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Congrès de - Free.fr

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Posterstants <strong>de</strong> l’accès maniaque ou hypomaniaque, d’autres mesuresthérapeutiques ont été proposées, comme les mesurespsycho-éducatives qui sont aujourd’hui les traitements psychologiquesles mieux documentés et pour lesquels il existeun niveau <strong>de</strong> preuve élevé.PO 074CATATONIE ET MANIE : REVUE DE LA LITTÉRATUREARFAOUI S., ZALILA H., ZOUARI O., KHANFIR A., HECHMI S.,BOUSSETTA A.Hôpital Razi, MANOUBA, TUNISIEIntroduction : Il a été généralement admis que la catatonieétait associée à la schizophrénie et qu’elle ne surviendraitqu’exceptionnellement dans les troubles <strong>de</strong> l’humeur. Pourtant,cette éventualité a été mise en évi<strong>de</strong>nce par Kahlbaumen 1869 qui avait décrit « une catatonie cyclique caractériséepar l’alternance manie/mélancolie ».Objectif et métho<strong>de</strong> : l’objectif <strong>de</strong> cette revue <strong>de</strong> la littératureest <strong>de</strong> rechercher les publications pertinentes traitant le lienentre catatonie et manie et d’étudier la prévalence et les implicationscliniques, évolutives et pronostiques <strong>de</strong> la survenued’un syndrome catatonique au cours d’un épiso<strong>de</strong> maniaque.Résultats : Les données <strong>de</strong> la littérature montrent une <strong>fr</strong>équenceélevée <strong>de</strong> catatonie au cours <strong>de</strong>s accès maniaques(25 à 31 %). Sur le plan clinique, il n’y a aucune distinctionentre la catatonie d’origine maniaque et les autres types <strong>de</strong>catatonie. Sur un plan pronostique, la survenue d’un syndromecatatonique chez un bipolaire constitue, selon certainesétu<strong>de</strong>s, un facteur <strong>de</strong> mauvais pronostic.Conclusion : la catatonie d’origine maniaque est plus <strong>fr</strong>équentequ’on puisse le croire. Son traitement à la phase aiguëne diffère pas <strong>de</strong> celui <strong>de</strong>s autres types <strong>de</strong> catatonie. Maiscette association aurait-elle <strong>de</strong>s implications thérapeutiquesà long terme dans le trouble bipolaire puisque son pronosticsemble aggravé ?PO 075LIENS ENTRE LES TEMPÉRAMENTS AFFECTIFSET LES CONDUITES SUICIDAIRES CHEZLES PATIENTS BIPOLAIRES TYPE IBEN HAOUALA S., MECHRI A., BRAHAM S., GASSAB L.,GAHA L.CHU Fattouma Bourguiba, MONASTIR, TUNISIEIntroduction : Les tempéraments affectifs semblent avoir uneinfluence sur les conduites suicidaires chez les patients bipolaires.Certains tempéraments étaient associés à un risquesuicidaire plus élevé alors que d’autres tempéramentsavaient plutôt un rôle protecteur vis-à-vis <strong>de</strong> ces conduites.L’objectif <strong>de</strong> ce travail était d’explorer les liens entre tempéramentaffectif et conduites suicidaires chez les patientsatteints d’un trouble bipolaire type I familial.Matériel et métho<strong>de</strong> : Nous avons mené une étu<strong>de</strong> transversalesur 80 patients atteints d’un trouble bipolaire type I familial(au moins <strong>de</strong>ux apparentés <strong>de</strong> 1 er <strong>de</strong>gré atteints d’un troublebipolaire I selon les critères DSM IV). Le recueil <strong>de</strong>sdonnées socio-démographiques et cliniques en particulier larecherche d’antécé<strong>de</strong>nts suicidaires s’est fait à partir <strong>de</strong>sdossiers médicaux.L’évaluation <strong>de</strong>s tempéraments affectifs s’est faite grâce àl’auto-questionnaire <strong>de</strong> tempérament <strong>de</strong> Memphis, Paris etSan-Diego (TEMPS-A) traduit en dialecte tunisien.Résultats : Nos patients avaient un âge moyen <strong>de</strong>36,1 ± 11,5 ans et étaient <strong>de</strong> sexe masculin dans 72,5 % <strong>de</strong>scas. Les antécé<strong>de</strong>nts familiaux <strong>de</strong> tentatives <strong>de</strong> suici<strong>de</strong>étaient rapportés dans 27,5 % <strong>de</strong>s cas. La <strong>fr</strong>équence <strong>de</strong>s tentatives<strong>de</strong> suici<strong>de</strong> était <strong>de</strong> 20 % avec un âge moyen <strong>de</strong> la1 re tentative <strong>de</strong> suici<strong>de</strong> <strong>de</strong> 27,6 ± 7,9 ans et un nombremoyen <strong>de</strong>s tentatives <strong>de</strong> suici<strong>de</strong> <strong>de</strong> 2,3 ± 2,2.L’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s liens entre le risque suicidaire et les scoresmoyens <strong>de</strong> tempérament affectif avaient montré que le tempéramenthyperthymique était associé à un risque moindre,mais non significatif, <strong>de</strong> passage à l’acte suicidaire et que letempérament dépressif (p = 0,021), cyclothymique (p = 0,012)et anxieux (p = 0,025) était significativement associé à un risquesuicidaire plus élevé.Conclusion : Les tempéraments dépressif, cyclothymique etanxieux constituent <strong>de</strong>s facteurs <strong>de</strong> risque suicidaire chez lespatients bipolaires alors que le tempérament hyperthymiqueaurait plutôt un rôle protecteur.PO 076RELATION ENTRE LES TEMPÉRAMENTS AFFECTIFSET LES CONDUITES ADDICTIVES CHEZLES PATIENTS BIPOLAIRES TYPE IBEN HAOUALA S., MECHRI A., BRAHAM S., GASSAB L.,GAHA L.CHU Fattouma Bourguiba, MONASTIR, TUNISIEIntroduction : L’existence d’un dérèglement tempéramentalchez les patients bipolaires I a été rapportée. De même, letype <strong>de</strong> consommation <strong>de</strong>s substances psycho-actives semblentêtre influencé par différents tempéraments affectifs.L’objectif <strong>de</strong> notre travail était d’explorer la relation entre lestempéraments affectifs et les conduites addictives chez lespatients atteints d’un trouble bipolaire type I familial.Matériel et métho<strong>de</strong> : Nous avons mené une étu<strong>de</strong> transversalesur 80 patients atteints d’un trouble bipolaire type Ifamilial (au moins <strong>de</strong>ux apparentés <strong>de</strong> 1 er <strong>de</strong>gré atteints d’untrouble bipolaire I selon les critères DSM IV). Le recueil <strong>de</strong>sdonnées socio-démographiques et cliniques en particulier lesantécé<strong>de</strong>nts addictifs s’est fait à partir <strong>de</strong>s dossiers médicaux.L’évaluation <strong>de</strong>s tempéraments affectifs s’est faite avecl’auto-questionnaire <strong>de</strong> tempérament <strong>de</strong> Memphis, Paris etSan-Diego (TEMPS-A) traduit en dialecte Tunisien.Résultats : Nos patients avaient un âge moyen <strong>de</strong> 36,1± 11,5 ans et étaient <strong>de</strong> sexe masculin dans 72,5 % <strong>de</strong>s cas.Près <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux tiers (65 %) <strong>de</strong>s patients avaient <strong>de</strong>s antécé<strong>de</strong>nts<strong>de</strong> consommation <strong>de</strong> tabac avec un âge moyen <strong>de</strong> début <strong>de</strong>consommation <strong>de</strong> 18,2 ± 3,3 ans, 35 % <strong>de</strong>s patients avaient<strong>de</strong>s antécé<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> consommation d’alcool avec un âgemoyen <strong>de</strong> début <strong>de</strong> consommation <strong>de</strong> 20,4 ± 4,1 ans et 12,5 %41

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