13.07.2015 Views

Congrès de - Free.fr

Congrès de - Free.fr

Congrès de - Free.fr

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

PostersLe choix <strong>de</strong> la TaD est déterminé par un ensemble <strong>de</strong> questionsauxquelles le patient répond en donnant <strong>de</strong>s exemples<strong>de</strong> situations <strong>de</strong> sa vie quotidienne qui lui sont difficiles. Il<strong>de</strong>vra préciser la <strong>fr</strong>équence, l’intensité, les répercussions etles situations dans lesquelles ces difficultés se manifestent.Les TaD ne se font pas nécessairement à domicile ; elles sefont en revanche sans la présence du thérapeute.L’objectif <strong>de</strong>s tâches à domicile est d’appliquer dans les situations<strong>de</strong> vie quotidienne les techniques et stratégies développéesen séance. C’est par un transfert d’apprentissageque ces compétences peuvent s’améliorer.À titre d’exemple nous évoquerons pour un patient un exercice<strong>de</strong> lecture et résumé <strong>de</strong> texte visant à améliorer lamémoire verbale. Pour un second patient, nous proposeronsla réalisation <strong>de</strong> recettes et repas afin d’améliorer les fonctionsexécutives et le raisonnement.À chaque séance le thérapeute inscrit sur le cahier <strong>de</strong>s TaDdu patient la <strong>de</strong>scription détaillée <strong>de</strong> l’exercice et les techniqueset stratégies prévues. Les résultats et les difficultés rencontréessont discutés avec le thérapeute.Les points importants pour une bonne alliance thérapeutiquesont :– s’assurer que le patient en comprend parfaitement l’intérêt,– tenir compte <strong>de</strong> ses souhaits et centres d’intérêt,– s’assurer que les tâches soient réalisables.Cette technique permet à l’infirmière thérapeute RECOSd’accompagner au quotidien plusieurs patients suivis enremédiation et préfigure le soutien ultérieur pour une réinsertionréussie à l’issue du programme.PO 396LA CONSOMMATION DES SOMNIFÈRES CHEZUNE POPULATION ÂGÉE VIVANT À DOMICILEHAMMAMI S. (1), HAMMAMI N. (2), SIDAOUI L. (2),BEN AMOR N. (2), HAJEM S. (3), GAHA L. (4)(1) CHU Monastir, LR Nutrition humaine et Santé Vasculaire,Université <strong>de</strong> Monastir, MONASTIR, TUNISIE(2) LR Nutrition Humaine et santé Vasculaire, Université Monastir,MONASTIR, TUNISIE(3) Institut National <strong>de</strong> Santé Publique, TUNIS, TUNISIE(4) Service <strong>de</strong> Psychiatrie CHU Monastir, MONASTIR, TUNISIEL’objectif <strong>de</strong> notre travail est d’évaluer la consommation <strong>de</strong>ssomnifères chez les personnes âgées vivant à domicile et sesrapports avec les caractéristiques socio-démographiquesainsi qu’avec les pathologies chroniques les plus <strong>fr</strong>équentes.Patients et métho<strong>de</strong>s : Dans le cadre <strong>de</strong> l’enquête régionalemenée sous l’égi<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’Organisation Mondiale <strong>de</strong> la Santéen collaboration avec l’Institut National <strong>de</strong> Santé Publique etl’APPAM Monastir, une enquête a été menée sur un échantillonreprésentatif <strong>de</strong> la population <strong>de</strong> la région. La Mini GDStraduit en arabe dialectal a été utilisée pour évaluer l’étatdépressif. Nous n’avons retenu que la rubrique « consommation<strong>de</strong>s somnifères » pour ce travail.Résultats : L’échantillon est constitué <strong>de</strong> 598 personnes(66 % femmes, âge moyen 72,3 ± 7,4 ans) représentatives<strong>de</strong> la population âgée vivant à domicile <strong>de</strong> Monastir. La consommation<strong>de</strong>s somnifères a été notée chez 10 % <strong>de</strong>s cas(N = 60). Elle est plus importante chez les femmes (11,9 %vs. 6 %, p = 0,02). La consommation <strong>de</strong>s somnifères est aussiimportante pour les sujets âgés <strong>de</strong> plus que 80 ans (14 % vs.9 %, p < 0,05), vivant seul (13,3 % vs. 7,5 % p < 0,05), hypertendus(12,2 vs. 7,4 % p = 0,03), à risque <strong>de</strong> dépression(14,7 % vs. 6,5 %, p < 0,05), ceux qui consomment plus que3 médicaments (14,2 vs. 7,4 %, p = 0,001). Par ailleurs le diabèteainsi que le niveau d’étu<strong>de</strong> ne semble pas influencer laconsommation <strong>de</strong>s somnifères. Parmi les personnes âgéesqui consomment les somnifères 44 % (n = 26) ont chuté aumoins une fois pendant la <strong>de</strong>rnière année.Conclusion : Cette étu<strong>de</strong> confirme que les troubles <strong>de</strong> sommeilsont <strong>fr</strong>équents avec l’avancée en âge, en partie en raison <strong>de</strong>smodifications liées au vieillissement et en partie en raison <strong>de</strong>la présence <strong>de</strong>s maladies. L’utilisation <strong>de</strong> somnifères <strong>de</strong>vraitêtre particulièrement limitée, étant donné le risque accrud’effets secondaires néfastes. En effet, plusieurs étu<strong>de</strong>s ontconfirmé une augmentation du risque <strong>de</strong> chute et <strong>de</strong> <strong>fr</strong>acturechez les personnes âgées consommant <strong>de</strong>s somnifères.PO 397QUELLE ÉVOLUTION PSYCHIQUE POURLES AUTEURS D’INFRACTIONS SEXUELLESEN PSYCHOTHÉRAPIE DE GROUPE ?PERROT M.Université <strong>de</strong> Bourgogne, DIJON, FRANCEEn France la recherche sur l’efficience <strong>de</strong>s psychothérapies<strong>de</strong> groupe pour les auteurs d’in<strong>fr</strong>actions sexuelles en est àses prémices. L’objectif <strong>de</strong> notre étu<strong>de</strong> est d’apporter <strong>de</strong>s éléments<strong>de</strong> compréhension sur l’évolution psychique <strong>de</strong> cessujets pris en charge en thérapie <strong>de</strong> groupe, en croisant leurauto-évaluation, l’évaluation <strong>de</strong>s thérapeutes et du chercheursur la base d’un test-retest à <strong>de</strong>ux ans.À ce jour l’étu<strong>de</strong> a été réalisée auprès <strong>de</strong> neuf auteursd’in<strong>fr</strong>actions sexuelles, condamnés ou mis en examen pour<strong>de</strong>s in<strong>fr</strong>actions diverses : exhibitionnisme, téléchargementd’images pédopornographiques, agression sexuelle surmineur, viol sur mineur. Tous bénéficient d’une prise encharge groupale, certains ont également une thérapie individuelle.Les sujets sont tous volontaires pour participer à unerecherche sur les psychothérapies <strong>de</strong> groupe dans le cadred’une thèse <strong>de</strong> psychologie.Au regard <strong>de</strong> la littérature scientifique sur les auteurs <strong>de</strong> violencessexuelles et sur l’évaluation <strong>de</strong>s psychothérapies,nous avons choisi d’évaluer certaines dimensions : les troubles<strong>de</strong> la personnalité, l’aménagement défensif, le typed’attachement, les représentations <strong>de</strong> soi et <strong>de</strong>s autres,l’alliance aidante, les caractéristiques du contre-transfert et<strong>de</strong> la relation psychothérapeutique, ainsi que le point <strong>de</strong> vue<strong>de</strong>s thérapeutes concernant les caractéristiques psychopathologiques,psycho-criminologiques et psycho-sexologiques.Les premiers résultats ne montrent pas <strong>de</strong> changement auniveau <strong>de</strong>s mécanismes <strong>de</strong> défense. Le Rorschach révèlemoins <strong>de</strong> signes <strong>de</strong> détresse émotionnelle ainsi que <strong>de</strong>sreprésentations <strong>de</strong> soi et <strong>de</strong>s autres <strong>de</strong> meilleure qualité. Du155

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!