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Congrès de - Free.fr

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PostersIntroduction : Les déficits cognitifs peuvent atteindre jusqu’à85 % <strong>de</strong>s patients atteints <strong>de</strong> schizophrénie. La mémoire,l’attention et les fonctions exécutives comptent parmi lesdomaines cognitifs les plus altérés, d’où la place <strong>de</strong> la remédiationcognitive dans la prise en charge <strong>de</strong> ces troubles.Objectif : Comparer les performances cognitives d’une population<strong>de</strong> schizophrènes avant et après remédiation cognitive.Matériel et métho<strong>de</strong> : Il s’agit d’une étu<strong>de</strong> prospective, expérimentale.Elle a concerné 15 patients répondant au diagnostic<strong>de</strong> schizophrénie (selon les critères diagnostiques du DSM IV).Tous les patients étaient en rémission <strong>de</strong>puis plus <strong>de</strong> 6 mois.Cette population a bénéficié d’un programme <strong>de</strong> remédiationassisté par ordinateur (REHACOM). La cure a comporté8 séances <strong>de</strong> remédiation à raison <strong>de</strong> 2 séances par semaine.Les fonctions cognitives entraînées étaient l’attention/concentration; la mémoire topologique et le raisonnement logique.L’évaluation neurocognitive était effectuée par : Le Vienna testsystem (Cognitrone pour l’attention/concentration et Corsi pourla mémoire topologique) ; le PM38 pour le raisonnementlogique et le SSTICS (Échelle Subjective d’Évaluation <strong>de</strong>s PerformancesCognitives dans la schizophrénie). Nous avonseffectué 3 temps d’évaluation : avant la remédiation cognitive(T0), à la fin <strong>de</strong> la remédiation (T1) et après un mois (T2).Résultats : À l’évaluation <strong>de</strong> l’attention/concentration, nousavons noté une amélioration significative <strong>de</strong> tous les paramètresdu COGNITRONE à T1 et T2 : nombre <strong>de</strong> réponsespositives (p < 10 –4 ) ; nombre <strong>de</strong> refus corrects (p < 10 –4 ) ;temps moyen <strong>de</strong>s réponses positives (p < 10 –4 ) ; tempsmoyen <strong>de</strong>s refus corrects (p < 10 –4 ) et temps total <strong>de</strong> passation(p < 10 –4 ).Une amélioration significative <strong>de</strong> la mémoire a été relevée auCORSI et mesurée par l’empan <strong>de</strong> blocs immédiats et ceci àT1 (p1 < 10 –4 ) et T2 (p2 < 10 –4 ). Le raisonnement évalué parle PM38, montre aussi une amélioration significative du scored’intelligence à T1 (p1 < 10 –4 ) et qui s’est maintenue à T2(p2 < 10 –4 ). L’évaluation par le SSTICS montre une diminutionsignificative <strong>de</strong>s scores à T1 (p1 < 10 –4 ) et T2 (p2 < 10 –4 ).Conclusion : Nos résultats confirment l’effet bénéfique <strong>de</strong> laremédiation cognitive et l’intérêt <strong>de</strong> sa pratique chez lespatients schizophrènes.PO 118EFFET DE LA REMÉDIATION COGNITIVE SUR LESSYMPTÔMES CLINIQUES DE LA SCHIZOPHRÉNIEBRAHAM S., GASSAB L., BEN HAOUALA S., LTAIEF F.,MECHRI A., GAHA L.Service <strong>de</strong> psychiatrie CHU <strong>de</strong> Monastir – Laboratoire <strong>de</strong>Recherche Vulnérabilité à la maladie mentale LR05ES10,MONASTIR, TUNISIEIntroduction : La prise en charge <strong>de</strong> la schizophrénie visel’amélioration <strong>de</strong> dimensions positives et négatives <strong>de</strong> lamaladie. La remédiation est un outil récent faisant partie <strong>de</strong>l’arsenal thérapeutique visant non seulement les troublescognitifs mais aussi les symptômes cliniques.Objectif : Évaluer l’effet <strong>de</strong> la remédiation cognitive sur lasymptomatologie clinique (signes positifs, signes négatifs,désorganisation) <strong>de</strong> patients suivis pour schizophrénie.Matériel et métho<strong>de</strong> : Il s’agit d’une étu<strong>de</strong> prospective, expérimentale.Elle a concerné 15 patients répondant au diagnostic<strong>de</strong> schizophrénie (selon les critères diagnostiques duDSM IV). L’âge moyen était <strong>de</strong> 31,0 ± 8,25 ans. Tous lespatients étaient en rémission <strong>de</strong>puis plus <strong>de</strong> 6 mois. Pour laremédiation nous avons utilisé un programme <strong>de</strong> remédiationassisté par ordinateur (REHACOM). La cure a comporté8 séances <strong>de</strong> remédiation à raison <strong>de</strong> 2 séances parsemaine.L’évaluation clinique était effectuée par les échellessuivantes : PANSS, SAPS, SANS, BPRS et CGI et ceci avantla remédiation (T0), à la fin <strong>de</strong> la remédiation (T1) et aprèsun mois (T2).Résultats : Nous avons constaté une diminution significativepour : les scores et sous-scores <strong>de</strong> la PANSS (p1 < 10 –4 ) ;(p2 < 10 –4 ), les scores au BPRS (p1 < 10 –4 ) ; (p2 < 0,0001),les scores au SAPS (p1 = 0,17) ; (p2 = 0,02), les scores auSANS (p1 < 10 –4 ) ; (p2 < 10 –4 ) et les scores du CGI(p1 < 10 –4 ) ; (p2 < 10 –4 ).Conclusion : Nos résultats semblent prometteurs quant audouble bénéfice que peut apporter la remédiation sur le plancognitif et clinique. Des étu<strong>de</strong>s ultérieures sont à envisagerpour expliquer les mécanismes exacts <strong>de</strong> nos constatations.PO 119APPORT DE LA REMÉDIATION COGNITIVEDANS LA QUALITÉ DE VIE DE PATIENTS ATTEINTSDE SCHIZOPHRÉNIEBRAHAM S., GASSAB L., BEN HAOUALA S., LTAIEF F.,MECHRI A., GAHA L.Service <strong>de</strong> psychiatrie CHU <strong>de</strong> Monastir – Laboratoire <strong>de</strong>Recherche Vulnérabilité à la maladie mentale LR05ES10,MONASTIR, TUNISIEIntroduction : La schizophrénie est une maladie chronique quialtère la qualité <strong>de</strong> vie <strong>de</strong>s patients schizophrènes. Il a étédémontré que les déficits cognitifs <strong>de</strong>s patients schizophrènesétaient corrélés aux difficultés qu’ils rencontraient dansleur vie quotidienne. Une prise en charge ciblée sur ces altérationscognitives pourrait être pourvoyeuse d’améliorationdans la qualité <strong>de</strong> vie <strong>de</strong> patients schizophrènes.Objectif : Étudier l’impact <strong>de</strong> la remédiation cognitive sur laqualité <strong>de</strong> vie <strong>de</strong> patients suivis pour schizophrénie.Matériel et métho<strong>de</strong> : Il s’agit d’une étu<strong>de</strong> prospective, expérimentale.Elle a concerné 15 patients répondant au diagnostic<strong>de</strong> schizophrénie (selon les critères diagnostiques duDSM IV). L’âge moyen était <strong>de</strong> 31,0 ± 8,25 ans. Tous lespatients étaient en rémission <strong>de</strong>puis plus <strong>de</strong> 6 mois. Pour laremédiation nous avons utilisé un programme <strong>de</strong> remédiationassisté par ordinateur (REHACOM). La cure a comporté8 séances <strong>de</strong> remédiation à raison <strong>de</strong> 2 séances par semaine.L’évaluation <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong> vie était effectuée par l’échelle<strong>de</strong> qualité <strong>de</strong> vie validée en arabe (SF 36) et comportant 8dimensions : activité physique, limitations due à l’état physique,douleurs physiques, santé perçue, vitalité, vie et relationssociales, limitations dues à l’état psychique et étatpsychique ; et ceci avant la remédiation (T0), à la fin <strong>de</strong> laremédiation (T1) et après un mois (T2).57

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