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Congrès de - Free.fr

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10 e <strong>Congrès</strong> <strong>de</strong> l’Encéphaletrouble psychiatrique avéré, précipiter une décompensationou révéler un trouble psychiatrique.Objectif : L’objectif <strong>de</strong> ce travail était <strong>de</strong> décrire les caractéristiquessocio-démographiques et cliniques <strong>de</strong>s touristesétrangers qui ont été hospitalisés dans le service <strong>de</strong> psychiatriedu CHU Fattouma Bourguiba <strong>de</strong> Monastir.Matériel et métho<strong>de</strong>s : Il s’agit d’une étu<strong>de</strong> rétrospectivemenée dans le service <strong>de</strong> psychiatrie du CHU Fattouma Bourguiba<strong>de</strong> Monastir et ayant intéressé 22 patients étrangersqui ont été hospitalisés au décours d’un voyage trans<strong>fr</strong>ontalierentre le 1 er janvier 1995 et 31 décembre 2009.Les données socio-démographiques et cliniques ont étérecueillies à l’ai<strong>de</strong> d’une fiche pré-établie.Résultats : Dans notre série la majorité <strong>de</strong>s sujets étaient <strong>de</strong>sexe masculin avec un sexe ratio <strong>de</strong> 2,66. L’âge moyen <strong>de</strong>spatients était <strong>de</strong> 41,45 ans. Quinze patients étaient célibataires.Parmi les patients, 12 avaient un travail régulier. 14étaient suivis pour une pathologie psychiatrique chronique.Les diagnostics retenus aux cours <strong>de</strong> l’épiso<strong>de</strong> in<strong>de</strong>x étaientla schizophrénie chez 9 cas, un trouble psychotique bref dans6 cas, un trouble <strong>de</strong> l’humeur chez 5 cas et les troubles liésà l’utilisation à une substance chez 2 cas.Ces troubles avaient initié le voyage dans 6 cas et étaient précipitéspar le voyage chez 16 patients.Conclusion : Il ressort <strong>de</strong> ce travail que les principaux troublesqui ont été décompensés au cours du voyage étaient représentéspar les troubles psychotiques, les troubles <strong>de</strong> l’humeuret les troubles liés à une substance.PO 188REVIVISCENCE DE L’ÉTAT DE STRESS POST-TRAUMATIQUE À TRAVERS LES EXPERTISESPSYCHIATRIQUES CHEZ LES ANCIENSMOUDJAHIDINESBENELMOULOUD O. (1), BENABBAS M. (2)(1) EHS <strong>de</strong> Psychiatrie, CONSTANTINE, ALGÉRIE(2) HMRUC, CONSTANTINE, ALGÉRIELes auteurs ont décelé un syndrome <strong>de</strong> stress post-traumatique(PTSD) avéré chez 60 anciens combattants <strong>de</strong> la guerred’Algérie vus dans le cadre d’une expertise psychiatriquepour une éventuelle réévaluation du taux d’in<strong>de</strong>mnisation(taux d’incapacité partielle permanente : IPP).Quarante-cinq ans après l’indépendance, nous avons pensérechercher la présence ou la persistance <strong>de</strong> troubles psychiques,en particulier le psychotrauma chez ces « rescapés »<strong>de</strong> la révolution représentant une population jusque-làasymptomatique et silencieuse.Il s’agit d’une étu<strong>de</strong> prospective qui a débuté au mois <strong>de</strong>mars 2010 et qui se poursuit.La population est représentée par <strong>de</strong>s anciens(es) combattants(es)qui sont orientés vers le service <strong>de</strong> psychiatrie parla direction <strong>de</strong>s moudjahiddines <strong>de</strong> la wilaya <strong>de</strong> Constantineen vue d’une éventuelle révision <strong>de</strong> leur taux d’IPP.Le diagnostic est posé cliniquement par le psychiatre et confirmépar l’évaluation à l’échelle <strong>de</strong> Horowitz qui permet lamesure subjective <strong>de</strong> l’impact d’un événement (score > 42).Résultats : 28 anciens combattants ont présenté <strong>de</strong>s signesd’un psycho traumatisme avéré avec <strong>de</strong>s conduites d’évitement(82 %) un syndrome <strong>de</strong> répétion (75 %) et <strong>de</strong>s perturbationsdu sommeil (78 %). Ils sont tous <strong>de</strong> sexe masculin.Tous les patients ont signalé une recru<strong>de</strong>scence <strong>de</strong> leurssymptômes durant ces dix <strong>de</strong>rnières années <strong>de</strong> violenceassociés à <strong>de</strong>s troubles dépressifs (36 %), un trouble anxiétégénéralisée (29 %) et un trouble panique (18 %).Mots clés : Anciens combattants ; État <strong>de</strong> stress post traumatique.PO 189CRISES PSYCHOGÈNES NON ÉPILEPTIQUES :UNE PATHOLOGIE DU TRAUMATISMEPSYCHIQUE ?RIBETON M., AUXEMERY Y.Hôpital d’instruction <strong>de</strong>s Armées LEGOUEST, METZ, FRANCELes crises psychogènes non épileptiques (CPNE) sont <strong>de</strong>smanifestations cliniques paroxystiques évoquant à tort <strong>de</strong>scrises comitiales. 20 à 30 % <strong>de</strong>s crises pharmacorésistantessont en réalité <strong>de</strong>s CPNE, lesquelles concernent 10 à 50 %<strong>de</strong>s adultes consultant en centre spécialisé d’épileptologie.Le diagnostic est le plus souvent évoqué <strong>de</strong>vant <strong>de</strong>s manifestationsparoxystiques pharmacorésistantes. La co-occurrence<strong>de</strong>s CPNE avec d’authentiques épiso<strong>de</strong>s épileptiquesest <strong>fr</strong>équente et le diagnostic clinique s’avère insuffisant pourdiscriminer les <strong>de</strong>ux types <strong>de</strong> crises. L’enregistrementvidéoélectroencéphalographique est l’examen paraclinique<strong>de</strong> choix pour affirmer un diagnostic positif et différentiel. Lespatients souf<strong>fr</strong>ant <strong>de</strong> CPNE présentent <strong>fr</strong>équemment un troublepsychiatrique comorbi<strong>de</strong> à type <strong>de</strong> trouble dissociatif ousomatoforme, mais également un trouble thymique ouanxieux dont l’état <strong>de</strong> stress post-traumatique. Un traitementpsychotrope est indiqué dans plus <strong>de</strong> la moitié <strong>de</strong>s cas afin<strong>de</strong> prendre en charge ces comorbidités psychiatriques. Lerôle du traumatisme psychique comme inducteur <strong>de</strong> troubledissociatif récurrent constitue une <strong>de</strong>s perspectives étiopathogénique<strong>de</strong>s CPNE. Une fois le diagnostic établi aprèssept ans d’errance diagnostique en moyenne, le pronosticreste réservé. Si une psychothérapie <strong>de</strong>vra être proposée,le neurologue gar<strong>de</strong> un rôle central une fois le diagnostic <strong>de</strong>CPNE annoncé au patient et l’accompagnement thérapeutiquesera idéalement réalisé au sein d’une unité pluridisciplinaire.PO 190LA MIGRATION : UN FACTEUR DE RISQUE DELA SCHIZOPHRÉNIE ?CHIHANI R., JALLOULI I., EL ATI T., AMMRA Y., MOUELHI L.,HOMRI W., YOUNES S., ZAGHDOUDI L., LABBANE R.Hôpital Razi, MANOUBA, TUNISIEIntroduction : Depuis une décennie, <strong>de</strong> nombreuses étu<strong>de</strong>sréalisées dans <strong>de</strong>s différents pays d’Europe ont montré uneinci<strong>de</strong>nce accrue <strong>de</strong>s troubles psychotiques chez lesmigrants <strong>de</strong> première et <strong>de</strong> <strong>de</strong>uxième génération. Par les difficultéspsychologiques et sociales qui l’accompagnent, leTroublesdissociatifs82

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