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Congrès de - Free.fr

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10 e <strong>Congrès</strong> <strong>de</strong> l’EncéphalePrise enchargethérapeutiqueL’hyperprolactinémie est un effet latéral connu <strong>de</strong> longue date<strong>de</strong>s traitements antipsychotiques (AP). Cette élévation estmême considérée comme le reflet <strong>de</strong> l’action positive <strong>de</strong>s APsur les réseaux dopaminergiques et en particulier sur le systèmetubéro-infundibulaire qui régule la sécrétion hypophysaire<strong>de</strong> la prolactine. Cependant, l’hyperprolactinémie restesous estimée et ses symptômes sont peu rapportés par lespatientes bien qu’il existe <strong>de</strong>s preuves <strong>de</strong> leurs conséquencesà long terme, osseuse et carcinogenèse.L’objectif <strong>de</strong> notre étu<strong>de</strong> est d’évaluer l’importance <strong>de</strong> l’hyperprolactinémiechez <strong>de</strong>s patientes suivies pour un troublebipolaire type 1 sous traitement neuroleptique et <strong>de</strong> dégagerune attitu<strong>de</strong> thérapeutique appropriée.Méthodologie : Étu<strong>de</strong> rétrospective <strong>de</strong>scriptive, étayée par lalittérature, portant sur les dossiers <strong>de</strong> patientes suivies pourun trouble bipolaire type 1, selon les critères du DSM IV, quiont été hospitalisées entre janvier 2009 et octobre 2011. Lespatientes étaient non ménopausées et étaient sous AP durantau moins 6 mois.Résultats préliminaires : 50 % <strong>de</strong>s patientes étaient célibataireset 40 % <strong>de</strong>s patientes (8) étaient mariées. L’âge moyen<strong>de</strong>s patientes était <strong>de</strong> 35,6 ans (ET = 6,4), l’âge <strong>de</strong> débutmoyen <strong>de</strong> la maladie était <strong>de</strong> 26 ans (ET = 8,9). La majorité<strong>de</strong>s patientes étaient sous AP classiques (80 %). Quatrepatientes avaient présenté <strong>de</strong>s signes d’hyperprolactinémieà type d’aménorrhée (3 cas) et <strong>de</strong> galactorrhée (1 cas). Ledosage <strong>de</strong> prolactine n’a été effectué que dans un seul cas(87 ng/ml). La conduite était <strong>de</strong> diminuer la dose du neuroleptiquedans <strong>de</strong>ux cas.Conclusion : En pratique, il n’est pas absolument nécessaire<strong>de</strong> surveiller le taux <strong>de</strong> prolactine sans l’existence <strong>de</strong> signescliniques indésirables qui peuvent alors justifier d’un dosagesanguin <strong>de</strong> prolactine, d’une diminution <strong>de</strong> dose, voire d’unchangement <strong>de</strong> traitement. Si la modification thérapeutique n’arien changé, les patients doivent avoir une imagerie hypophysaireafin d’éliminer une cause tumorale d’hyperprolactinémie.PO 382LA PRISE EN CHARGE DE LA TOXICOMANIE DANSLA PRISON LIBANAISE CENTRALE POUR HOMMESIMAD J., NASSIF H., AYA H., ACHOUR Z., KHOURY J.,ABI HABIB R., SOUFIA M.AJEM, ROUMIEH, LIBANL’association Justice et Miséricor<strong>de</strong> (AJEM) est une organisationnon gouvernementale, à but non lucratif, créée en 1996 etdont la mission est l’intervention auprès <strong>de</strong>s prisonniers et <strong>de</strong>leurs familles. Le travail d’AJEM se déroule dans la prison <strong>de</strong>Roumieh, prison Libanaise centrale pour hommes, qui compteenviron 3 700 prisonniers. L’approche d’AJEM est multidisciplinaireet concilie entre les pôles individuel (le prisonnier et safamille) et collectif (la société) tout en tenant compte <strong>de</strong>s facteursconjoncturels (politique, économique, social et idéologique).Afin <strong>de</strong> pouvoir assurer cette prise en charge, l’associationcompte les départements suivants : Psychiatrique, Psychologique,Infirmier, Sociale, Recherche, et Légale.Cette équipe pluridisciplinaire opère sur plusieurs projetsnotamment :– La toxicomanie : Ce programme est divisé en <strong>de</strong>ux volets :1) La prise en charge <strong>de</strong>s usagers dans les différents bâtiments<strong>de</strong> la prison2) La réhabilitation dans le centre spécialisé : expériencepilote qui dure <strong>de</strong>puis quatre ans déjà– Les victimes <strong>de</strong> torture– Les réfugiés et les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>urs d’asile– Les condamnés à la peine <strong>de</strong> mort– La prévention et l’éducation– L’insertion socio-professionnelle– Les mala<strong>de</strong>s atteints <strong>de</strong> VIHDans ce poster nous présenterons le fonctionnement et lesmodalités <strong>de</strong> prise en charge <strong>de</strong>s différentes équipes. Nousdétaillerons particulièrement le programme <strong>de</strong> prévention et<strong>de</strong> réhabilitation <strong>de</strong> la toxicomanie, projet adopté par l’AJEMet appliqué auprès <strong>de</strong>s usagers dans les différents bâtimentset ceux admis au centre <strong>de</strong> réhabilitation.PO 383COMBIMOD : PRISE EN CHARGE INTEGRATIVEET PERSONNALISÉE EN RÉHABILITATION SOCIALECHEZ 3 PATIENTS SOUFFRANTDE SCHIZOPHRÉNIE RÉSISTANTEMANDEL S., JLIDI A., LAMBERT T., HOCHARD C.,GAUTIER C., ORENS S., GERET L., BRALET M.C.CHI Clermont-<strong>de</strong>-l’Oise, CLERMONT-DE-L’OISE, FRANCELes patients souf<strong>fr</strong>ant <strong>de</strong> schizophrénie résistante représentent15 à 20 % <strong>de</strong>s patients atteints <strong>de</strong> schizophrénie, malgréles avancées pharmacologiques liées à l’utilisation <strong>de</strong> la clozapineet à l’amélioration <strong>de</strong>s connaissances sur les facteursprédictifs <strong>de</strong> mauvais pronostic. Ces patients sont la plupartdu temps dans une impasse thérapeutique et leur coût <strong>de</strong>prise en charge est élevé tant pour le patient, pour sa familleque pour le système <strong>de</strong> soins. Les étu<strong>de</strong>s d’efficacité concernant<strong>de</strong>s programmes <strong>de</strong> remédiation cognitive ou d’éducationthérapeutique dans la schizophrénie s’intéressentmajoritairement aux premiers épiso<strong>de</strong>s schizophréniques. Ornous faisons l’hypothèse que ces techniques <strong>de</strong> réhabilitationpeuvent s’appliquer aux patients souf<strong>fr</strong>ant <strong>de</strong> schizophrénierésistante dans le cadre d’un programme <strong>de</strong> soins individualiséassociant <strong>de</strong>s programmes <strong>de</strong> remédiation cognitive etd’éducation thérapeutique après une évaluation clinique,cognitive (neurocognitive et sociale) et fonctionnelle spécifique.Nous vous proposons la <strong>de</strong>scription <strong>de</strong> 3 prises encharge spécifique en réhabilitation chez 3 patients souf<strong>fr</strong>ant<strong>de</strong> schizophrénie résistante au centre CRISALID du CHI <strong>de</strong>Clermont-<strong>de</strong>-l’Oise (région Picardie). Ces prises en chargeont pour objectif l’amélioration <strong>de</strong> l’autonomie <strong>de</strong> chaquepatient. Elles proposent une prise en charge individualisée,intégrative, CombiMOD, associant <strong>de</strong>s modules d’éducationthérapeutique et <strong>de</strong> remédiation cognitive. Afin <strong>de</strong> définir chaqueprogramme CombiMOD, les patients seront évalués àpartir <strong>de</strong> la PANSS, d’une échelle d’insight et d’estime <strong>de</strong> soi,<strong>de</strong> la BECS et <strong>de</strong> 2 instruments mesurant la théorie <strong>de</strong> l’espritet la discrimination <strong>de</strong>s émotions sur les visages. À partir <strong>de</strong>ces évaluations, chaque patient a participé à un module150

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