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Congrès de - Free.fr

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Postersques sont <strong>fr</strong>équentes, en particulier le trouble <strong>de</strong> personnalitéanti-sociale, les troubles <strong>de</strong> l’humeur et les troubles anxieux.L’objectif <strong>de</strong> notre travail est d’évaluer la prévalence <strong>de</strong>l’usage <strong>de</strong>s solvants volatiles chez les patients suivis à l’HôpitalArrazi <strong>de</strong> Salé, et <strong>de</strong> décrire leur profil socio-démographique,les caractéristiques et les facteurs prédicteurs <strong>de</strong> l’usage<strong>de</strong>s solvants volatiles.PO 232TEMPÉRAMENT ET TROUBLES DES CONDUITESMOUELHI L., BEN BECHIR M., CHAABOUNI R., HOMRI W.,YOUNES S., ZAGHDOUDI L., LABANE R.Hôpital Razi, TUNIS, TUNISIEIntroduction : Dans notre étu<strong>de</strong>, nous avons cherché àdécrire la répartition <strong>de</strong>s tempéraments selon certaines donnéessocio-démographiques et à mettre en évi<strong>de</strong>nce d’éventuellescorrélations entre les différents tempéraments et certainstroubles <strong>de</strong>s conduites.Métho<strong>de</strong> : Il s’agit d’une étu<strong>de</strong> transversale <strong>de</strong>scriptive etcomparative auprès <strong>de</strong> 269 personnes <strong>de</strong> la région du GrandTunis. On a évalué le tempérament à l’ai<strong>de</strong> du TEMPS-A dansces versions <strong>fr</strong>ançaise et tunisienne.Résultats : On n’a pas noté <strong>de</strong> différence significative dans larépartition <strong>de</strong>s tempéraments selon l’âge. Les tempéramentsdépressif et cyclothymique étaient significativement plus <strong>fr</strong>équentschez les femmes (34,1 % vs. 11,9 % pour le tempéramentdépressif et 39,3 % vs. 28,4 % pour le tempéramentcyclothymique). Le tempérament hyperthymique était plus <strong>fr</strong>équentchez les hommes (73,1 % vs. 48,9 %). Les tempéramentsdépressif, cyclothymique et irritable étaient associés àun bas niveau éducationnel, socio-économique et professionnel.Le tempérament hyperthymique était plus <strong>fr</strong>équent chezles sujets à haut statut professionnel et socio-économique.L’abus et la dépendance aux substances, la conduite automobiledangereuse et la recherche <strong>de</strong> sensations fortes étaientcorrélés au tempérament hyperthymique. Les pratiquessexuelles à risque étaient corrélées au tempérament irritable.Conclusion : Cette étu<strong>de</strong> nous a permis <strong>de</strong> nous familiariseravec le concept <strong>de</strong> tempérament et <strong>de</strong> cerner ses interactionsavec les facteurs socio-démographiques et les troubles <strong>de</strong>sconduitesPO 233EFFETS ET CONTRIBUTIONS PARENTALESDANS L’USAGE ET LA DÉPENDANCE AU CANNABISCHEZ LES ADOLESCENTSLAGUERRE C.E. (1), VAVASSORI D. (2)(1) Hôpital Casselardit, TOULOUSE, FRANCE(2) Université Toulouse II – Le Mirail, TOULOUSE, FRANCEIntroduction : L’angoisse <strong>de</strong> séparation (ADS) chez les adolescents,parce qu’elle peut être le fait d’un trouble <strong>de</strong>l’humeur à l’âge adulte, reste encore aujourd’hui un diagnostictrès souvent méconnu.Objectif : L’étu<strong>de</strong> actuelle a évalué les relations entre dépendanceau cannabis et dépendance familiale chez les adolescentsconsommateurs <strong>de</strong> cannabis en comparaison aux adolescentsnon consommateurs <strong>de</strong> cannabis.Buts : (i) Comparer les représentations parentales chez lesadolescents abuseurs/dépendants (A/D) au cannabis aux adolescentsqui ne sont pas A/D au cannabis (ii) I<strong>de</strong>ntifier les patterns<strong>de</strong>s comportements parentaux (iii) Évaluer la comorbiditéentre ADS et dépression chez les adolescents A/D au cannabis.Métho<strong>de</strong> : Cette étu<strong>de</strong> a comparé <strong>de</strong>ux groupes : (1) les adolescentsA/D au cannabis (n = 97) (2) les adolescents nonA/D au cannabis (n = 239). Les adolescents ont rempli lesquestionnaires sur la <strong>fr</strong>équence <strong>de</strong> l’usage <strong>de</strong> cannabis(Simons), les symptômes <strong>de</strong> dépendance au cannabis selonle DSM IV (M.I.N.I Cannabis), les symptômes d’ADS chez lesadultes (Anxiety Separation Adulthood-SI, ASA-SI), les stylesd’attachement (Questionnaire <strong>de</strong> l’Attachement chezl’Adulte, QAA), le dysfonctionnement du processus séparation-individuationchez les adolescents (Dysfunctional Separation-individuationin early adolescent, DIS), les stylesparentaux perçus par les enfants (Parental Bonding Instrument,PBI) et les symptômes <strong>de</strong> dépression (Center for Epi<strong>de</strong>miologicStudies-Depression Scale, CES-D).Résultats : Les adolescents A/D au cannabis avaient <strong>de</strong>sscores significativement plus élevés à l’échelle mesurantl’ADS (ASA-27) (M = 22,4 ; SD = 15,6 vs. M = 18,7 ;SD = 11,3 ; t (– 2,374) p < 0,05) et significativement plus basaux <strong>de</strong>ux sous-échelles « soins » évaluant les représentationsparentales (PBI) (forme mère : M = 22,4 ; SD = 6,5 vs.M = 24,5 ; SD = 6 ; t (2,79) p < 0,01 ; forme père : M = 18,4 ;SD = 6,5 vs. M = 21,6 ; SD = 7,4 ; t (3,385) p < 0,001) encomparaison aux non consommateurs <strong>de</strong> cannabis. L’analyse<strong>de</strong> régression multiple n’a mis en évi<strong>de</strong>nce aucun prédicteurprincipal <strong>de</strong> la consommation <strong>de</strong> cannabis.Conclusion : Les données <strong>de</strong> cette étu<strong>de</strong> ont souligné l’importancedu diagnostic d’ADS constituant un facteur <strong>de</strong> gravitédans la consommation <strong>de</strong> cannabis chez les adolescents.PO 234ÉVALUATION PSYCHOPATHOLOGIQUEET LE PROFIL DES DÉPENDANTS DU CANNABISAU MAROCLABOUDI F., SOULAMI W., ELAMMOURI A., SABIR M.,OUANASS A.Hôpital psychiatrique Arrazi, CHU Rabat Salé, RABAT, MAROCDe toutes les drogues illicites, les effets liés à la consommation<strong>de</strong> cannabis sont le plus souvent considérés comme relativementbénins tant sur le plan social que personnel.Au-<strong>de</strong>là du plaisir immédiat que procure cette substance psycho-activeLes liens entre le cannabis et les psychoses sontmultiples.La dépendance au cannabis constitue un problème <strong>de</strong> santépublic au Maroc, les usages/dépendants au cannabis sontestimés à 46 %.L’objectif <strong>de</strong> notre travail est d’évaluer une population <strong>de</strong> dépendantssur le plan psychologique, social et démographique.Pour se faire nous avons recrutés 50 patients hospitalisés aucentre d’addictologie à l’hôpital Ar-razi.97

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