13.07.2015 Views

Congrès de - Free.fr

Congrès de - Free.fr

Congrès de - Free.fr

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

Posterscologiques, problèmes médicamenteux, types d’interventionset acceptation par le prescripteur.L’âge moyen <strong>de</strong>s patients est <strong>de</strong> 64,1 ans, le sexe ratio H/F1,17. La répartition <strong>de</strong>s principales classes <strong>de</strong> médicamentspsychotropes est homogène : antipsychotiques 23 %, anxiolytiques20 %, hypnotiques & sédatifs 22 % et antidépresseurs25 %. Les principes actifs les plus <strong>fr</strong>équents sont : zopiclone(11 %), zolpi<strong>de</strong>m (7 %), hydroxyzine (5 %), rispéridone(4 %). Une posologie supra thérapeutique est le problème leplus <strong>fr</strong>équent (25 %), notamment celle <strong>de</strong>s hypnotiques chezle sujet âgé avec la prescription d’emblée d’un comprimé <strong>de</strong>zopiclone au lieu d’un <strong>de</strong>mi, suivie par une non conformitéaux consensus (14 %), un plan <strong>de</strong> prise non optimal (10 %),comme la prescription informatique d’Haldol décanoas ® tousles jours ou l’oubli d’arrêt <strong>de</strong> la rispéridone orale 3 semainesaprès le début <strong>de</strong>s injections retard, l’utilisation <strong>de</strong> formesgaléniques inadaptées (écrasement <strong>de</strong> comprimés d’Atarax ®pour passage en SNG alors qu’il existe une forme buvable).Les interventions sont une modification du choix du médicament(38 %), une adaptation posologique (32 %). Les mé<strong>de</strong>cinsont modifié leur prescription pour 56 % <strong>de</strong>s IP.Ce travail sera complété par une évaluation <strong>de</strong> la pertinence<strong>de</strong>s IP basé sur l’analyse <strong>de</strong>s recommandations <strong>de</strong> bonnepratique et l’expertise d’un groupe <strong>de</strong> cliniciens.PO 379PRESCRIPTION DES BENZODIAZÉPINES CHEZLES PATIENTS SOUFFRANT DE SCHIZOPHRÉNIEBEN MARIEM H. (1), ZALILA H. (1), KHELIFA E. (1),MERSNI M. (2), BOUSSETTA A. (1)(1) Service <strong>de</strong> psychiatrie « D » Hôpital Razi, MANNOUBA,TUNISIE(2) Service <strong>de</strong> psychiatrie « G » Hôpital Razi, MANNOUBA,TUNISIEL’anxiété est un symptôme clinique dominant dans la phaseprodromique et accompagne souvent le premier épiso<strong>de</strong>schizophrénique. Les benzodiazépines, bien que controversées,gar<strong>de</strong>nt chez le mala<strong>de</strong> souf<strong>fr</strong>ant <strong>de</strong> schizophrénie <strong>de</strong>sintérêts multiples portant sur la diminution <strong>de</strong> l’anxiété, l’améliorationdu sommeil, la sédation <strong>de</strong> l’agitation, et les étatscatatoniques. Certains auteurs rapportent même leur intérêtdans la diminution <strong>de</strong> la posologie neuroleptique et dansl’amélioration <strong>de</strong> la relation mé<strong>de</strong>cin-mala<strong>de</strong>.L’objectif <strong>de</strong> notre étu<strong>de</strong> était d’étudier la prévalence <strong>de</strong> laprescription <strong>de</strong> benzodiazépines chez une population hospitalière<strong>de</strong> patientes souf<strong>fr</strong>ant <strong>de</strong> schizophrénie et d’évaluerleur intérêt dans la prise en charge thérapeutique.Il s’agissait d’une enquête rétrospective portant sur lespatientes qui ont été hospitalisées pour la première fois auservice <strong>de</strong> psychiatrie D <strong>de</strong> l’hôpital Razi du 1 er janvier 2011au 15 octobre 2011 et chez qui le diagnostic <strong>de</strong> schizophréniea été retenu selon les critères du DSM IV.Notre étu<strong>de</strong> a porté sur 47 patientes.La prévalence <strong>de</strong> la prescription <strong>de</strong> benzodiazépines était <strong>de</strong>25,5 % (N = 12)L’observance était bonne chez 75 % <strong>de</strong>s patientes sousanxiolytiques contre 40 % chez les patientes ne recevant pasd’anxiolytiques. La différence était statistiquement significative(p = 0,036).La dose moyenne <strong>de</strong>s neuroleptiques était statistiquementinférieure chez les patientes recevant une benzodiazépineavec p = 0,043.Bien que les benzodiazépines gar<strong>de</strong>nt une place importantedans la prise en charge thérapeutique <strong>de</strong>s rechutes schizophréniques,il faut toutefois se méfier d’une prescription aulong cours vu leur retentissement neurocognitif et le risque<strong>de</strong> dépendance.PO 380RELATION ENTRE LES INTERNES DE PSYCHIATRIEET LES LABORATOIRES PHARMACEUTIQUESEN FRANCE ET EN EUROPE, L’ÉTUDE PRIRSDEL VALLE E. (1), VAN EFFENTTERRE A. (1), SIBEONI J. (1),ATTYASSE I. (1), GULOKSUZ S. (2), GAMA MARQUEZ J. (2),JAUHAR S. (2), RIESE F. (2)(1) AFFEP, PARIS, France(2) EFPT, PARIS, FRANCEL’industrie pharmaceutique est l’est <strong>de</strong>s secteurs économiquesles plus rentables au mon<strong>de</strong>. Son marché le plusporteur : les psychotropes. Au bout <strong>de</strong> la chaîne on trouve lepsychiatre prescripteur et son patient. Alors que les relationsentre psychiatrie et laboratoires pharmaceutiques sont bienconnues, décriées par certains et encouragées par d’autres,la fédération européenne <strong>de</strong>s internes en psychiatrie (EFPT)et l’Association Française Fédérative <strong>de</strong>s Étudiants en Psychiatrie(AFFEP) ont souhaité se focaliser sur la relation entreces laboratoires et les internes, prescripteurs <strong>de</strong> <strong>de</strong>main.L’étu<strong>de</strong> PRIRS (Psychiatric Resi<strong>de</strong>nt – Industry RelationshipSurvey) a donc été menée dans une vingtaine <strong>de</strong> paysd’Europe dont la France. Il s’agit d’un auto-questionnaire, distribuéà <strong>de</strong>s internes <strong>de</strong> psychiatrie entre février et juin 2011,regroupant une soixantaine d’items concernant directementles interactions industrie pharmaceutique/internes <strong>de</strong> psychiatrie.Ont été recherchés, d’une part les modalités pratiques<strong>de</strong> ces relations, et d’autre part, l’aspect plus subjectifet le vécu <strong>de</strong>s internes interrogés. Quel est l’impact <strong>de</strong> cetterelation sur les prescriptions <strong>de</strong> l’interne ? Quels regards portentles internes sur les informations et l’enseignement dispenséspar l’industrie ? Quelles attitu<strong>de</strong>s ou quels comportementsadoptent les internes vis-à-vis <strong>de</strong> l’industriepharmaceutique ? Au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> ces questions, il s’agit aussid’étudier et <strong>de</strong> discuter le positionnement <strong>de</strong> l’interne, maisaussi <strong>de</strong> l’hôpital en général et <strong>de</strong>s mé<strong>de</strong>cins responsablesd’unité en particulier, vis-à-vis <strong>de</strong>s liens entre l’industrie pharmaceutiqueet les internes en psychiatrie <strong>fr</strong>ançais.Dans ce poster, nous présenterons et discuterons les résultats<strong>de</strong> cette étu<strong>de</strong> en France et nous la comparerons auxrésultats obtenus chez <strong>de</strong>s internes d’autres pays européensafin <strong>de</strong> mettre en évi<strong>de</strong>nce d’éventuelles disparités.PO 381HYPERPROLACTINEMIE ET ANTIPSYCHOTIQUESDAMAK R., BOURGOU S., KAANICHE K., NACEF F., DOUKI S.EPS Razi, service <strong>de</strong> psychiatrie A, TUNIS, TUNISIE149

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!