13.07.2015 Views

Congrès de - Free.fr

Congrès de - Free.fr

Congrès de - Free.fr

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

10 e <strong>Congrès</strong> <strong>de</strong> l’EncéphaleIntroduction : La maladie mentale, toutes pathologies confondues,est considérée comme un handicap social évi<strong>de</strong>nt enraison surtout <strong>de</strong> ses répercussions sur le plan professionnel.En effet, le mala<strong>de</strong> mental <strong>de</strong> part sa pathologie <strong>de</strong> base, lalour<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> son traitement et tout ce que ça implique en terme<strong>de</strong> suivi, est con<strong>fr</strong>onté à un taux élevé d’absentéisme avecune diminution nette <strong>de</strong> la productivité. Il a par ailleurs plus<strong>de</strong> difficultés à trouver un travail ou à le gar<strong>de</strong>r et ce à causedu regard négatif que pose souvent la société sur lui.Objectif : Mettre l’accent sur les difficultés auxquelles estcon<strong>fr</strong>onté le mala<strong>de</strong> atteint <strong>de</strong> troubles <strong>de</strong> l’humeur en milieuprofessionnel afin <strong>de</strong> proposer <strong>de</strong>s stratégies <strong>de</strong> réintégrationsocio-professionnelle adaptées.Matériel et métho<strong>de</strong> : Étu<strong>de</strong> transversale contrôlée portantsur 30 patients atteints <strong>de</strong> troubles <strong>de</strong> l’humeur selon lescritères du DSM VI. Ils ont bénéficié <strong>de</strong> la passation d’unquestionnaire à 13 items en arabe dialectal tunisien.Résultats :– Plus que 50 % <strong>de</strong> nos patients sont <strong>de</strong>s ouvriers journaliers.– 80 % Des patients ont changé <strong>de</strong> travail au moins une fois.– Moins <strong>de</strong> 10 % ont eu une promotion.– Le reste <strong>de</strong>s résultats est en cours.Conclusion : Le patient atteint <strong>de</strong> trouble <strong>de</strong> l’humeur a beaucoup<strong>de</strong> difficulté à trouver un travail stable. Quand c’est lecas, il est souvent marginalisé par ses collègues et sanctionnépar ses supérieurs. Une bonne réintégration socio-professionnelle<strong>de</strong>vrait passer non seulement par une bonne stabilisation<strong>de</strong> la maladie, mais aussi par une sensibilisation àlarge échelle concernant l’aptitu<strong>de</strong> du mala<strong>de</strong> souf<strong>fr</strong>ant <strong>de</strong>troubles affectifs à reprendre un fonctionnement normal lors<strong>de</strong>s intervalles libres.PO 089CRIMINALITÉ ET TROUBLE BIPOLAIREDE L’HUMEURBEN HOUIDI A., ELLOUMI H., FARHAT I., ZGUEB Y.,CHEOUR M.Hôpital Razi, MANNOUBA, TUNISIEIntroduction : La violence et la criminalité au cours <strong>de</strong>s troublesbipolaires restent un sujet d’actualité et <strong>de</strong> controverse.Plusieurs étu<strong>de</strong>s se sont intéressées à l’association entre laschizophrénie et les actes médico-légaux, mais rares cellesqui ont discuté cet aspect au cours <strong>de</strong> la maladie bipolaire.L’objectif <strong>de</strong> notre travail était <strong>de</strong> déterminer les différentsactes criminels et délictuels commis par <strong>de</strong>s patients souf<strong>fr</strong>antd’une maladie bipolaire.Méthodologie : Nous avons recruté tous les patients bipolaireshospitalisés au service <strong>de</strong> psychiatrie légale <strong>de</strong> l’hôpitalRazi sur une durée <strong>de</strong> quinze années. Le recueil <strong>de</strong>s donnéess’est fait en se référant aux dossiers médicaux <strong>de</strong>s mala<strong>de</strong>s.Résultats : Trente patients ont répondu aux critères d’inclusionschoisis. La moyenne d’âge était <strong>de</strong> 37,3 ans. La majoritéavait un trouble bipolaire <strong>de</strong> type I (93 %). Vingt-huitpatients étaient hospitalisés pour un non-lieu pour cause <strong>de</strong>démence alors que <strong>de</strong>ux étaient transférés <strong>de</strong> la prison pournécessité <strong>de</strong> soins médicaux.Pour aucun cas, l’acte délictuel n’était inaugural, il survenaittoujours au cours <strong>de</strong> l’évolution <strong>de</strong> la maladie bipolaire.Les actes contre les biens venaient en premier (56,7 %), suivispar les actes contre les personnes (23,3) % et les autres actes(attentat à la pu<strong>de</strong>ur, trafic <strong>de</strong> drogue) qui représentent 20 %.Dans un tiers <strong>de</strong>s cas, l’acte avait engendré une victime.Conclusion : Le trouble bipolaire <strong>de</strong> l’humeur expose aucours <strong>de</strong> ses différentes phases maniaques ou dépressivesau risque <strong>de</strong> passage à l’acte. Les actes sont plus impulsifsque violents et sont surtout contre les biens.PO 090FACTEURS CLINIQUES ET THÉRAPEUTIQUESASSOCIÉS AUX DÉFICITS DE L’ATTENTION ETDES FONCTIONS EXÉCUTIVES CHEZ DES PATIENTSATTEINTS DE TROUBLE BIPOLAIRE EN RÉMISSIONBRAHAM O., BANNOUR A.S., BEN NASR S., BEN HADJ ALI B.Service <strong>de</strong> Psychiatrie, CHU Farhat Hached, SOUSSE, TUNISIEIntroduction : Les étu<strong>de</strong>s récentes ont rapporté l’existence <strong>de</strong>déficits cognitifs chez les patients bipolaires en rémission.Les déficits les plus rapportés touchent l’attention et les fonctionsexécutives. De plus, les auteurs ont cherché à i<strong>de</strong>ntifierles facteurs cliniques et thérapeutiques associés à ces déficits.Les résultats <strong>de</strong> la littérature sont controversés.Objectif : Comparer les scores <strong>de</strong> l’attention et <strong>de</strong>s fonctionsexécutives entre un groupe <strong>de</strong> patients bipolaires et ungroupe <strong>de</strong> témoins sains.I<strong>de</strong>ntifier les facteurs cliniques et thérapeutiques associésaux déficits <strong>de</strong> l’attention et <strong>de</strong>s fonctions exécutives chezles patients bipolaires en rémission.Méthodologie : Il s’agit d’une étu<strong>de</strong> transversale réalisée àl’Hôpital Farhat Hached <strong>de</strong> Sousse, ayant recruté 60 patientsbipolaires en phase <strong>de</strong> rémission et 60 témoins appariés pourl’âge, le sexe, le niveau d’instruction et le quotient intellectuel.L’attention et les fonctions exécutives ont été évaluées àl’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> Trail Making Test A et B. Les données cliniques etthérapeutiques ont été recueillies à l’ai<strong>de</strong> d’une fiche préétablie.Résultats : Les patients bipolaires mettaient significativementplus <strong>de</strong> temps à l’épreuve du Trail Making Test A et B(p < 10 –3 ) comparativement aux témoins.Parmi les caractéristiques cliniques, seule la durée d’évolution<strong>de</strong> la maladie bipolaire était positivement corrélée auscore total du TMT A (r = 0,302 ; p = 0,019) et du TMT B(r = 0,413 ; p = 0,001). Concernant les facteurs thérapeutiques,nous avons noté que le score total au TMT A était plusélevé dans le groupe <strong>de</strong> patients bipolaires sous sels <strong>de</strong>lithium par rapport au groupe <strong>de</strong>s patients sous valproate <strong>de</strong>sodium (99,57 ± 7,80 vs. 60,93 ± 22,95 ; p = 0,036). Demême, le score total au TMT B était plus élevé dans le groupe<strong>de</strong> patients bipolaires sous sels <strong>de</strong> lithium par rapport augroupe <strong>de</strong>s patients sous carbamazépine (171,35 ± 63,61 vs.109,38 ± 50,90 ; p = 0,001).Conclusion : Les déficits <strong>de</strong> l’attention et <strong>de</strong>s fonctions exécutiveschez les patients bipolaires semblent être liés à lachronicité <strong>de</strong> la maladie bipolaire. Un lien entre ces déficits46

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!