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Congrès de - Free.fr

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10 e <strong>Congrès</strong> <strong>de</strong> l’Encéphalerésistant, (évoluant <strong>de</strong>puis 3 ans) malgré un chimiogrammetrès complet. L’histoire <strong>de</strong> la maladie révèle une dépressionavec symptômes anxieux très prégnants, apparus dans lessuites d’une mort subite récupérée avec pose <strong>de</strong> DAI. Cliniquement,on retrouve un contact détérioré dû à une logorrhéeanxieuse, plaintive, digressive autour <strong>de</strong> problèmes financiersréels <strong>de</strong> son couple, une tristesse <strong>de</strong> l’humeur, uneanhédonie complète, un apragmatisme au domicile avec clinophilie,une atteinte importante <strong>de</strong> la concentration. Lessymptômes physiques classiques <strong>de</strong> la dépression (insomnieet anorexie) sont également présents. L’autodévalorisationest majeure.Après association thérapeutique antidépressive active surl’anxiété par trimipramine, sertraline et amisulpri<strong>de</strong>, lapatiente a rapi<strong>de</strong>ment répondu avec une quasi rémissionmais les effets indésirables cardiovasculaires <strong>de</strong> ces traitementsne sont pas sans risque chez cette patiente.Discussion : L’électroconvusivothérapie (ECT) aurait pu êtreune option pour cette patiente ; la littérature montrant unbénéfice/risque positif <strong>de</strong> cette thérapeutique. Devant le refus<strong>de</strong> cette thérapeutique parfois stigmatisée, nous n’avons paspu y avoir recours.Conclusion : La comorbidité dépression/DAI est gênante <strong>de</strong>part les risques <strong>de</strong> déclenchement <strong>de</strong> l’appareil secondaireaux effets indésirables <strong>de</strong>s psychotropes, surtout en cas <strong>de</strong>résistance thérapeutique. L’ECT est une alternative.PO 020LA MÉLANCOLIE OBSESSIONNELLEEXISTE-T-ELLE ENCORE ?MARTINEZ G., COSTEMALE-LACOSTE J.F., BENDJEMAA N.,ROBLIN J., LOO H.CH Sainte-Anne, PARIS, FRANCEIntroduction : En 1951, Henri Ey décrit la mélancolie à formeobsessionnelle. On retrouve au premier plan <strong>de</strong> cet étatdépressif « une angoisse à la fois diffuse et systématisée,prenant la forme <strong>de</strong> ruminations obsédantes, d’idées fixes ou<strong>de</strong> phobies ». Cette entité clinique n’apparaît plus dans lesnosographies ultérieures.Avec les premières <strong>de</strong>scriptions <strong>de</strong> symptômes obsessionnelspar Esquirol en 1938, se posait déjà la question <strong>de</strong> leurplace dans la pathologie psychiatrique. Initialement intégrésau sein du groupe <strong>de</strong>s monomanies, ils sont finalement individualisésen tant que Trouble Obsessionnel Compulsif(TOC) avec l’avènement du DSM en 1980. Néanmoins, enpratique clinique, ces symptômes peuvent se manifester uniquementau cours d’états aigus sans qu’il soit possible parailleurs <strong>de</strong> porter le diagnostic <strong>de</strong> TOC.Cas clinique : Nous rapportons le cas d’une patiente <strong>de</strong>30 ans, présentant un <strong>de</strong>uxième épiso<strong>de</strong> dépressif s’intégrantdans un trouble bipolaire <strong>de</strong> l’humeur, sans antécé<strong>de</strong>nt<strong>de</strong> TOC. Une symptomatologie d’allure obsessionnelle etcompulsive est alors au premier plan. Celle-ci est quasiexclusivementcentrée sur <strong>de</strong>s thématiques <strong>de</strong> culpabilité et<strong>de</strong> châtiment, classiquement décrites dans les états mélancoliquesdélirants. Toutefois, les autres symptômes dépressifssont discrets : tristesse <strong>de</strong> l’humeur, hyporexie. Le retentissementsur la vie sociale et professionnelle est majeur. Cetableau a fait discuter <strong>de</strong>s diagnostics divergents. In fine untraitement antidépresseur a été proposé sur l’hypothèsed’une mélancolie obsessionnelle, et a permis une évolutionfavorable en quelques semaines.Discussion : Là où les classifications actuelles ne permettaientpas d’appréhen<strong>de</strong>r ce tableau clinique dans son intégralité,le recours à une <strong>de</strong>scription <strong>de</strong> la littérature classiquenous a aidés à formuler une hypothèse diagnostique. Dèslors, une prise en charge thérapeutique adaptée a pu êtremise en place.Conclusion : Ce cas nous amène à reconsidérer l’importancedans la pratique quotidienne <strong>de</strong> <strong>de</strong>scriptions cliniquesaujourd’hui abandonnées, telle que la mélancolie obsessionnelle.PO 021ÉVALUATION DE LA DÉPRESSION CHEZLES TRAVAILLEURS DANS LE SECTEUR PRIVÉ,EN ARRÊT DE TRAVAIL LIÉ À DES TROUBLESMENTAUX : ÉTUDE DE 124 CAS EXAMINÉSDANS LE CADRE D’EXPERTISES MÉDICALESELLEUCH M. (1), ZOUARI L. (2), BEN THABET J. (2),SALLEMI R. (2), BOUAICHA H. (1), ZOUARI N. (2),MAÂLEJ M. (2)(1) Hôpital régional <strong>de</strong> Sidi Bouzid-Tunisie, SIDI BOUZID,TUNISIE(2) Service <strong>de</strong> psychiatrie « C » CHU Hédi-Chaker à Sfax-Tunisie, SFAX, TUNISIEObjectif : Estimer la prévalence <strong>de</strong> la dépression chez les travailleursdans le secteur privé examinés dans le cadre d’uneexpertise médicale, à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> la commission médicale<strong>de</strong> la CNAM, pour congé maladie ou admission dans le cadred’invalidité justifiée par <strong>de</strong>s troubles mentaux.Sujets et métho<strong>de</strong>s : Notre étu<strong>de</strong> était <strong>de</strong> type rétrospectif. Ellea concerné 124 employés dans le secteur privé, qui ont étéexaminés, au service <strong>de</strong> psychiatrie « C » au CHU Hédi-Chaker à Sfax entre 2003 et 2006, dans le cadre d’expertisesmédico-psychiatriques, à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> la commission médicale<strong>de</strong> la CNAM, en vue <strong>de</strong> se prononcer sur la justification<strong>de</strong> la prescription d’un congé <strong>de</strong> maladie ou d’une <strong>de</strong>man<strong>de</strong><strong>de</strong> mise en invalidité rédigées par le mé<strong>de</strong>cin traitant.Résultats : Les patients <strong>de</strong> notre étu<strong>de</strong> avaient une moyenned’âge <strong>de</strong> 43 ans et 4 mois, un sex-ratio <strong>de</strong> 0,97 et un niveauscolaire primaire dans 54 %. Ils étaient mariés dans 82,3 %<strong>de</strong>s cas avec un nombre moyen d’enfants à charge <strong>de</strong> 2,4et leur niveau socio-économique était bas dans 61 % <strong>de</strong>s cas.Plus <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux tiers <strong>de</strong>s travailleurs (69,4 %) étaient <strong>de</strong>souvriers. Une comorbidité somatique a été relevée chez28,2 %. Treize travailleurs (10,5 %) avaient rapporté <strong>de</strong>santécé<strong>de</strong>nts psychiatriques. Trente-cinq personnes (28,2 %)avaient <strong>de</strong>s problèmes relationnels soit avec leurs supérieurshiérarchiques (21,8 %) soit avec leurs collègues (6,4 %). Lestroubles dépressifs ont été relevés chez 38,8 % <strong>de</strong>s travailleurs(épiso<strong>de</strong> isolé : 32,3 % ; trouble dépressif récurrent: 6,5 %). L’épiso<strong>de</strong> actuel était avec caractéristiquesmélancoliques dans 3,2 % et avec caractéristiques psycho-20

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