCHIZOPHRÉNIE ET HOMICIDE INTRAFAMILIAL :FACTEURS DE RISQUE ET PRÉVENTIONGHAZALI I., BRAM N., BASSI S., LASSOUED W.,BOUJEMLA H., BECHEIKH D., RIDHA R.Hôpital Razi, MANOUBA, TUNISIEL’homici<strong>de</strong> intrafamilial est considéré comme un tabou social.C’est un geste qui est le plus souvent associé à la folie. Laschizophrénie est le diagnostic le plus retrouvé. Néanmoins,il semble que <strong>de</strong>rrière le diagnostic global <strong>de</strong> schizophrénie,un ensemble <strong>de</strong> facteurs <strong>de</strong> risque peut être i<strong>de</strong>ntifié. Notretravail a pour objectif <strong>de</strong> décrire le profil socio-économique,clinique et criminologique <strong>de</strong>s schizophrènes ayant commis<strong>de</strong>s meurtres intrafamiliaux, et d’i<strong>de</strong>ntifier les facteurs <strong>de</strong> risque<strong>de</strong> passage à l’acte.Il s’agit d’une étu<strong>de</strong> rétrospective <strong>de</strong>scriptive. Elle a porté surles patients atteints <strong>de</strong> schizophrénie, selon les critères diagnostiques<strong>de</strong> DSM IV, ayant commis <strong>de</strong>s homici<strong>de</strong>s intra-63

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