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Congrès de - Free.fr

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PostersPO 196KORO OR NOT KORO ?MARTINEZ G., COUTURIER P.L., COSTEMALE-LACOSTE J.F., GALLARDA T., MACHEFAUX S., ROBLIN J.,KREBS M.O.CH Sainte-Anne, PARIS, FRANCEIntroduction : Le Koro – dérivé d’un terme malaisien signifiant« tortue » – est un syndrome défini par la conviction que lepénis se rétracte, pouvant alors disparaître dans l’abdomenet se conclure par la mort du sujet. Il évolue sous forme d’attaques<strong>de</strong> panique, au cours <strong>de</strong>squelles les vérifications et lesstratagèmes pour éviter la disparition du sexe se multiplient.S’il a été décrit initialement en Asie, où il s’inscrit souvent dans<strong>de</strong> larges épidémies, on retrouve également <strong>de</strong>s rapports <strong>de</strong>cas isolés en Europe et en Amérique du Nord dès le débutdu 20 e siècle. Le tableau symptomatique, chez ces sujetssans lien culturel ou ethnique avec l’Asie, est habituellementincomplet, et son intrication avec d’autres troubles psychiatriquesa été largement débattue dans les années 1970-1990.De même, sa place en terme nosographique est encore difficileà définir : s’agit-il d’un équivalent dépressif, d’un troublesomatoforme, d’un symptôme conversif ? Et quel poidsaccor<strong>de</strong>r à la part culturelle dans sa genèse, en particulierdans les formes épidémiques ? En terme thérapeutique, laplace <strong>de</strong>s antipsychotiques et <strong>de</strong>s antidépresseurs est, elleaussi, sujette à discussions.Cas clinique : Nous rapportons le cas d’un patient <strong>de</strong> 37 ans,d’origine ivoirienne, envahi <strong>de</strong> façon récurrente par la convictionque son sexe rétrécit et pourrait disparaître dans sonabdomen. Il présente <strong>de</strong>s rituels <strong>de</strong> vérification envahissants.Une lutte anxieuse et une honte sont associées à ce trouble,vécu comme égodystonique. Toutefois, celui-ci est rationalisépar l’idée d’un sortilège.Initialement, le diagnostic <strong>de</strong> trouble délirant non dissociatif,potentiellement thymique, est retenu. L’évolution est favorableen quelques jours sous OLANZAPINE 10 mg/j.L’observance est médiocre, la symptomatologie initiale réapparaîtbrutalement 5 mois après la sortie. Il est à nouveausoulagé par une association OLANZAPINE 10 mg/j et PRA-ZEPAM 20 mg/j. Les diagnostics <strong>de</strong> trouble obsessionnelcompulsif et d’épiso<strong>de</strong> dépressif sont discutés, et un traitementpar SERTRALINE est instauré.Conclusion : Ce cas illustre les difficultés diagnostiques etthérapeutiques que peuvent poser <strong>de</strong> tels tableaux symptomatiques,pour lesquels la dimension culturelle ne doit pasfaire négliger une analyse sémiologique fine.PO 197L’ANXIÉTÉ CHEZ LES PATIENTS AU CABINETDENTAIRELABOUDI F., ONEIB B., BELHACHMI A., SABIR M.,OUANASS A.Hôpital psychiatrique Arrazi, CHU Rabat Salé, RABAT, MAROCL’anxiété du patient au cabinet <strong>de</strong>ntaire est une réaction normaleface à une mosaïque <strong>de</strong> peurs élémentaires : douleur,inconnu, intrusion, perte <strong>de</strong> contrôle…L’anxiété <strong>de</strong>s soins <strong>de</strong>ntaires, émotion née d’une incertitu<strong>de</strong>face à cette situation ou <strong>de</strong> l’appréhension d’un événement,est bien connue en milieu <strong>de</strong>ntaire. Elle entraîne, à courtterme, <strong>de</strong>s comportements <strong>de</strong> non-coopération du patient età long terme, <strong>de</strong>s situations d’évitements <strong>de</strong>s soins et ladégradation <strong>de</strong> l’état bucco-<strong>de</strong>ntaire.Objectif : L’objectif <strong>de</strong> notre travail est d’évaluer le <strong>de</strong>gréd’anxiété ainsi que sa prévalence chez les patients et <strong>de</strong> comprendreles causes et les mécanismes impliqués dans ledéclenchement <strong>de</strong> l’anxiété <strong>de</strong>s soins <strong>de</strong>ntaires.Métho<strong>de</strong> : L’information a été recueillie par hétéro-questionnairechez <strong>de</strong>s patients adultes en en salles d’attente chez<strong>de</strong>s <strong>de</strong>ntistes en octobre 2011.L’évaluation psychiatrique a été faite à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’échelled’anxiété <strong>de</strong> Hamilton.PO 198DES REPRÉSENTATIONS DU SOIN AU RECOURSAUX SOINS DANS LES TROUBLES ANXIEUXBENSAIDA M. (1), FECIH G. (1), MARDACI M.C. (1),YAHIOUCHE A. (1), KACHA F. (2)(1) Hôpital psychiatrique Errazi, ANNABA, ALGÉRIE(2) EHS Mahfoud Boucebci Cheraga, ALGER, ALGÉRIELe but <strong>de</strong> ce travail est l’étu<strong>de</strong> du recours aux soins dans les<strong>de</strong>ux populations d’Alger et <strong>de</strong> Tunis. Les croisements réalisésdans les <strong>de</strong>ux étu<strong>de</strong>s épidémiologies (santé mentale enpopulation générale), ont permis d’interroger le recours auxsoins au travers <strong>de</strong> l’analyse <strong>de</strong>s représentations du soin ausein <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux populations étudiées.Les résultats obtenus traduisent comment les représentationsse configurent dans le choix du soin et comment elles se mobilisentpour permettre un choix qui peut se négocier et oscillerentre la biomé<strong>de</strong>cine et les pratiques traditionnelles. Un aspectimportant a été noté dans l’orientation que prennent les conduitesthérapeutiques lorsque la représentation du soin faitintervenir <strong>de</strong>s croyances populaires magiques et/ou religieusespour un proche présentant <strong>de</strong>s troubles anxieux.Sur le site <strong>de</strong> Tunis, le médicament est plus utilisé dans letrouble panique (19,4 %) et l’anxiété généralisée (11,6 %).Sur le site d’Alger on recourt aux médicaments dans la phobie-sociale(13,3 %) et le PTSD (13,9 %). Le recours aux religieuxest <strong>fr</strong>équent dans l’agoraphobie (25 %) et l’agoraphobieavec trouble panique (22,2 %) sur le site <strong>de</strong> Tunis et plusencore sur le site d’Alger : pour l’agoraphobie (31,6 %) etpour le trouble panique avec agoraphobie (50 %).La psychothérapie est utilisée avec une faible <strong>fr</strong>équence pourles 2 sites qui favorisent plutôt l’ai<strong>de</strong> et les conseils d’autres personnesavec <strong>de</strong>s taux variant <strong>de</strong> 50 % pour le site d’Alger à56 % pour le site <strong>de</strong> Tunis dans le cas <strong>de</strong> l’anxiété généralisée.PO 199LES TROUBLES OBSESSIONNELS COMPULSIFSET SCLÉROSE TUBÉREUSE DE BOURNEVILLEÀ PROPOS D’UN CASBAHRINI L., CHENNOUFI L., OUANES S., BERGAOUI H.,GHACHEM R.Hôpital Razi la Mannouba Tunis, TUNIS, TUNISIE85

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