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Congrès de - Free.fr

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10 e <strong>Congrès</strong> <strong>de</strong> l’EncéphaleRésultats : La prévalence du tabagisme était <strong>de</strong> 61 %. Les facteurscorrélés positivement au tabagisme étaient : le sexe (masculin)(p = 0,00), le diagnostic <strong>de</strong> schizophrénie (p = 0,008), lenombre d’hospitalisations supérieur à 2 (p = 0,00), le traitementpar neuroleptiques (p = 0,00), la présence d’effets indésirables(p = 0,000) et un score à l’AIMS supérieur à 9 (p = 0,00).D’autres facteurs étaient corrélés négativement au tabagisme :la mise sous antidépresseurs (p = 0,003) et le diagnostic <strong>de</strong>trouble somatoforme (p = 0,01). Soixante-<strong>de</strong>ux patientsfumeurs (50,8 %) avaient une forte dépendance nicotinique. Laforte dépendance nicotinique était associée à certains facteurs :le statut matrimonial (marié) (p = 0,01), l’irrégularité professionnelle(p = 0,015), le nombre d’enfants (≥ 2) (p = 0,007), l’ancienneté<strong>de</strong> la maladie supérieure à 18 ans (p = 0,017), le nombred’hospitalisations supérieur à 2 (p = 0,05) et un score à l’AIMSsupérieur à 10 (p = 0,00).Conclusion : Notre étu<strong>de</strong> montre que les patients consultanten psychiatrie sont non seulement vulnérables au tabac, maiségalement à une forte dépendance nicotinique. Plusieurs facteurssemblent associés au tabagisme, entre autres, le traitementpar les neuroleptiques classiques et la présenced’effets indésirables. La prescription préférentielle <strong>de</strong>s antipsychotiquesatypiques et la réduction <strong>de</strong>s effets indésirablesai<strong>de</strong>raient à prévenir et à lutter contre le tabagisme.PO 217DÉPENDANCE AU PMUENNAKR I., SOULAMI W., DOUFIK J., SABIR M., EL OMARI F.Hôpital Arrazi, SALÉ, MAROCLe jeu doit rester un loisir, un divertissement passager :emportées par le désir <strong>de</strong> sensations toujours plus fortes, certainespersonnes <strong>de</strong>viennent dépendantes aux jeux.Le jeu pathologique est défini comme un comportementrépété et persistant, les jeux d’argent exposant à <strong>de</strong>s conséquencessociales, professionnelles et individuelles négatives.Le jeu pathologique est une forme <strong>de</strong> trouble du contrôle<strong>de</strong>s impulsions.Les problèmes <strong>de</strong> jeu ont <strong>de</strong>s répercutions sur différentsaspects <strong>de</strong> la vie : financier, familial, état <strong>de</strong> santé, professionnel,etc.Nous avons souhaité mener un travail <strong>de</strong> recherche chez <strong>de</strong>ssujets <strong>fr</strong>équentant <strong>de</strong>s espaces <strong>de</strong> jeu (PMU) dans la régionRabat Salé pour évaluer la prévalence <strong>de</strong> dépendance auPMU à l’ai<strong>de</strong> d’une échelle <strong>de</strong> dépendance.PO 218QU’EN EST-IL DES JEUX DE HASARD ET D’ARGENTDANS UNE POPULATION D’ÉTUDIANTS ?COEFFEC A. (1), BENOIT E. (2), GUYOT M.B. (3), ROMO L. (1),CHEZE N. (1)(1) Université <strong>de</strong> Paris Ouest Nanterre La Défense, NANTERRE,FRANCE(2) SEDAP, DIJON, FRANCE(3) CHU <strong>de</strong> Dijon, DIJON, FRANCEEn Europe, la prévalence du jeu problématique (comprenantle jeu excessif et le jeu à risque modéré) varierait <strong>de</strong> 1 à 2 %,avec 1,3 % en France (données <strong>de</strong> l’Observatoire <strong>fr</strong>ançais <strong>de</strong>sdrogues et <strong>de</strong>s toxicomanies, septembre 2011). Les problèmes<strong>de</strong> jeux <strong>de</strong> hasard et d’argent sont régulièrement associés à<strong>de</strong>s problèmes psychiatriques, tabagiques, alcooliques, familiaux,sociaux et financiers. L’objectif est d’explorer la prévalencedu jeu problématique au sein d’une population d’étudiants,et son lien avec d’autres addictions et facteurspsychologiques. Pour cela, 1825 étudiants ont renseigné unquestionnaire comprenant : la version abrégée <strong>de</strong> l’indiceCanadien du Jeu Problématique, l’échelle d’évaluation <strong>de</strong>sachats compulsifs d’Echebura, <strong>de</strong>s items sur la dépendanceaux jeux vidéo adaptés <strong>de</strong>s critères du Diagnostic StatisticalManual version IV révisée, l’Alcohol Use Disor<strong>de</strong>rs I<strong>de</strong>ntificationTest, le Short Tabac Test, le Cannabis Abuse ScreeningTest, la Hospital Anxietyand Depression scale, les questionnairesd’Estime <strong>de</strong> Soi <strong>de</strong> Rosenberg, <strong>de</strong> satisfaction <strong>de</strong> vie <strong>de</strong>Diener et <strong>de</strong>ux questionnaires portant sur les troubles <strong>de</strong> l’attentionavec hyperactivité à l’âge adulte (ASRS) et pendantl’enfance (WURS). L’échantillon se compose <strong>de</strong> 15,2 % d’hommeset 84,8 % <strong>de</strong> femmes qui ont entre 17 et 59 ans(µ = 24,2 ans ; s = 6,69). 5,2 % présentent un risque faible <strong>de</strong>développer un problème lié aux jeux <strong>de</strong> hasard et d’argent,1,7 % un risque modéré et 0,5 % ont un problème <strong>de</strong> jeux.Parmi les joueurs 40,5 % jouent à <strong>de</strong>s jeux <strong>de</strong> grattage ourapido, 9,3 % aux machines à sous et 1,4 % au PMU. Le scoretotal aux jeux <strong>de</strong> hasard et d’argent est corrélé positivement(significatif à p < 0,05) aux scores totaux : <strong>de</strong>s achats pathologiques(0,10), <strong>de</strong>s jeux vidéo (0,46), <strong>de</strong> l’alcool (0,12), du cannabis(0,12), du tabac (0,10) et <strong>de</strong> la dépression (0,17) et négativementà la satisfaction <strong>de</strong> vie (– 0,06). Il n’y a pas <strong>de</strong>corrélation avec l’anxiété et l’estime <strong>de</strong> soi.PO 219ESTIMÉ DE SOI ET DÉPENDANCE AUX OPIACES :ÉTUDE COMPARATIVE ENTRE PATIENTS SOUSTRAITEMENT SUBSTITUTIF ET PATIENTSEN SEVRAGETARIQ N., SABIR M., EL OMARI F.Hôpital Arrazi, SALÉ, MAROCIntroduction : Le traitement <strong>de</strong> la dépendance aux opiacés, etnotamment à l’héroïne par la méthadone est aujourd’hui disponibleau sein du CHU Rabat-Salé. Même si ce traitement aété d’un apport considérable, certains problèmes <strong>de</strong>meurent.Les patients dépendants aux opiacés présentent un long parcoursd’usage problématique <strong>de</strong> substance avec une panoplie<strong>de</strong> dangers, un mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> vie particulier qui seraient à l’origined’une perturbation voire une baisse <strong>de</strong> leur estime <strong>de</strong> soi.Objectif : Nous proposons ici d’évaluer l’estime <strong>de</strong> soi chezles patients qui ont choisi le sevrage aux opiacés en hospitalierversus les patients ayant choisi le traitement substitutifà base <strong>de</strong> MéthadoneMétho<strong>de</strong> : Étu<strong>de</strong> cas témoin qui compare l’estime <strong>de</strong> soi aumoyen du questionnaire <strong>de</strong> Rosenberg d’un échantillon <strong>de</strong>patients dépendants aux opiacés ; le premier groupe suit unsevrage en hospitalier le second groupe suit un traitement<strong>de</strong> substitution à base <strong>de</strong> méthadone.Résultats : Les résultats <strong>de</strong> ce travail sont en cours.92

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