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Congrès de - Free.fr

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10 e <strong>Congrès</strong> <strong>de</strong> l’Encéphale<strong>de</strong>s patients avaient <strong>de</strong>s antécé<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> consommation <strong>de</strong>cannabis avec un âge moyen <strong>de</strong> début <strong>de</strong> consommation <strong>de</strong>18,7 ± 3,2 ans.L’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> la relation entre les conduites addictives et les scoresmoyens <strong>de</strong>s tempéraments affectifs avait montré que letempérament hyperthymique est associé avec l’abus/dépendanceà l’alcool (p = 0,041) et les tempéraments cyclothymiqueet irritable sont associés avec l’abus/dépendance autabac (p = 0,015 et p = 0,008 respectivement).Conclusion : Les tempéraments hyperthymique, cyclothymiqueet irritable sont associés aux troubles addictifs chez lespatients bipolaires I. D’où l’intérêt <strong>de</strong> leur recherche afin <strong>de</strong>prévenir le risque <strong>de</strong> ces conduites dans les troubles bipolaires.PO 077TROUBLE BIPOLAIRE ET CRÉATIVITÉCHIHANI R., BEN AMMAR H., JALLOULI I., AMMRA Y.,MOUELHI L., HOMRI W., YOUNES S., ZAGHDOUDI L.,LABBANE R.Hôpital Razi, MANOUBA, TUNISIEIntroduction : Depuis Aristote, génie, créativité et troublemental sont intimement associés. Aussi la littérature scientifiquefournit-elle un ensemble d’étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> méthodologievariable qui ont tendance à conforter cette opinion selonlaquelle la création, notamment artistique, serait l’émanationd’un trouble mental. Les étu<strong>de</strong>s les plus récentes apportent<strong>de</strong>s arguments en faveur <strong>de</strong> l’existence d’une association privilégiéeentre les formes atténuées <strong>de</strong> trouble bipolaire et legénie créatif.Objectif et méthodologie : Nous proposons <strong>de</strong> déterminer àtravers une revue <strong>de</strong> la littérature le lien entre créativité ettrouble bipolaire.Résultats et discussions : Plusieurs étu<strong>de</strong>s ont montré queles écrivains présentent plus <strong>fr</strong>équemment <strong>de</strong>s diagnosticssur la vie <strong>de</strong> troubles affectifs et notamment <strong>de</strong> troubles bipolaires.Selon <strong>de</strong>s auteurs comme H. Akiskal et K. Jamison, le troublebipolaire, grâce à la variété et la profon<strong>de</strong>ur <strong>de</strong>s émotionsexprimées par les sujets, contribue à la créativité.La dépression fournit l’insight, le questionnement sur lacondition humaine, tandis que la traduction en œuvre artistiquenécessite l’hypomanie. La mise en question et le douteliés aux dépressions répétées ne conduisent qu’à <strong>de</strong>s idéesrejetées par le manque <strong>de</strong> confiance en soi, alors que lapério<strong>de</strong> d’hypomanie va permettre leur expression et leurcon<strong>fr</strong>ontation à autrui, au public. Les conditions qui facilitentla créativité sont l’énergie, le faible besoin <strong>de</strong> sommeil, la penséeaffûtée, la <strong>fr</strong>équence et la fluidité <strong>de</strong>s idées, la confianceen soi.De plus, il est probable que les relations d’objet chaotiquescaractéristiques <strong>de</strong>s bipolaires fournissent <strong>de</strong>s situationsexistentielles uniques qui pourront être immortalisées dansl’œuvre.Conclusion : Bien que l’on doive se gar<strong>de</strong>r d’idéaliser la maladiementale en considérant que la maladie sous-tend le géniecréatif, il faut reconnaître que, chez certains individus, lamaladie n’est pas incompatible avec la création. Ce constatpeut participer à la difficile entreprise <strong>de</strong> déstigmatisation <strong>de</strong>la psychiatrie : certains individus, bien qu’ils souf<strong>fr</strong>ent <strong>de</strong> troublespsychiatriques, peuvent contribuer <strong>de</strong> façon notable àl’évolution <strong>de</strong> la société.Mots clés : Créativité ; Tempérament ; Trouble bipolaire.PO 078LES TROUBLES DU SOMMEIL AU COURSDES TROUBLES BIPOLAIRESELALAOUI K. (1), BENALI A. (2), OUAHMANE Y. (1),SATTE A. (1), ZERHOUNI A. (1), OUHABI H. (1),MOUNACH J. (1)(1) Hôpital Militaire MedV, RABAT, MAROC(2) Service <strong>de</strong> Psychiatrie. Hôpital d’Instruction <strong>de</strong>s ArméesPercy, PARIS, FRANCEIntroduction : Les troubles du sommeil sont <strong>fr</strong>équents chezles patients souf<strong>fr</strong>ant <strong>de</strong> troubles bipolaires. Ils peuvent êtreen rapport avec la maladie comme ils peuvent être en rapportavec les traitements prescrits. Nous rapportons l’observationd’un patient suivi pour maladie bipolaire qui souf<strong>fr</strong>e <strong>de</strong> troubles<strong>de</strong> sommeil.Observation : Patient <strong>de</strong> 47 ans, droitier, suivi <strong>de</strong>puis 4 anspour <strong>de</strong>s troubles bipolaires. Le patient a été mis sous lithiumun an avant son admission avec une stabilisation <strong>de</strong>s troubles<strong>de</strong>puis plus <strong>de</strong> 6 mois. Cependant le patient se plaignait <strong>de</strong>troubles du sommeil avec <strong>de</strong>s difficultés à s’endormir associéesà <strong>de</strong> nombreux éveils au cours du sommeil pour lesquellesil prenait du zolpi<strong>de</strong>m. Le patient a bénéficié d’unepolysomnographie qui avait mis en évi<strong>de</strong>nce une désorganisationglobale <strong>de</strong> l’architecture du sommeil avec une réductionmarquée du sommeil paradoxal et du sommeil lent profond,associée à <strong>de</strong> nombreux éveils intra-sommeil. Lalatence d’endormissement était très allongée. L’efficacité dusommeil était faible.Discussion : De nombreuses étu<strong>de</strong>s ont décrit les altérationsdu sommeil rencontrées au cours <strong>de</strong> la maladie bipolaire etparticulièrement au cours <strong>de</strong> la phase dépressive. Un ensembled’anomalies polygraphiques assez constant a étérapporté : une latence d’endormissement allongée, <strong>de</strong>s troubles<strong>de</strong> la continuité du sommeil, une diminution du sommeillent profond et <strong>de</strong>s anomalies du sommeil paradoxal. Letemps total <strong>de</strong> sommeil est diminué, avec un indice d’efficacitésouvent inférieur à 75 %.Cependant, ces anomalies ne sont pas spécifiques <strong>de</strong>s troublesdépressifs ou maniaques et peuvent être induites parcertains médicaments. Plusieurs travaux ont décrit l’effet dulithium sur le sommeil et notamment les altérations du sommeilparadoxal et du sommeil lent profond. La persistance<strong>de</strong>s troubles du sommeil chez notre patient malgré la stabilité<strong>de</strong> son affection, peut être expliquée soit par la maladie bipolaireelle-même ou bien être d’origine médicamenteuse.Conclusion : La survenue <strong>de</strong> troubles du sommeil au cours<strong>de</strong>s affections psychiatriques est assez <strong>fr</strong>équente. Ellenécessite une enquête étiologique minutieuse afin d’en déterminerla cause et d’orienter la prise en charge.42

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