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Congrès de - Free.fr

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Posters<strong>de</strong>grés d’exactitu<strong>de</strong> (accuracy) avec le critère <strong>de</strong> jugement(outcome) autrement dit la validité postdictive.Les scores à la VRAG variaient entre – 19 et 18 avec unemoyenne <strong>de</strong> – 6,55. Les mala<strong>de</strong>s en HOml avaient un scoremoyen à la VRAG plus élevé que celui <strong>de</strong>s mala<strong>de</strong>s en HOo(– 3,79 ± 10,12 vs. – 8,96 ± 6,99 ; p = 0,003). 2/3 <strong>de</strong>s casappartenaient à la 2 e et à la 3 e catégorie <strong>de</strong> risque <strong>de</strong> la VRAG(probabilité <strong>de</strong> 8-12 %). Les mala<strong>de</strong>s en HOml se répartissaientdans les catégories <strong>de</strong> risque <strong>de</strong> 1 à 7 (probabilité <strong>de</strong> 0-55 %)tandis que ceux en HOo se répartissaient dans les catégories<strong>de</strong> 1 à 6 (probabilité <strong>de</strong> 0-44 %) sans différences significatives.La <strong>fr</strong>équence <strong>de</strong> la « récidive criminelle » était <strong>de</strong> 21,4 %. Enappliquant ce critère <strong>de</strong> jugement, le point d’inflexion <strong>de</strong> lacourbe ROC <strong>de</strong> la VRAG correspondait à un score cut-off <strong>de</strong>– 8,5 avec une sensibilité <strong>de</strong> 0,77, une spécificité <strong>de</strong> 0,55 etune bonne valeur postdictive : AUC = 0,72 (p = 0,001).Bien que nous ne puissions pas parler du potentiel <strong>de</strong> prédiction<strong>de</strong> cette échelle, puisque la récidive criminelle a étéconsidérée sur une base rétrospective, nous sommes enmesure cependant d’affirmer qu’il s’agit là d’un excellentpotentiel <strong>de</strong> discrimination.PO 012MALADES MENTAUX AUTEURS D’AGRESSIONSSEXUELLES EN TUNISIE :ÉPIDÉMIOLOGIE ET DIFFICULTÉSMAAMRI A., GHAZALI I., BECHIKH D., RIDHA R.Hôpital Razi, LA MANOUBA, TUNISIELa délinquance sexuelle constitue une préoccupationmajeure <strong>de</strong> santé publique en raison <strong>de</strong> sa <strong>fr</strong>équence, qui esten forte hausse, <strong>de</strong>s risques <strong>de</strong> récidive.Sans chif<strong>fr</strong>es et sans base <strong>de</strong> données valables, on ne peutguère avancer <strong>de</strong> réponses sur le profil <strong>de</strong> ces agresseursou envisager <strong>de</strong>s solutions novatrices visant à ouvrir « laboîte noire » du traitement.En Tunisie, les étu<strong>de</strong>s concernant les agresseurs sexuelsrestent un continent noir : en effet il n’y a ni chif<strong>fr</strong>es <strong>de</strong> police,ni <strong>de</strong> justice, ni <strong>de</strong> prisons.Ceci est imputable au fait que plusieurs victimes choisissentencore <strong>de</strong> ne pas porter plainte, que peu d’agresseurssexuels se dénoncent eux-mêmes et que les taux d’arrestationset <strong>de</strong> condamnations sont aléatoires.Les seules sources d’information sont soit les expertises pénalespsychiatriques ou les dossiers <strong>de</strong>s patients admis en HOau service <strong>de</strong> psychiatrie légale suite à un non-lieu judiciaire.Notre étu<strong>de</strong> émane <strong>de</strong> notre souci <strong>de</strong> fournir une première<strong>de</strong>scription d’une problématique à laquelle nous avons étérécemment con<strong>fr</strong>ontés, et ce à travers une étu<strong>de</strong> rétrospective,<strong>de</strong>scriptive auprès <strong>de</strong> 42 hommes ayant été hospitalisésd’office selon l’article 29 <strong>de</strong> la loi 92-83 du 3 août 1992 modifiéepar la loi 2004-40 du 3 mai 2004, suite à un non-lieu pourcause <strong>de</strong> démence au sens <strong>de</strong> l’article 38 du co<strong>de</strong> pénal tunisien,entre 1990 et 2010, dans le service <strong>de</strong> psychiatrielégale <strong>de</strong> l’hôpital Razi pour agressions sexuelles.Le taux d’agressions sexuelles évalué dans cette populationétait estimé à 5,2 %.Les difficultés af<strong>fr</strong>ontées sont liées à :– une absence <strong>de</strong> bases <strong>de</strong> données épidémiologiques <strong>de</strong>staux d’agressions sexuelles en général, et <strong>de</strong>s mala<strong>de</strong>s mentauxparticulièrement– une méconnaissance <strong>de</strong>s taux <strong>de</strong> récidives– une absence <strong>de</strong> stratégie thérapeutique spécifique codifiéeni légalement encadrée– une non disponibilité <strong>de</strong>s traitements pharmacologiques– une absence <strong>de</strong> formation <strong>de</strong>s personnels <strong>de</strong> santé pourla psychothérapieLe terrain en Tunisie est encore vierge, d’où la nécessité d’unétat <strong>de</strong>s lieux et d’une réflexion multidisciplinaire.Certes, une prise en charge en articulation avec le systèmejudiciaire et pénitentiaire « encadrée par la loi » s’impose.PO 013PRÉVALENCE DU TROUBLE DYSPHORIQUEPRÉMENSTRUEL EN CONSULTATIONPSYCHIATRIQUETOUHAMI M., OURIAGHLI F., LAFFINTY A., ABILKASSEM L.Hôpital militaire Avicenne, MARRAKECH, MAROCIntroduction : L’inci<strong>de</strong>nce du trouble dysphorique prémenstruel(TDPM) se situe autour <strong>de</strong> 3 à 8 % <strong>de</strong>s femmes en âge<strong>de</strong> procréer. Cette entité est rarement évoquée spontanémentpar les patientes consultant pour d’autres troubles psychiatriques,et elle est peu recherchée par les praticiens. Àla lumière <strong>de</strong> la littérature, peu d’étu<strong>de</strong>s se sont penchéessur les liens entre le TDPM et les antécé<strong>de</strong>nts ou la comorbiditéavec les troubles psychiatriques.Objectif : Évaluer la prévalence du TDPM chez une population<strong>de</strong> patientes consultant pour d’autres troubles psychiatriques.Métho<strong>de</strong> : Le diagnostic <strong>de</strong> TDPM a été recherché à traversun entretien basé sur les critères du DSM IV-TR (annexe B),chez une population <strong>de</strong> patientes suivies à l’hôpital, recrutéesau hasard sur une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux mois.Résultats : Prévalence du TDPM : parmi les 48 patientesincluses dans l’étu<strong>de</strong>, 16 ont répondu aux critères diagnostiquesdu TDPM, soit 33 %. Prévalence du TDPM selon lediagnostic d’origine : trouble dépressif 45,80 % ; schizophrénie8,30 % ; trouble bipolaire 50 % ; trouble <strong>de</strong> personnalitébor<strong>de</strong>rline 66,6 %.Discussion : Cette prévalence élevée par rapport à celle rencontréeen population générale, montre que ce trouble restelargement sous estimé en milieu psychiatriquePO 014MORT SUBITE EN PSYCHIATRIE : ÉTUDE AUPRÈSDE 90 PATIENTSJRIDETTE S., ZALILA H., EUCHI L., BOUSSETTA A.Service <strong>de</strong> psychiatrie D hôpital Razi Tunisie, MANNOUBA,TUNISIEIntroduction : Une morbidité et une mortalité accrues par mortsubite, essentiellement cardiovasculaire, ont été i<strong>de</strong>ntifiéescomme les raisons principales d’une espérance <strong>de</strong> vie17

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