Congrès de - Free.fr
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Postersimportant d’hospitalisations en psychiatrie, nombre important<strong>de</strong> personnes ayant un suivi psychiatrique).Six pour cent <strong>de</strong>s patients déclaraient venir consulter pour<strong>de</strong>s idées suicidaires mais 59,8 % étaient à risque suicidaireselon le score SBQ-R, résultat très supérieur aux données<strong>de</strong> la littérature. Concernant l’évaluation du risque suicidaire,si les résultats <strong>de</strong> l’auto-évaluation <strong>de</strong>s patients par notreéchelle visuelle analogique étaient bien corrélés à ceux <strong>de</strong>ssoignants, ils étaient également bien corrélés aux échellesSBQ-R et <strong>de</strong> Beck. L’échelle que nous avons créée sembledonc un bon outil pour estimer le risque suicidaire <strong>de</strong>spatients <strong>de</strong> façon simple et rapi<strong>de</strong>.PO 043SUICIDE PAR IMMOLATION : ENTRE CULTURE,RELIGION, POLITIQUE ET PATHOLOGIE MENTALECHIHANI R., JALLOULI I., AMMAR Y., EL ATI T., MOUELHI L.,HOMRI W., YOUNES S., ZAGHDOUDI L., LABBANE R.Hôpital Razi, MANOUBA, TUNISIEIntroduction : Le suici<strong>de</strong> (défini selon Durkheim par la fin <strong>de</strong>la vie résultant directement ou indirectement d’un acte agi ousubi, <strong>de</strong> la victime elle-même, qui sait qu’elle va se tuer) resteun problème psychosocial majeur. Et parmi toutes ses formes,le suici<strong>de</strong> par immolation constitue évi<strong>de</strong>mment l’actele plus dramatique, le plus violent et le plus incompréhensible.Cependant, une révolution populaire déclenchée par un acte<strong>de</strong> suici<strong>de</strong> par immolation nous incite à méditer ce phénomène.Objectif et méthodologie : Nous proposons d’étudier à partird’une vignette clinique et à travers une revue <strong>de</strong> la littératurela phénoménologie du suici<strong>de</strong> par immolation et les raisonssuscitant un tel acte si violent et dramatique.Résultats : Il s’agit <strong>de</strong> Mr M. âgé <strong>de</strong> 36 ans, benjamin d’une<strong>fr</strong>atrie <strong>de</strong> 8, niveau scolaire : 5 e année secondaire. Il a suiviune formation professionnelle d’imprimerie obtenant sondiplôme en 2000. Il a créé un petit commerce d’épicerie, s’estfiancé vivant au domicile parental. Il est suivi <strong>de</strong>puis ses 22 ans(1992) pour trouble bipolaire type 1, bien stabilisé sous thymorégulateuret neuroleptique avec <strong>de</strong>s intervalles libres <strong>de</strong>bonne qualité. Le 9 janvier 2010, suite à un conflit familial, lepatient a tenté <strong>de</strong> se suici<strong>de</strong>r en s’immolant par le feu provoquantainsi <strong>de</strong>s brûlures au niveau du visage, du coup et dumembre supérieur droit <strong>de</strong> <strong>de</strong>uxième <strong>de</strong>gré nécessitant sonhospitalisation au service <strong>de</strong>s brûlés pendant 21 jours.La majorité <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s révèle que le suici<strong>de</strong> par immolationest plus <strong>fr</strong>équent chez le sujet <strong>de</strong> sexe masculin et <strong>de</strong>moyenne d’âge <strong>de</strong> 27 ans. Le suici<strong>de</strong> par immolation est souventsecondaire à une maladie psychiatrique en Europe etAmérique du Nord, alors que ce sont plutôt <strong>de</strong>s raisonsd’ordre religieux et culturel en In<strong>de</strong>. Des conflits et difficultésinterpersonnels et intrafamiliaux sont les causes communes<strong>de</strong> suici<strong>de</strong> par immolation.Conclusion : Le suici<strong>de</strong> par le feu ou immolation reste uneénigme, un mystère. Plusieurs étu<strong>de</strong>s ont montré une gran<strong>de</strong>différence selon les variations <strong>de</strong> conditions socio-culturelles,religieuses et politiques.Mots clés : Immolation ; Suici<strong>de</strong> ; Troubles psychiatrique.PO 044SUICIDE ET SCHIZOPHRÉNIE : ÉVALUATIONDU RISQUE ET PRÉVENTIONMAAMRI A., HADJ SALEM M., CHARFI S.,FEKIH-ROMDHANE F., ELLOUMI H., CHEOUR M.Hôpital Razi, LA MANOUBA, TUNISIEIntroduction : L’observance se définit comme la parfaite concordanceentre la conduite du patient et les recommandationset prescriptions qu’il a reçues <strong>de</strong> son mé<strong>de</strong>cin. Elle peut êtrenulle, partielle ou totale. Elle concerne le traitement médicamenteuxmais aussi les règles d’hygiène <strong>de</strong> vie, les examenscomplémentaires à réaliser ou encore la présence aux ren<strong>de</strong>z-vous<strong>de</strong> suivi.Objectif : Les objectifs <strong>de</strong> notre travail consistent à analyserles caractéristiques cliniques et les facteurs <strong>de</strong> risque <strong>de</strong> suici<strong>de</strong>chez les patients souf<strong>fr</strong>ant <strong>de</strong> schizophrénie.Méthodologie : Il s’agit d’une étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>scriptive incluant lespatients hospitalisés au service <strong>de</strong> psychiatrie « E » à l’hôpitalRazi, effectuée pendant l’année 2010, dont le diagnostic<strong>de</strong> schizophrénie est retenu selon DSM IV, et dont la maladieévolue <strong>de</strong>puis au moins 3 ans.Résultats : Notre étu<strong>de</strong> a inclus 45 patients, dont la majoritéétait <strong>de</strong>s hommes (77 %), l’âge moyen était 42,3 ans, le niveausocio-économique était médiocre pour la plupart avec instabilitéprofessionnelle. 77 % étaient célibataires, La durée d’évolution<strong>de</strong> la maladie variait entre 4 et 22 ans, avec une moyenne<strong>de</strong> 9,6 ans. La majorité <strong>de</strong>s patients avaient déjà été hospitaliséeen psychiatrie ; le nombre d’hospitalisations variaiententre 2 et 12 hospitalisations, avec une moyenne <strong>de</strong> 7,2. Plusque la moitié <strong>de</strong>s hospitalisations avaient été sous contrainte.Le taux <strong>de</strong> suici<strong>de</strong> dans cette population était <strong>de</strong> 13,33 %, à type<strong>de</strong> suici<strong>de</strong> abouti, tentatives <strong>de</strong> suici<strong>de</strong> ou projets <strong>de</strong> suici<strong>de</strong>.Les métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> suici<strong>de</strong> étaient à type d’intoxicationsmédicamenteuses, automutilation par arme blanche, défenestration.Les raisons invoquées pour justifier leurs tentatives <strong>de</strong> suici<strong>de</strong>étaient <strong>de</strong>s motifs d’ordre psychotique : idées <strong>de</strong> persécution,ordres hallucinatoires, symptômes dépressifs, événements<strong>de</strong> vie stressant et plaintes au sujet d’effetssecondaires <strong>de</strong>s traitements psychotropes.Conclusion : Une <strong>de</strong>s caractéristiques du comportementd’observance est qu’il s’inscrit dans une dynamique <strong>de</strong> soin.L’observance, en effet, semble être une composante à intégrerdans toute démarche thérapeutique puisqu’elle permetaux patients <strong>de</strong> mieux comprendre les tenants et les aboutissants<strong>de</strong> leur maladie.PO 045CARACTÉRISTIQUES CLINIQUES DES TENTATIVESDE SUICIDE CHEZ L’ENFANT ET L’ADOLESCENTGUEDRIA A., CHOUIKH A., SLAMA H., ZARROUK L.,HADJ AMMAR M., NASR M.Hôpital universitaire Tahar Sfar <strong>de</strong> Mahdia, MAHDIA, TUNISIEIntroduction : Les tentatives <strong>de</strong> suici<strong>de</strong> sont une question<strong>de</strong> gran<strong>de</strong> importance pour les cliniciens s’occupant <strong>de</strong>s29