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Congrès de - Free.fr

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PostersPO 053VIOLENCES DOMESTIQUES CHEZ LES FEMMESHOSPITALISÉES POUR TENTATIVE DE SUICIDEKHELIFA E. (1), ZALILA H. (1), BEN MARIEM H. (1),MINIAOUI S. (2), BOUSSETTA A. (1)(1) Service <strong>de</strong> psychiatrie « D » Hôpital Razi, MANNOUBA,TUNISIE(2) Service <strong>de</strong> psychiatrie « A » Hôpital Razi, MANNOUBA,TUNISIEContrairement au suici<strong>de</strong> accompli, les tentatives <strong>de</strong> suici<strong>de</strong>sont plus <strong>fr</strong>équentes chez les femmes, en particulier chez lesplus jeunes. L’examen <strong>de</strong>s hospitalisations pour tentatives<strong>de</strong> suici<strong>de</strong> montrait ainsi une prédominance <strong>de</strong>s séjours fémininsdans un rapport qui pouvait s’élever jusqu’à 2,6 pour certainestranches d’âge. Selon une étu<strong>de</strong> conduite par l’OMSdans les pays en voie <strong>de</strong> développement le principal facteur<strong>de</strong> risque <strong>de</strong>s tentatives <strong>de</strong> suici<strong>de</strong> chez la femme était la violenceconjugale suivie par la violence physique exercée parles membres <strong>de</strong> la famille.Les objectifs <strong>de</strong> notre étu<strong>de</strong> étaient d’estimer la prévalence<strong>de</strong>s antécé<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> violence domestique dans une populationhospitalière <strong>de</strong> patientes admises pour tentative <strong>de</strong> suici<strong>de</strong>et <strong>de</strong> décrire les caractéristiques socio-démographiqueset cliniques <strong>de</strong> ces patientes.Il s’agissait d’une étu<strong>de</strong> rétrospective portant sur toutes lespatientes hospitalisées pour la première fois au service <strong>de</strong>psychiatrie D <strong>de</strong> l’hôpital Razi <strong>de</strong> janvier à octobre 2011 pourtentative <strong>de</strong> suici<strong>de</strong>.Notre étu<strong>de</strong> a concerné 21 patientes.Les tentatives <strong>de</strong> suici<strong>de</strong> étaient essentiellement médicamenteuses(66,7 % <strong>de</strong>s patients), <strong>de</strong>s moyens physiques àtype <strong>de</strong> pendaison, <strong>de</strong> défenestration ou <strong>de</strong> strangulationétaient retrouvés chez cinq patientes (31,25 %).Près <strong>de</strong> la moitié <strong>de</strong> nos patientes (47,6 %) étaient célibataires,9,5 % étaient divorcées, 4,8 % étaient veuves et seules38,1 % étaient en couple avec une dynamique familiale perturbéenotée chez 28,6 % d’entre elles.Une notion <strong>de</strong> violence domestique a été notée chez 76,2 %<strong>de</strong> nos patientes. Elle a été commise par la <strong>fr</strong>atrie dans 56,3 %<strong>de</strong>s cas, les parents dans 43,8 %., et le conjoint dans 25 %<strong>de</strong>s cas. Il s’agissait d’une violence psychologique à typed’humiliation ou d’agressions verbales pour 68,8 % <strong>de</strong> nospatientes, d’une violence physique pour 50 % d’entre elle etd’une violence sexuelle pour <strong>de</strong>ux patientes (12,5 %).La prévention <strong>de</strong> la morbidité et la mortalité associées aucomportement suicidaire doit passer par une meilleure sensibilisation<strong>de</strong> tous les protagonistes <strong>de</strong> la santé à reconnaîtreet à prendre en charge correctement les femmes victimes <strong>de</strong>tous types <strong>de</strong> violence.PO 054SUICIDE CHEZ LE PATIENT SCHIZOPHRÈNEMAROCAINGOURANI M.E., BELHACHMI A., ELJARRAFI R.,BELBACHIR S., SEKKAT F.Z.Hôpital Ar-razi <strong>de</strong> salé, SALÉ, MAROCLe suici<strong>de</strong> est <strong>fr</strong>équent chez le patient schizophrène, estiméà 10 %. Il est caractérisé par son aspect bizarre et violent.Nous proposons une étu<strong>de</strong> rétrospective auprès <strong>de</strong> patientsschizophrènes marocains hospitalisés pour tentative <strong>de</strong> suici<strong>de</strong>.L’objectif est <strong>de</strong> référer les particularités cliniques,socio-démographiques et contextuelles.Il s’agit <strong>de</strong> 40 patients schizophrènes, ayant entre 19 ans et38 ans (moyenne d’âge = 29,16 ans). 53 % <strong>de</strong>s patientsétaient suivis en psychiatrie <strong>de</strong> façon régulière avant le gestesuicidaire. La pendaison était le moyen le plus utilisé (29 %).Un contexte délirant était présent dans 27,7 % <strong>de</strong>s cas et unecomorbidité avec <strong>de</strong>s conduites addictives dans 67,4 % <strong>de</strong>scas.PO 055ATTITUDES DES INFIRMIERS DES URGENCESENVERS LE COMPORTEMENT SUICIDAIREKASMI F., MAJRI N., AGOUB M., BATTAS O.Laboratoire <strong>de</strong> Neurosciences Cliniques et Santé Mentale,Université Hassan II – Ain cHock, CASABLANCA, MAROCLe comportement suicidaire est un problème majeur <strong>de</strong> santépublique. Il est étroitement lié aux maladies mentales. Toutesles personnes qui envisagent le suici<strong>de</strong> perçoivent leur viecomme insupportable. Ce comportement n’entraînant pas lamort (tentative <strong>de</strong> suici<strong>de</strong>) est un signe <strong>de</strong> grave détresse etpeut s’avérer un point tournant pour la personne si elle obtientune ai<strong>de</strong> suffisante pour apporter les changements nécessairesdans sa vie. L’attitu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s soignants vis-à-vis du suici<strong>de</strong>et <strong>de</strong>s patients commettant une tentative <strong>de</strong> suici<strong>de</strong> joueraitun rôle essentiel dans la qualité <strong>de</strong> la prise en charge.Une attitu<strong>de</strong> négative envers ces patients serait un facteur<strong>de</strong> rejet.Le but <strong>de</strong> notre travail est d’explorer les attitu<strong>de</strong>s et les croyances<strong>de</strong>s infirmiers exerçant au sein <strong>de</strong>s services <strong>de</strong>s urgencesdu CHU Ibn Rochd vis-à-vis du comportement suicidaire.Nous avons utilisé <strong>de</strong>ux auto-questionnaires : 1) la 1 re exploreles attitu<strong>de</strong>s <strong>de</strong>s infirmiers envers ce comportement (Ramberg& Wasserman’s Questionnaire to Mental Health-care Staff), ilest constitué <strong>de</strong> 36 items répartis en 4 catégories. 2) Le2 e évalue les croyances <strong>de</strong>s infirmiers vis-à-vis <strong>de</strong> ce comportement(SOQ : the Suici<strong>de</strong> Opinion Questionnaire).Parmi 60 infirmiers sollicités, 52 ont retourné le questionnaire(soit un taux <strong>de</strong> réponse <strong>de</strong> 86,6 %).Le questionnaire <strong>de</strong>s attitu<strong>de</strong>s <strong>de</strong>s infirmiers envers ce comportementmontrent sur les 4 catégories : 1) Prévention : 78 %<strong>de</strong>s infirmiers pensent qu’il y a toujours <strong>de</strong> l’espoir pour les personnessuicidaires et qu’il est possible <strong>de</strong> prévenir les suici<strong>de</strong>s ;2) L’empathie : 55 % <strong>de</strong>s soignants éprouvent <strong>de</strong> l’empathieenvers ces patients tandis que les autres se sentent très encolère contre ces patients qui sont <strong>de</strong>s abuseurs <strong>de</strong>s soinsfournis ; 3) Soins et traitement : 70 % estiment que ces patientsont besoin d’un meilleur traitement et que les antidépresseursassociés à la psychothérapie sont un bon moyen <strong>de</strong> prévenirle suici<strong>de</strong> ; 4) État mental : 74 % pensent que le suici<strong>de</strong> est toujoursl’expression d’un trouble mental et que ces patients nesont pas responsables <strong>de</strong> leurs actions. Le 2 e questionnairemontre que 89 % <strong>de</strong>s infirmiers pensent que le suici<strong>de</strong> est un33

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