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Congrès de - Free.fr

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10 e <strong>Congrès</strong> <strong>de</strong> l’EncéphaleLes déficits cognitifs touchent environ 85 % <strong>de</strong>s schizophrènes.Les fonctions cognitives sont altérées <strong>de</strong> manières variableset l’évolution <strong>de</strong> ce déficit est différente d’un patient àun autre.Malgré la gran<strong>de</strong> variabilité interindividuelle <strong>de</strong>s déficits cognitifs,plusieurs étu<strong>de</strong>s ont permis <strong>de</strong> dresser un profil cognitif<strong>de</strong> la schizophrénie caractérisé par <strong>de</strong>s altérations importantes<strong>de</strong> l’attention, la mémoire et <strong>de</strong>s fonctions exécutives.L’atteinte concerne particulièrement les processus contrôlés,les processus automatiques étant plus conservés.Conclusion : Bien qu’ils n’aient pas <strong>de</strong> place dans les critèresdiagnostiques, les troubles cognitifs représentent un aspectimportant <strong>de</strong> la schizophrénie qui précè<strong>de</strong> souvent le début<strong>de</strong> la maladie et persistent après la rémission.Ils ont une valeur prédictive majeure du pronostic fonctionneldu patient et nécessitent une attention particulière <strong>de</strong> la partdu clinicien.PO 153QUAND SE POSE LA QUESTION DE L’IDENTITÉ…LES DÉLIRES D’IDENTIFICATION DES PERSONNESGHEORGHIEV C., CATRIN E., GAULT C., LEDUC C.Hôpital d’instruction <strong>de</strong>s armées Bégin, SAINT-MANDÉ, FRANCELe sentiment d’i<strong>de</strong>ntité apparaît comme une certitu<strong>de</strong> intimeimprégnant tout vécu, <strong>de</strong> sorte que sa mise en doute n’est ninaturelle, ni spontanée. La maladie psychique peut venir lemettre en question, que ce soit au travers <strong>de</strong> phénomènes<strong>de</strong> dépersonnalisation au sein <strong>de</strong>squels Follin repérait une« forme spécifique <strong>de</strong> l’angoisse en tant qu’elle est la miseen question <strong>de</strong> la réalité <strong>de</strong> soi-même, l’imminence subjectivementéprouvée d’un danger menaçant l’intégrité <strong>de</strong> l’image<strong>de</strong> soi », ou <strong>de</strong> manifestations cliniques plus construites tellesque les délires d’i<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong>s personnes.Les délires d’i<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong>s personnes (DIP) appartiennentau cadre plus vaste <strong>de</strong>s Delusional Misi<strong>de</strong>ntification Syndromes(DMS), lesquels correspon<strong>de</strong>nt à un ensemble <strong>de</strong> déliresmonothématiques où le processus <strong>de</strong> méconnaissance concerneélectivement <strong>de</strong>s personnes, <strong>de</strong>s objets animés ou non,ainsi que <strong>de</strong>s lieux. Leur dénominateur commun rési<strong>de</strong> dansun trouble <strong>de</strong> l’i<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong> l’objet, étape finale du mécanisme<strong>de</strong> perception humaine permettant d’accé<strong>de</strong>r au nomainsi qu’à l’i<strong>de</strong>ntité <strong>de</strong> l’objet, soit à l’ensemble <strong>de</strong>s informationsstockées en mémoire en relation avec ce <strong>de</strong>rnier.Une illustration clinique d’un syndrome d’illusion <strong>de</strong> Frégoliest détaillée, pour préciser dans un <strong>de</strong>uxième temps le concept<strong>de</strong> DMS, <strong>de</strong>puis sa <strong>de</strong>scription historique à son cadrenosographique actuel.PO 154COMPARAISON DE LA QUALITÉ DE VIE CHEZ TROISGROUPES : HAUT RISQUE DE TRANSITIONPSYCHOTIQUE, PREMIER ÉPISODE PSYCHOTIQUEET TÉMOINS SAINSBRAHAM A., BEN ROMDHANE A., BANNOUR A.S.,BEN NASR S., BEN HADJ ALI B.Service <strong>de</strong> Psychiatrie, SOUSSE, TUNISIEIntroduction : De nombreux travaux ont montré l’altération <strong>de</strong>la qualité <strong>de</strong> vie chez les patients atteints <strong>de</strong> troubles psychotiques.Selon certains auteurs, <strong>de</strong>s altérations <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong>vie pourraient exister dès la phase prépsychotique. Cependant,peu d’étu<strong>de</strong>s se sont intéressées à la mesure <strong>de</strong> la qualité<strong>de</strong> vie chez les sujets à haut risque <strong>de</strong> transition psychotique.Objectif : Mesurer et comparer la qualité <strong>de</strong> vie chez troisgroupes <strong>de</strong> sujets : haut risque <strong>de</strong> transition psychotique(UHR), premier épiso<strong>de</strong> psychotique (PEP) et témoins sains.Méthodologie : Nous avons mené une étu<strong>de</strong> transversaleauprès <strong>de</strong> trois groupes : 24 sujets UHR positif selon les critèresdu CAARMS (The Comprehensive Assessment of AtRisk Mental States), 13 sujets ayant un premier épiso<strong>de</strong> psychotique(PEP) et 22 sujets témoins sains. L’évaluation <strong>de</strong>la qualité <strong>de</strong> vie a été réalisée à l’ai<strong>de</strong> du MOS à 36-item Short-Form Health Survey (SF-36). Nous avons calculé le score global(SG) ainsi que les scores <strong>de</strong>s huit dimensions (SMD) duSF-36. La saisie et l’analyse <strong>de</strong>s données a été faite à l’ai<strong>de</strong>du logiciel SPSS.18.Résultats : Il existe une différence entre les trois groupes concernantle score globale <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong> vie (p < 10 –3 ). LeSG était comparable entre le groupe UHR et le groupetémoins sains. Cependant, il existe une différence au niveau<strong>de</strong> la composante mentale entre ces <strong>de</strong>ux groupes(p = 0,019). Le SG était plus élevé dans le groupe UHR parrapport au group PEP (p < 10 –3 ). Cette différence concerneégalement la composante physique et mentale avec respectivementp < 10 –3 ; p = 0,017.Conclusion : Il ressort <strong>de</strong> notre travail, que la composantementale <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong> vie <strong>de</strong>s sujets UHR est moins bonneque les sujets témoins sains, mais meilleurs que celle <strong>de</strong>ssujets ayant un PEP. Ceci nous incite à améliorer les stratégies<strong>de</strong> détection et d’intervention au cours <strong>de</strong> la phase prodromiqueafin d’en améliorer le pronostic.PO 155INSIGHT ET SCHIZOPHRÉNIEELKADIRI M. (1), ELJARRAFI R. (1), BELBACHIR S. (2),SEKKAT F.Z. (1)(1) Centre Psychiatrique Ar-razi, chu ibn sina, RABAT, MAROC(2) Centre Psychiatrique Ar-Razi, CHU Ibn Sina, RABAT, MAROCInsight ou conscience du trouble mental occupe une placecroissante dans la pratique et la recherche en psychiatrie.C’est une dimension essentielle <strong>de</strong> la psychopathologie qu’ilconvient d’évaluer systématiquement car d’elle dépen<strong>de</strong>nten gran<strong>de</strong> partie l’alliance thérapeutique, l’observance dutraitement, la probabilité <strong>de</strong> rechute et le pronostic.Entre 50 et 80 % <strong>de</strong> la population <strong>de</strong> sujets affectés <strong>de</strong> schizophrénieprésentent un déficit dans la conscience <strong>de</strong> leurmaladie, comparativement aux autres troubles mentaux(psychotiques ou non). De ce fait, La mesure et l’évaluation<strong>de</strong> l’insight dans la schizophrénie connaît un essor et unregain d’intérêt <strong>de</strong>puis une vingtaine d’années.Nous tenterons à travers cette étu<strong>de</strong> sur une population <strong>de</strong>schizophrène en rechutes et stabilisés, <strong>de</strong> mettre l’accent surles différents éléments influençant l’insight en utilisantl’échelle d’évaluation : Insight Q8.70

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