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Congrès de - Free.fr

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Posterstituer 3 sous-groupes <strong>de</strong> patients : (a) un groupe <strong>de</strong> 11 patientssans difficulté, (b) un groupe <strong>de</strong> 20 patients avec difficultésd’élaboration du plan d’action uniquement, (c) un groupe <strong>de</strong>4 patients avec difficultés d’élaboration et d’exécution du pland’action. Dans le groupe (b), 2 sous-groupes ont été i<strong>de</strong>ntifiéssur la base du type d’erreurs commises : ruptures <strong>de</strong> règles(84 %), oubli <strong>de</strong>s règles (14 %). L’analyse <strong>de</strong>s séquencesd’actions produites dans ces 2 sous-groupes a permis <strong>de</strong> montrerque les processus perturbés étaient différents en regarddu modèle <strong>de</strong> Shallice et Burgess (1998) : les patients produisant<strong>de</strong>s ruptures <strong>de</strong> règles présentent <strong>de</strong>s difficultés à orienterle problème vers un but et ceux commettant <strong>de</strong>s erreurs <strong>de</strong>type « oubli » présentent un défaut <strong>de</strong> récupération enmémoire épisodique <strong>de</strong>s marqueurs d’intentions différées,sans difficultés d’orientation.Nos résultats suggèrent donc une hétérogénéité <strong>de</strong>s troubles<strong>de</strong> planification <strong>de</strong> l’action dans la schizophrénie. Il conviendraitd’étudier ces troubles plus précisément, à la recherche<strong>de</strong>s dysfonctionnements cognitifs et cliniques susceptiblesd’en rendre compte. Ce travail <strong>de</strong>vrait permettre <strong>de</strong> mieuxcerner les difficultés <strong>de</strong> vie quotidienne <strong>de</strong>s patients et d’améliorerla prise en charge.PO 112REMÉDIATION COMPORTEMENTALEQUINTILLA Y. (1), ROURE V. (2)(1) CHU La Colombière, MONTPELLIER, FRANCE(2) CHS Thuir, PERPIGNAN, FRANCELa remédiation cognitive (RC) est une thérapeutique enpleine expansion pour répondre aux troubles cognitifs <strong>de</strong>sschizophrènes. La remédiation comportementale a pour but<strong>de</strong> lui donner une application dans le quotidien <strong>de</strong>s patients.L’objectif <strong>de</strong> Remi COM est <strong>de</strong> con<strong>fr</strong>onter virtuellement unpatient aux difficultés qu’il peut rencontrer dans son quotidienet <strong>de</strong> lui proposer <strong>de</strong>s outils pour les surmonter.À l'ai<strong>de</strong> du jeu « LES SIMS 3 » (simulateur <strong>de</strong> réalité virtuelle)le patient apprend à gérer ses besoins (alimentation, hygiène<strong>de</strong> soi, du lieu <strong>de</strong> vie, budget, démarches administratives), sesloisirs (déplacements, cinéma, bibliothèque, sports) et travaillesur les relations interpersonnelles. Remi COM se déroule <strong>de</strong>préférence dans <strong>de</strong>s structures externalisées (CMP, HDJ,Appartements ± thérapeutiques) voire en unité <strong>de</strong> réhabilitation,en lien avec un projet <strong>de</strong> retour à la vie civile autonome.Les premiers résultats montrent une meilleure adaptation auxproblématiques <strong>de</strong> la vie quotidienne pour les modules alimentationet hygiène. Suite aux modules sur les loisirs et lesrelations interpersonnelles, les patients ont pu s’inscrire dans<strong>de</strong>s activités socialisantes (GEM, associations).Vous pouvez obtenir gratuitement un manuel du praticien ennous contactant à association.terapsy@gmail.comPO 113ÉMOTION ET ANHEDONIE AU COURSDES SCHIZOPHRÉNIES :APPORT DE LA NEURO-IMAGERIEAIOUEZ K., BENATMANE T.CHU Mustapha, ALGER, ALGÉRIEL’émotion est une dimension essentielle dans la vie, ellecolore la vie <strong>de</strong> tous les jours et joue un grand rôle dans laqualité et la stabilité <strong>de</strong>s interactions sociales. La notion <strong>de</strong>plaisir est différente d’un individu à un autre, concernant lesmultiples plaisirs notamment physiques exp : la sexualité,interpersonnels (pour vaincre la solitu<strong>de</strong>), plaisir du succèsqui renvoie au désir d’autonomie, l’exploration, la découverte,la créativité etc. jusqu’au plaisir du pouvoir. L’anhédonie estdéfinie comme étant l’expérience subjective <strong>de</strong> ne pas pouvoirexpérimenter ou percevoir du plaisir et se manifeste cliniquementpar une perte d’intérêt pour les activités socialesainsi qu’un désintérêt pour les activités basiques comme lasexualité, elle a une composante émotionnelle et cognitive.Elle est considérée comme symptôme émotionnel majeurrencontré chez les patients sou<strong>fr</strong>ant <strong>de</strong> schizophrénie, quin’ont ni joie ni peine, tout leur est indifférent.Nous essayerons <strong>de</strong> développer les différentes phases duprocessus émotionnel à la base <strong>de</strong>s sensations <strong>de</strong> plaisir et<strong>de</strong> déplaisir, thématique <strong>de</strong> notre sujet pour pouvoir comprendreles dérèglements cognitifs sous tendant l’anhédoniechez le patient schizophrène, en s’appuyant aussi sur lesrésultats <strong>de</strong> la neuro-imagerie pour mettre en exergue les corrélatsneuro-anatomiques mis en jeu.Les patients schizophrènes présentent <strong>de</strong>s anomalies d’attributiond’un sens émotionnel à leur perception. Leur anhédoniese situe à l’interface <strong>de</strong> l’émotion et la cognition, la compréhension<strong>de</strong> ces dérèglements permettra d’améliorer lestechniques thérapeutiques : pharmacologiques, cognitive etémotionnelle.PO 114SCHIZOPHRÉNIE ET DÉPENDANCE AU TABACFARHAT I., JOMLI R., ZGUEB Y., BEN HOUIDI A., NACEF F.Hôpital Razi, TUNIS, TUNISIEIntroduction : La dépendance tabagique est largement observéechez les patients souf<strong>fr</strong>ant <strong>de</strong> schizophrénie. Elle a étéestimée aux alentours <strong>de</strong> 80 % dans certaines étu<strong>de</strong>s.Le tabagisme jouerait un rôle dans la réduction <strong>de</strong> l’espérance<strong>de</strong> vie <strong>de</strong> ces patients qui est <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 20 % ainsique d’une majoration du risque <strong>de</strong> maladie cardiovasculairepar 3.Méthodologie : Étu<strong>de</strong> théorique à travers une revue <strong>de</strong> la littératuresur Medline en utilisant les mots clés : tabagisme,schizophrénie, dépendance.Conclusion : La dépendance à la nicotine chez les patientsschizophrènes est élevée, s’expliquant par différents typesd’arguments :1) Les symptômes négatifs par le biais d’une libération accrue<strong>de</strong> dopamine au niveau du cortex pré<strong>fr</strong>ontal.55

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