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Congrès de - Free.fr

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Postersdomicile que le contact peut être pris, lors <strong>de</strong> visites commele prévoyait le fonctionnement du secteur psychiatrique à sonorigine.L’objectif <strong>de</strong> l’Équipe Mobile d’Intervention (EMI), est d’allerrapi<strong>de</strong>ment à domicile, évaluer une situation <strong>de</strong> crise, afind’engager un contact spécialisé avec le patient, non connuou perdu <strong>de</strong> vue, et <strong>de</strong> l’orienter vers la structure <strong>de</strong> soinsspécifiques la plus adaptée. Elle permet en outre le soutien<strong>de</strong> l’entourage dans sa mobilisation.Cette approche tente <strong>de</strong> limiter les retards dans les prises encharge, les interventions différées ou à l’inverse intempestives,compliquant l’accès aux soins <strong>de</strong>s patients, mais aussigénérant une souf<strong>fr</strong>ance psychique pour les familles.En effet, une évaluation diligente au domicile ne se traduitpas systématiquement par une admission en soins psychiatriquesà la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d’un tiers (SPDT), bien au contraire.À travers une présentation <strong>de</strong> l’EMI, du contexte <strong>de</strong> sa naissancetant politique que théorique, <strong>de</strong> la <strong>de</strong>scription <strong>de</strong> sonorganisation, et <strong>de</strong> son fonctionnement <strong>de</strong>puis 2 ans, illustrépar <strong>de</strong>s vignettes cliniques, nous montrerons l’intérêt <strong>de</strong> lamobilité <strong>de</strong>s équipes soignantes médicalisées au sein du secteur.PO 401ÉVALUATION DE LA DANGEROSITÉ DUPARANOÏAQUE À TRAVERS UNE OBSERVATIONMAAMRI A., FEKIH-ROMDHANE F., CHARFI S.,HADJ SALEM M., ELLOUMI H., CHEOUR M.Hôpital Razi, LA MANOUBA, TUNISIEL’objectif <strong>de</strong> notre travail est <strong>de</strong> rapporter les facteurs <strong>de</strong> dangerositédu mala<strong>de</strong> mental psychotique à travers un cas <strong>de</strong>mala<strong>de</strong> paranoïaque.Résultats : Mr I.T âgé <strong>de</strong> 32 ans, fonctionnaire à la gar<strong>de</strong>nationale, marié <strong>de</strong>puis 4 ans, père <strong>de</strong> 2 enfants, est admispour idées <strong>de</strong> fémici<strong>de</strong>. Il est connu tabagique, alcoolique. Ilest décrit méfiant, réticent à se confier, douteux et psychorigi<strong>de</strong>(personnalité paranoïaque). Les troubles psychiatriquesont débuté suite à son mariage, marqués par <strong>de</strong>s doutes surla fidélité <strong>de</strong> sa femme, le rendant irritable, plus douteux, cherchantà la suivre partout et agressif. Depuis 2 ans, notion <strong>de</strong>tentative d’homici<strong>de</strong> à l’encontre <strong>de</strong> la personne <strong>de</strong> sa femme,suivie <strong>de</strong> tentative <strong>de</strong> suici<strong>de</strong>. Mr I.T a été arrêté pendantquelques jours sans qu’il reçoive une prise en charge psychiatrique.Quelques semaines après l’inci<strong>de</strong>nt, sa femme estrevenue avec ses enfants vivre avec lui. Devant la persistance<strong>de</strong> la violence conjugale, elle a quitté la maison. Laséparation a induit chez lui une symptomatologie dépressive,<strong>de</strong>s conduites addictives et la réapparition <strong>de</strong>s idées d’homici<strong>de</strong>à l’encontre <strong>de</strong> sa femme.À l’admission, il était réticent, déni total <strong>de</strong>s troubles.Conclusion : La paranoïa est peu représentée dans les étu<strong>de</strong>s<strong>de</strong> dangerosité <strong>de</strong>s mala<strong>de</strong>s mentaux, peut-être du fait<strong>de</strong> sa faible inci<strong>de</strong>nce et <strong>de</strong> la difficulté à obtenir la participation<strong>de</strong> ces patients à <strong>de</strong>s projets <strong>de</strong> recherche. Elle doitcependant être considérée comme un risque <strong>de</strong> violenceimportant, nécessitant une compréhension fine et spécifique.PO 402RÉFLEXION SUR L’APPLICATION DE LA LOIDE JUIN 1998 CONCERNANT LES AUTEURSD’INFRACTIONS SEXUELLES DEPUIS SESDERNIÈRES ÉVOLUTIONS LÉGISLATIVESLE GAL V. (1), MANZANERA C. (2), SENON J.L. (1)(1) CH Henri Laborit, POITIERS, FRANCE(2) CHRU – Montpellier, MONTPELLIER, FRANCEDepuis le vote <strong>de</strong> la loi du 17 juin 1998 relative à la préventionet à la répression <strong>de</strong>s in<strong>fr</strong>actions sexuelles, nous assistonsà une succession <strong>de</strong> textes législatifs renforçant le coté sécuritaire<strong>de</strong> cette loi donnant le sentiment d’une tendance à la« psychiatrisation » <strong>de</strong> la délinquance.L’extension progressive du champ d’application <strong>de</strong> l’injonction<strong>de</strong> soins à d’autres domaines que celui <strong>de</strong> la délinquancesexuelle renforce ce sentiment. La crainte d’une remise encause du <strong>fr</strong>agile équilibre santé-justice que traduisait le texteoriginel est bien réelle.Partant <strong>de</strong> la lecture psychiatrique <strong>de</strong>s déviances sexuelleen <strong>de</strong>ssinant ses limites et mettant en parallèle l’évolution <strong>de</strong>la pénologie en la matière, ce travail fait, au travers d’uneétu<strong>de</strong> <strong>de</strong>scriptive, l’état <strong>de</strong>s lieux <strong>de</strong> l’application concrètedans un département rural <strong>de</strong> la loi <strong>de</strong> 98 <strong>de</strong>puis son évolutiondans la loi du 10 août 2007 en partant <strong>de</strong>s mé<strong>de</strong>cins coordonnateurs.Les résultats confirment <strong>de</strong> réelles difficultés d’applicationset soulignent les risques encourus d’une sur-psychiatrisation<strong>de</strong> la délinquance au détriment d’un abord pluridisciplinaire.PO 403PÈRES AUTEURS D’INFANTICIDE : À PROPOSDE DEUX CAS CLINIQUESELGHAZOUANI F., HAFIDI H., RAMMOUZ I., AALOUANE R.Hôpital Ibn Al Hassan, CHU Hassan II, FÈS, MAROCL’infantici<strong>de</strong> est un crime rare, mais dramatique, très souventrapporté chez les mères en donnant l’impression que cet acteest commis souvent par les mères que par les pères. Pourtant,les données épidémiologiques montrent que le pourcentage<strong>de</strong> pères infantici<strong>de</strong>s est égal ou supérieur à celui <strong>de</strong>s mèresinfantici<strong>de</strong>s. Nous rapportons <strong>de</strong>ux cas <strong>de</strong> pères infantici<strong>de</strong>s ;le premier est un homme <strong>de</strong> 46 ans qui, après 20 ans <strong>de</strong> retraitsocial et d’activité réduite, a égorgé ses <strong>de</strong>ux petites filles àdomicile en l’absence <strong>de</strong> sa femme. L’examen psychiatriquea révélé une <strong>fr</strong>oi<strong>de</strong>ur affective, <strong>de</strong>s hallucinations à contenupersécutoire et parfois ef<strong>fr</strong>ayant ordonnant <strong>de</strong>s actes agressifs.Le <strong>de</strong>uxième infantici<strong>de</strong> est perpétré par un homme <strong>de</strong>65 ans ayant comme antécé<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>ux épiso<strong>de</strong>s dépressifsmajeurs. Il se plaignait d’une insomnie, d’une anhédonie etd’une clinophilie <strong>de</strong>puis six mois. Brutalement et en l’absence<strong>de</strong> sa femme, il est <strong>de</strong>venu agressif et incontrôlable. Il a tuéses <strong>de</strong>ux petits enfants en les noyant dans une baignoire. Auretour <strong>de</strong> son épouse cardiaque, bouleversée par cet acte, ila tenté <strong>de</strong> s’égorger sans préméditation ni idées suicidairespréalables. À la lumière <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux cas cliniques, nous discuteronsles caractéristiques cliniques <strong>de</strong>s mères et <strong>de</strong>s pèresinfantici<strong>de</strong>s ayant une maladie mentale grave.Législation157

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