10 e <strong>Congrès</strong> <strong>de</strong> l’EncéphaleConclusion : L’épilepsie chez l’enfant retentit <strong>de</strong> façon négativeaussi bien sur l’adaptation <strong>de</strong> l’enfant au sein <strong>de</strong> sa familleque sur sa relation avec ses parents et sa <strong>fr</strong>atrie. Une informationet un accompagnement <strong>de</strong>s parents sur cette pathologiepeuvent ai<strong>de</strong>r l’enfant à une meilleure adaptation familiale.PO 291BÉGAIEMENT ET COMORBIDITÉHAMZA M., HAMMAMI M., HALAYEM S., BEN YOUSSEF H.,ABBES Z., OTHMAN S., CHARFI F., BELHAJ A., BOUDEN A.,HALAYEM M.B.Hôpital Razi, TUNIS, TUNISIEIntroduction : Trouble <strong>de</strong> la fluidité <strong>de</strong> la parole caractérisépar <strong>de</strong>s répétitions ou <strong>de</strong>s prolongations involontaires <strong>de</strong> syllabes,le bégaiement représente un handicap qui touche environ1 % <strong>de</strong> la population. Son étiopathogénie reste incertaine.Outre ses répercussions sociales, le bégaiement peut s’associerdans certains cas à d’autres troubles psychiatriques.Objectif : Notre travail a pour objectif <strong>de</strong> décrire et d’évaluerla <strong>fr</strong>équence <strong>de</strong>s troubles comorbi<strong>de</strong>s chez les enfants tunisienssuivis pour bégaiement, d’étudier les facteurs déclenchants<strong>de</strong> ce trouble et <strong>de</strong> les comparer aux données <strong>de</strong> lalittérature.Méthodologie : Ce travail a consisté en une étu<strong>de</strong> rétrospective<strong>de</strong>s dossiers d’enfants ayant consulté au Service <strong>de</strong>Pédopsychiatrie <strong>de</strong> l’Hôpital Razi entre janvier 2009 etdécembre 2010 pour bégaiement. Une fiche épidémiologiquecomportant <strong>de</strong>s données socio-démographiques ainsique <strong>de</strong>s données sur les antécé<strong>de</strong>nts familiaux <strong>de</strong> trouble dulangage a été remplie.Résultats : 21 enfants et adolescents âgés <strong>de</strong> 3,5 ans à17 ans ont été inclus dans l’étu<strong>de</strong>. L’âge moyen <strong>de</strong> la populationétait <strong>de</strong> 8,7 ans. Le sexe ratio était <strong>de</strong> 20 garçons pourune fille.Une comorbidité a été retrouvée dans 57,14 % <strong>de</strong>s cas : dans16,6 % <strong>de</strong>s cas il s’agissait d’un trouble anxieux ; un troubledépressif était présent dans 8,3 % <strong>de</strong>s cas ; dans 16,6 % <strong>de</strong>scas on retrouvait <strong>de</strong>s troubles oppositionnels associés et58,3 % <strong>de</strong>s enfants présentaient <strong>de</strong>s troubles sphinctériens.La présence d’un facteur déclenchant a été retrouvée dans28,5 % <strong>de</strong>s cas. Les conjugopathies étaient majoritairementreprésentées avec 33,3 % <strong>de</strong>s cas. Les autres facteursretrouvés étaient : la naissance d’un puîné, un acci<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>la voie publique ou encore la circoncision.PO 292PROFIL PSYCHOLOGIQUE DES PARENTSDES ENFANTS ATTEINTS D’ENCOPRÉSIE :ÉTUDE TUNISIENNEWALHA A., BOUSLAH S., HADJ KACEM I., AYEDI H.,MOALLA Y., GHRIBI F.Hôpital Hédi Chaker, SFAX, TUNISIEIntroduction : L’apprentissage <strong>de</strong> la propreté est un élémentclé dans la compréhension étiopathogénique <strong>de</strong> l’encoprésiechez l’enfant. Le rôle <strong>de</strong>s interactions parents-enfant resteessentiel au cours <strong>de</strong> cet apprentissage, et ces interactionsdépen<strong>de</strong>nt notamment <strong>de</strong>s ressources psychologiques <strong>de</strong>sparents.L’objectif <strong>de</strong> ce travail était d’étudier le profil psychologique<strong>de</strong>s parents <strong>de</strong>s enfants atteints d’encoprésie.Matériel et métho<strong>de</strong> : Il s’agit d’une étu<strong>de</strong> rétrospective et<strong>de</strong>scriptive portant sur 91 dossiers d’enfants encoprétiquesayant consulté au service <strong>de</strong> pédopsychiatrie <strong>de</strong> Sfax (Tunisie)et ce sur une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> 7 ans.Résultats : Nous avons noté la présence <strong>de</strong> troubles mentauxdu spectre anxio-dépressif chez les parents <strong>de</strong>s enfantsencoprétiques dans 6,6 % <strong>de</strong>s cas.Nous avons relevé chez les parents, et notamment les mèresd’enfants encoprétiques <strong>de</strong>s traits <strong>de</strong> personnalité pathologiquedominés par les traits obsessionnels dans 19,8 % <strong>de</strong>scas et anxieux dans 11 % <strong>de</strong>s cas.L’intolérance <strong>de</strong>s parents face à l’encoprésie que présentaientleurs enfants était estimée à 53,8 % <strong>de</strong>s cas.Conclusion : Notre étu<strong>de</strong> confirme le fait que le fonctionnementfamilial est primordial dans l’installation et la pérennisation <strong>de</strong>l’encoprésie chez l’enfant. Ainsi la prise en charge <strong>de</strong> ce <strong>de</strong>rnier<strong>de</strong>vrait s’adapter à son propre contexte familial en assurantune guidance, voire une psychothérapie parentale.PO 293QUALITÉ DE VIE DES PARENTS D’ENFANTPORTEUR DE MALADIE CHRONIQUEEL JARRAFI R., ELKADIRI M., GOURANI M.S.,BELBACHIR S., SEKKAT F.Z.Hôpital Ar-Razi, RABAT-SALÉ, MAROCL’inci<strong>de</strong>nce <strong>de</strong>s maladies chroniques chez les enfants esttrès importante, représentant ainsi un véritable problème <strong>de</strong>santé dans le mon<strong>de</strong>. Sous le terme <strong>de</strong> maladie chronique,on englobe <strong>de</strong>s affections comme l’asthme, la cardiopathiemais aussi l’obésité ou encore les phénomènes d’hyperactivité,avec troubles <strong>de</strong> l’attention.Une maladie chronique <strong>de</strong> l’enfant interfère sur la vie <strong>de</strong> lafamille et peut être source <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> préoccupation pour lesparents et affecter négativement leur qualité <strong>de</strong> vie.L’objectif étant d’évaluer le retentissement <strong>de</strong> la maladiechronique <strong>de</strong>s enfants sur la qualité <strong>de</strong> vie <strong>de</strong>s parents, ona utilisé à cet effet un questionnaire structuré pour obtenir <strong>de</strong>sinformations sur les caractères démographiques et sur lamaladie chronique ainsi que l’échelle <strong>de</strong> qualité <strong>de</strong> vie SF 36.PO 294DIFFICULTÉS SCOLAIRES CHEZ LES ENFANTSATTEINTS D’ÉPILEPSIEHADJKACEM I. (1), AYEDI H. (2), KHEMAKHEM S. (3),WALHA A. (4), MOALLA Y. (5), GHRIBI F. (6)(1) Assistante, SFAX, TUNISIE(2) Professeur agrégée, SFAX, TUNISIE(3) Rési<strong>de</strong>nte, SFAX, TUNISIE(4) Assistant, SFAX, TUNISIE(5) Professeur, SFAX, TUNISIE(6) Chef <strong>de</strong> service, SFAX, TUNISIE118
PostersObjectif : L’objectif <strong>de</strong> cette étu<strong>de</strong> a été <strong>de</strong> déterminer la <strong>fr</strong>équence<strong>de</strong>s difficultés scolaires et <strong>de</strong> relever ses différentstypes chez <strong>de</strong>s enfants atteints d’épilepsie.Matériels et métho<strong>de</strong>s : L’étu<strong>de</strong> était rétrospective et <strong>de</strong>scriptiveportant sur 33 enfants et adolescents atteints d’épilepsie,âgés entre 6 et 16 ans et qui ont consulté au service <strong>de</strong> pédopsychiatrie<strong>de</strong> Sfax durant une pério<strong>de</strong> s’étalant du premierjanvier 2006 au 31 décembre 2008. Ont été exclus <strong>de</strong> cetteétu<strong>de</strong> les enfants atteints <strong>de</strong> troubles psychopathologiquesavérés pouvant retentir sur la scolarité tels que retard mental,trouble envahissant du développement, trouble dépressif, troubleanxieux ou d’autres pathologies organiques chroniques.Résultats : Les difficultés scolaires ont été observées chez84,8 % <strong>de</strong>s enfants atteints d’épilepsie. Ces difficultés se sontinstallées <strong>de</strong> façon progressive dans 80,8 % <strong>de</strong>s cas et <strong>de</strong>façon brutale dans 19,2 % <strong>de</strong>s cas avec une évolution continuedans 84,6 % <strong>de</strong>s cas et une fluctuation <strong>de</strong> la symptomatologiedans 15,4 % <strong>de</strong>s cas.Chez ces enfants, nous avons relevé un retard scolaire dans35,70 % <strong>de</strong>s cas, un fléchissement scolaire dans 28,60 %<strong>de</strong>s cas, un désinvestissement scolaire dans 17,90 % <strong>de</strong>scas, un échec scolaire dans 14,30 % <strong>de</strong>s cas alors que lerefus scolaire a été noté dans 7,10 % <strong>de</strong>s cas.Les troubles <strong>de</strong>s apprentissages ont été observés dans32,10 % <strong>de</strong>s cas, rattachés par l’enfant à <strong>de</strong>s difficultés <strong>de</strong>mémorisation dans 14,30 % <strong>de</strong>s cas, <strong>de</strong>s difficultés d’attentionet <strong>de</strong> concentration dans 32,10 % <strong>de</strong>s cas.Conclusion : Cette étu<strong>de</strong> montre la <strong>fr</strong>équence élevée <strong>de</strong>s difficultésscolaires chez les enfants atteints d’épilepsie. D’oùl’évaluation <strong>de</strong> la scolarité chez tout enfant atteint d’épilepsieest indispensable afin <strong>de</strong> détecter ces difficultés scolaires etd’élaborer un projet thérapeutique adapté et multi discipliné.PO 295TROUBLES MENTAUX SOUS-JACENTSÀ L’ENCOPRÉSIE CHEZ L’ENFANT. À PROPOSD’UNE ÉTUDE TUNISIENNE DE 91 CASWALHA A., HADJ KACEM I., BOUSLAH S., AYEDI H.,MOALLA Y., GHRIBI F.Hôpital Hédi Chaker, SFAX, TUNISIEIntroduction : La prise en charge <strong>de</strong> l’enfant atteint d’encoprésiesous entend l’évaluation d’une éventuelle structurepsychopathologique à la quelle se rattacherait le symptômeencoprétique. Notre objectif était d’étudier les troubles mentauxsous-jacents à l’encoprésie chez l’enfant.Matériel et métho<strong>de</strong> : Il s’agit d’une étu<strong>de</strong> rétrospective et<strong>de</strong>scriptive portant sur 91 dossiers d’enfants atteints d’encoprésieayant consulté au service <strong>de</strong> pédopsychiatrie <strong>de</strong> Sfax,sur une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> 7 ans.Résultats : Le symptôme encoprétique s’inscrivait dans <strong>de</strong>spathologies avérées dans 33 % <strong>de</strong>s cas. Il s’agissait dans6,6 % <strong>de</strong>s cas d’un trouble dépressif, dans 5,5 % <strong>de</strong>s cas d’untrouble phobique, dans 4,4 % d’un trouble oppositionnel avecprovocation, dans 3,3 % <strong>de</strong>s cas d’un trouble somatoforme,dans 2,2 % <strong>de</strong>s cas d’un trouble <strong>de</strong>s conduites, dans 2,2 %<strong>de</strong>s cas d’un trouble obsessionnel compulsif et enfin dans2,2 % <strong>de</strong>s cas d’un trouble <strong>de</strong> l’adaptation.Conclusion : Inscrire l’encoprésie dans son éventuel cadrenosographique permet une prise en charge appropriée voireune meilleure évolution <strong>de</strong> ce symptôme.PO 296ADAPTATION DU SOMMEIL CHEZ LES ENFANTSEN MATERNELLEELKADIRI M., ELJARRAFI R., BELBACHIR S., SEKKAT F.Z.Centre Psychiatrique Ar-razi, chu ibn sina, RABAT, MAROCUn nombre important d’étu<strong>de</strong>s a permis <strong>de</strong> mettre en évi<strong>de</strong>ncele rôle essentiel du sommeil <strong>de</strong> l’enfant tant du point<strong>de</strong> vue physiologique que psychologique. En effet il est admisque le respect quantitatif et qualitatif du sommeil permet undéveloppement harmonieux et favorise les apprentissagesnéanmoins les troubles du sommeil chez les enfants restent<strong>fr</strong>équents surtout en âge préscolaire du fait du nouveau mo<strong>de</strong><strong>de</strong> vie qui leur est imposé, <strong>de</strong> l’angoisse <strong>de</strong> séparation et parfois<strong>de</strong> certaines erreurs éducatives.Les parents jouent un rôle important dans l’adaptation ausommeil <strong>de</strong> leurs enfants, mais parfois <strong>de</strong>meures incapables<strong>de</strong> régler à eux seuls certains troubles, d’où l’intérêt d’avoirrecourt à <strong>de</strong>s professionnels.L’objectif <strong>de</strong> notre travail est <strong>de</strong> repérer les différentes variétéscliniques <strong>de</strong> troubles du sommeil chez 50 enfants en classe<strong>de</strong> maternelle, analyser les différents facteurs pouvant contribuerà leur genèse et parfois à leur pérennisation, et évaluerle niveau <strong>de</strong> connaissances <strong>de</strong>s parents dans ce domaine.PO 297ESTIME DE SOI CHEZ LES ENFANTSET LES ADOLESCENTS ATTEINTS DE DIABÈTEDE TYPE IKHEMAKHEM K., MOALLA Y., MALLEK S., HADJ KACEM I.,WALHA A., AYADI H., HACHICHA M., GHRIBI F.CHU Hédi Chaker, SFAX, TUNISIEIntroduction : L’objectif <strong>de</strong> la présente étu<strong>de</strong> était d’étudierl’estime <strong>de</strong> soi chez les enfants et les adolescents atteints<strong>de</strong> diabète type I.Matériel et métho<strong>de</strong>s : Notre étu<strong>de</strong> était transversale, portantsur 22 enfants et adolescents, âgés <strong>de</strong> 7 à 18 ans, suivis auservice <strong>de</strong> pédiatrie au CHU Hédi Chaker <strong>de</strong> Sfax pour diabète<strong>de</strong> type I. Ont été exclus <strong>de</strong> l’échantillon les patientsatteints d’un retard mental associé.L’évaluation <strong>de</strong> l’estime <strong>de</strong> soi a été réalisée au moyen <strong>de</strong>l’inventaire <strong>de</strong> l’estime <strong>de</strong> soi <strong>de</strong> Coopersmith dans sa formescolaire qui permet <strong>de</strong> mesurer les attitu<strong>de</strong>s évaluativesenvers soi-même dans le domaine, social, familial général etscolaire (un score à l’échelle générale < 18,64 est considérécomme pathologique).Résultats : Parmi nos patients :– 46 % <strong>de</strong>s patients ont un score > 18,64 à l’échelle générale,– une baisse <strong>de</strong> l’estime <strong>de</strong> soi a été notée chez 54 % <strong>de</strong>spatients soit un score < 18,64 à l’échelle générale.Conclusion : Les résultats <strong>de</strong> la présente étu<strong>de</strong> montrent quela majorité <strong>de</strong>s enfants et adolescents atteints <strong>de</strong> diabète119