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Congrès de - Free.fr

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10 e <strong>Congrès</strong> <strong>de</strong> l’Encéphalesuivants : « schizophrenia », « bipolar disor<strong>de</strong>r », « genetic», « vulnerability » d’expliquer cette articulation (lien entretrouble bipolaire et schizophrénie) à partir <strong>de</strong>s modèles clinicoépidémiologiques,neurobiologiques et génétiques.Mots clés : Clinique ; Épidémiologie ; Génétique ; Lien ; Neurobiologie; Schizophrénie ; Trouble bipolaire.PO 061PARANOÏA SENSITIVE ET BIPOLARITÉ :À PROPOS DE CINQUANTE CASBOURBON N., KACHA F.EHS Mahfoud Boucebci, ALGER, ALGÉRIELa paranoïa sensitive est une réalité clinique indéniable. Sonavènement dans le champ <strong>de</strong> la psychiatrie européenne asuscité <strong>de</strong> nombreuses controverses et d’intéressantsdébats, sans parvenir pour autant à lui reconnaître une autonomienosographique.La psychiatrie anglo-saxonne, aussi bien sa littérature queses systèmes classificatoires, ne semble pas évoquer ouretenir l’autonomie cette réalité clinique.Dans une perspective <strong>de</strong> repositionnement <strong>de</strong> cette entité cliniqueau regard <strong>de</strong>s classifications actuelles, nous avonsmené une étu<strong>de</strong> auprès <strong>de</strong> cinquante patients.Les résultats plai<strong>de</strong>nt en faveur d’une pathologie thymiquedont la bipolarité s’est avérée une potentialité évolutive.Mots clés : Bipolarité ; Paranoïa sensitive ; Trouble thymique.PO 062LA DÉPRESSION BIPOLAIRE RÉSISTANTE :DÉFINITION(S) ET STRATÉGIES THÉRAPEUTIQUESMASSON M.Clinique du Château, GARCHES, FRANCELa polarité dépressive a été longtemps négligée dans la priseen charge <strong>de</strong>s troubles bipolaires. Aujourd’hui <strong>de</strong> nombreuxtravaux soulignent que la dépression (épiso<strong>de</strong> dépressifmajeur et syndrome subdépressif chronique) aggrave le pronosticà long terme et altère la qualité <strong>de</strong> vie <strong>de</strong>s patients.Plusieurs auteurs ont proposé une définition <strong>de</strong> la dépressionbipolaire résistante (DBR). Initialement transposée à la formebipolaire, la définition <strong>de</strong> Sachs, (caractérisant la résistancepar l’échec <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux cures d’antidépresseurs) a été élargiepar Gitlin et al. aux régulateurs <strong>de</strong> l’humeur. Yatham et al. ontpréféré limiter la définition <strong>de</strong> la DBR à la résistance aulithium. Pacchiarroti et al. ont proposé, quant à eux, plusieursalternatives : soit une résistance à six semaines <strong>de</strong> lithium,ou à six semaines <strong>de</strong> lamotrigine associée à un autre thymorégulateurou enfin à une résistance à 600 mg <strong>de</strong> quétiapineadministrée pendant au moins six semaines. Nous commenteronsles récentes recommandations internationales (CAN-MAT, ISBD) pour les traitements critiques et <strong>de</strong> maintenance<strong>de</strong> la DBR. Enfin, nous évoquerons la place aux côtés <strong>de</strong>sthymorégulateurs <strong>de</strong>s antidépresseurs (IRSS, IMAO, ADT),<strong>de</strong>s antipsychotiques (<strong>de</strong> première et <strong>de</strong> secon<strong>de</strong> générations),<strong>de</strong> l’électroconvulsivothérapie et <strong>de</strong>s traitements adjuvantsnovateurs (bupropion, topiramate, riluzole, N-Acétyl-Salyclique, aci<strong>de</strong>s gras oméga 3…).PO 063ACCÈS PSYCHOTIQUE AIGU ET ACCÈS MANIAQUE :ÉLÉMENTS DIFFÉRENTIELSOTHEMAN Y., YAHIA A., MEHSSANI J., MOUHADI K.,GARTOUM M., BICHRA M.Z.HMIMV, RABAT, MAROCLa rectification du diagnostic d’accès psychotique aigu encelui d’accès maniaque n’est pas rare. Anticiper le <strong>de</strong>venir<strong>de</strong> ces épiso<strong>de</strong>s permettra d’adopter très tôt <strong>de</strong>s stratégiesthérapeutiques efficaces à court et à long terme.Objectif : Relever, au cours d’un accès psychotique aigu, leséléments cliniques orientant vers un probable accès maniaque.Population et métho<strong>de</strong> : Il s’agit d’une étu<strong>de</strong> rétrospective réaliséechez 74 patients ayant présenté un accès psychotiqueaigu, dont les caractéristiques cliniques ont été analysées selonles différents diagnostics retenus après 6 mois d’évolution.Résultats : Les éléments significativement liés au diagnosticd’accès maniaque sont : la présence d’une logorrhée (p< 0,001) et l’absence d’éléments anxieux (p < 0,001).Conclusion : Contrairement aux accès psychotiques aigus,les accès maniaques s’accompagnent peu d’élémentsanxieux, et la logorrhée y est quasi constante.PO 064LE GLATIRAMERE EST-IL RESPONSABLEDES ÉPISODES MANIAQUES DÉLIRANTS ?VAN THEOBALD L., RAMOND A.C., VOILLET S.,BESCOND Y., HERNANDEZ M., MARINESCU M.CHS G. Mazurelle, LA-ROCHE-SUR-YON, FRANCELe glatiramère est un médicament immunomodulateur utilisédans la réduction <strong>de</strong> la <strong>fr</strong>équence <strong>de</strong>s poussées <strong>de</strong>s patientsatteints <strong>de</strong> sclérose en plaques forme récurrente/rémittente,caractérisée par au moins <strong>de</strong>ux poussées au cours <strong>de</strong>s <strong>de</strong>uxannées précé<strong>de</strong>ntes. À partir d’un cas clinique, les auteurs évoquentle risque <strong>de</strong> pathologie maniaque délirante induite parle glatiramère, pathologie qui n’a pas encore été décrite dansla littérature, après une recherche Pubmed datant d’octobre2011. Il s’agit d’une patiente <strong>de</strong> 32 ans, présentant unesclérose en plaques récurrente/rémittente évoluant <strong>de</strong>puis8 ans, sans antécé<strong>de</strong>nts psychiatriques notables, sauf un épiso<strong>de</strong>dépressif mal caractérisé <strong>de</strong>ux ans avant l’épiso<strong>de</strong> actuel.Un mois après l’introduction du glatiramère elle a présenté unépiso<strong>de</strong> maniaque délirant, résistant à l’arrêt du glatiramère etnécessitant une prise en charge intra-hospitalière longue.Les auteurs évoquent le mécanisme possible d’action <strong>de</strong>cette molécule sur l’humeur par une potentialité antidépressiveliée à ses actions neuroprotectrices et anti-inflammatoirescérébrales, avec <strong>de</strong>s effets aussi sur l’apoptose neuronale,et, enfin, ils discutent le traitement d’un tel épiso<strong>de</strong>, lesperspectives d’évolution et les précautions à envisager chezles patients porteurs d’une sclérose en plaques.36

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