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Congrès de - Free.fr

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PostersPO 156SYMPTÔMES OBSESSIONNELS COMPULSIFSET SCHIZOPHRÉNIE : ILLUSTRATION CLINIQUEBERGAOUI H., BAHRINI L., BRAM N., OUANES S.,CHENNOUFI L., BOUASKER A., GHACHEM R.Hôpital Razi, LA MANNOUBA, TUNISIEIntroduction : La prévalence <strong>de</strong>s symptômes obsessionnelscompulsifs (SOC) varie entre 3,5 et 20 % dans la schizophrénie(SCZ). Ses SOC semblent aggraver le pronostic <strong>de</strong>la maladie. Cette association entre SOC et SCZ pose un problèmenon seulement diagnostique du fait <strong>de</strong> l’intrication <strong>de</strong>ssymptômes mais aussi thérapeutique car plusieurs étu<strong>de</strong>ssuggèrent l’apparition ou l’aggravation <strong>de</strong>s SOC sous neuroleptiquesatypiques, essentiellement sous clozapine.Objectif : Étudier la comorbidité SOC et SCZ à travers l’évaluation<strong>de</strong>s caractéristiques cliniques, évolutives et thérapeutiques.Matériel et métho<strong>de</strong> : Revue <strong>de</strong> la littérature par recherchesur la base <strong>de</strong> données Medline sur une pério<strong>de</strong> allant <strong>de</strong>2000 à 2010 illustrée par 1 cas clinique.Résultats et commentaires : Patient HK âgé <strong>de</strong> 30 ans. Il aconsulté pour tentative <strong>de</strong> suici<strong>de</strong> par strangulation.À l’entretien : le patient est anxieux, le contact est facile. Lediscours est spontané verbalisant un syndrome hallucinatoireà thématique sexuelle avec notion d’automatisme mental,<strong>de</strong>s obsessions idéatives avec une lutte anxieuse importante,<strong>de</strong>s conduites compulsives avec un vécu <strong>de</strong> dépersonnalisation,déréalisation et transformation corporelle. L’évolutiona été favorable sous Haldopéridol 20 mg/j et Clomipramine175 mg/j. Le test <strong>de</strong> Rorschach relève une structure psychotiqueavec <strong>de</strong>s défenses <strong>de</strong> type obsessionnel.Les SOC précè<strong>de</strong>nt l’apparition <strong>de</strong>s symptômes schizophréniquesdans 50 % <strong>de</strong>s cas. Ils semblent aggraver le pronostic<strong>de</strong>s patients atteints <strong>de</strong> schizophrénie par l’anxiété et lesidées suicidaires qu’ils génèrent.Certaines formes atypiques et sévères <strong>de</strong> TOC peuvent êtreprises à tort pour une forme <strong>de</strong> schizophrénie pseudo-obsessionnelle.Pour faire la différence, <strong>de</strong>s caractéristiques cliniquesdoivent être évaluées : le contenu <strong>de</strong>s obsessions et<strong>de</strong>s compulsions, l’évolution du trouble et le handicap fonctionnelqu’il génère, la conscience du trouble (ou niveaud’insight), la présence d’idées délirantes et la présence <strong>de</strong>symptômes schizophréniques associés.Une prise en charge efficace repose sur un traitement antipsychotiqueadéquat et sur traitement antidépresseur. LesISRS trouvent leur place dans cette indication.Mots clés : Comorbidity ; Obsessive-compulsive disor<strong>de</strong>r ; Schizophrenia.PO 157ANOMALIES DES POTENTIELS ÉVOQUÉSCOGNITIFS CHEZ LES PATIENTS AVEC PREMIERÉPISODE PSYCHOTIQUEGASSAB L. (1), SAAFI M.A. (2), BELLI J. (1), DOGUI M. (2),GAHA L. (1)(1) CHU Monastir, MONASTIR, TUNISIE(2) CHU Sahloul, SOUSSE, TUNISIELes étu<strong>de</strong>s sur la phase initiale <strong>de</strong> la schizophrénie ont ouvertla voie à <strong>de</strong> nouvelles perspectives en termes d’approchediagnostique et thérapeutique. D’autre part, les anomalies <strong>de</strong>l’on<strong>de</strong> P300 ont été largement rapportées chez les patientsatteints <strong>de</strong> schizophrénie, d’où l’intérêt <strong>de</strong> leur étu<strong>de</strong> en tantmarqueur <strong>de</strong> la maladie.L’objectif <strong>de</strong> notre étu<strong>de</strong> était <strong>de</strong> comparer les différentescomposantes <strong>de</strong> l’on<strong>de</strong> P300 entre un groupe <strong>de</strong> patientsavec premier épiso<strong>de</strong> psychotique, un groupe <strong>de</strong> patientsatteints <strong>de</strong> schizophrénie et un groupe <strong>de</strong> témoins sains.Méthodologie : Notre étu<strong>de</strong> a concerné un groupe <strong>de</strong> patientsavec un premier épiso<strong>de</strong> psychotique aigu (« PEP » :N = 12), un groupe <strong>de</strong> patients avec schizophrénie en rémission(« SCH » : N = 12) et un groupe <strong>de</strong> témoins sains(« TS » : N = 12). Les 3 groupes étaient appariés un par unselon l’âge, le sexe, et le niveau scolaire. L’âge moyen était<strong>de</strong> 25,6 ans. Le sexe ration était <strong>de</strong> 4,7 (prédominance masculine).Les variables étudiées étaient les amplitu<strong>de</strong>s et leslatences <strong>de</strong>s composantes <strong>de</strong> l’on<strong>de</strong> P300 : N100, P200,N200 et P300 (P3a et P3b).Résultats : Comparé au groupe « TS », le groupe « PEP »,a présenté un allongement significatif <strong>de</strong>s latences <strong>de</strong> P200en Cz, N200, P3a et P3b sur toutes les dérivations et unebaisse significative <strong>de</strong> l’amplitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> P3a sur toutes les dérivations.Le groupe « SCH », comparé au groupe « TS », aprésenté un allongement significatif <strong>de</strong>s latences <strong>de</strong> N200,P3a et P3b sur toutes les dérivations et une baisse significative<strong>de</strong> P3a en Fz. Le groupe « SCH » avait également unallongement significatif <strong>de</strong> la latence <strong>de</strong> P3a sur toutes lesdérivations, comparé au groupe « PEP ».Discussion et conclusion : Les données <strong>de</strong> la littérature sonthétérogènes, quant à la présence <strong>de</strong>s anomalies <strong>de</strong>s potentielsévoqués cognitifs dans les premiers épiso<strong>de</strong>s psychotiques.La plupart <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s, ont rapporté <strong>de</strong>s anomalies <strong>de</strong>la composante P3a. Ces anomalies sont plus constantesdans la schizophrénie. Nos résultats confirment la présence<strong>de</strong> ces anomalies dès le premier épiso<strong>de</strong> psychotique. Noussoulignons l’intérêt <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’on<strong>de</strong> P300 en tant que marqueur<strong>de</strong> la maladie schizophrénique et éventuellement entant qu’indice diagnostique et facteur pronostic dans les premiersépiso<strong>de</strong>s psychotiques.PO 158FONCTION SEXUELLE DANS UN GROUPEDE PATIENTS ATTEINTS DE SCHIZOPHRÉNIE :CORRÉLATIONS AVEC LES CARACTÉRISTIQUESCLINIQUES DE LA MALADIEBRAHAM O., BEN ROMDHANE A., EL KISSI Y., BEN NASR S.,BEN HADJ ALI B.Service <strong>de</strong> Psychiatrie, CHU Farhat Hached, SOUSSE, TUNISIEIntroduction : Bien que la sexualité <strong>de</strong>s schizophrènes soit<strong>fr</strong>équemment altérée, peu d’étu<strong>de</strong>s se sont intéressées à endéterminer les corrélations avec les caractéristiques <strong>de</strong> lamaladie, sans l’interférence <strong>de</strong>s facteurs thérapeutiquesréputés être souvent délétères.71

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