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Congrès de - Free.fr

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Postersd’éducation thérapeutique (MODip, MODen) et/ou <strong>de</strong> remédiationcognitive (IPT/RECOS). Au terme <strong>de</strong> ces prises encharge, les patients ont <strong>de</strong> nouveau été réévalués. Les résultatsmontrent une amélioration symptomatique et cognitivepour les 3 patients avec une sortie <strong>de</strong> l’hôpital pour 2 <strong>de</strong>spatients sur 3. Ce programme individualisé CombiMod nousparaît donc également prometteur pour les patients souf<strong>fr</strong>ant<strong>de</strong> schizophrénie résistante.PO 384INTÉRÊT D’UN PROGRAMME INTÉGRATIF(COMBIMOD) DANS LA PRISE EN CHARGEDES DÉFICITS EN COGNITIONS SOCIALES CHEZLES PATIENTS SOUFFRANT DE SCHIZOPHRÉNIE :RÉSULTATS PRÉLIMINAIRESCATINAUD D., JLIDI A., LAMBERT T., HOCHARD C.,GAUTIER C., ORENS S., GERET L., BRALET M.C.CHI Clermont-<strong>de</strong>-l’Oise, CLERMONT-DE-L’OISE, FRANCELes techniques <strong>de</strong> remédiation cognitive ont montré leur efficacitédans la prise en charge <strong>de</strong>s patients schizophrènesstabilisés, par l’amélioration <strong>de</strong>s cognitions <strong>de</strong> base tels queles troubles attentionnels, mnésiques, langagiers et exécutifs.L’apport <strong>de</strong>s programmes <strong>de</strong> réhabilitation psychosocialea permis <strong>de</strong> développer ces techniques dans le domaine<strong>de</strong>s déficits en cognitions sociales. Ainsi, le centre <strong>de</strong> réhabilitationpsycho-sociale CRISALID (Centre <strong>de</strong> Réhabilitationpsycho-sociale Intersectoriel pour la Schizophrénie et l’Ai<strong>de</strong>à L’autonomie Individualisée) du Centre Hospitalier InterDépartemental <strong>de</strong> Clermont-<strong>de</strong>-l’Oise (60) développe <strong>de</strong>sprogrammes et les inclus dans une prise en charge intégréedu patient sous le terme commun <strong>de</strong> CombiMOd (Combinaison<strong>de</strong> plusieurs MOdules d’éducation thérapeutique et <strong>de</strong>remédiation cognitive dans un projet individualisé <strong>de</strong> réhabilitationmédico-psycho-social). Nous avons donc évalué lesbénéfices d’un programme spécifique constitué d’un module<strong>de</strong> psycho-éducation (MODip : MODule d’information sur lapathologie) et <strong>de</strong> l’IPT (Integrated Psychological Therapy) surun groupe <strong>de</strong> huit patients schizophrènes stabilisés, admisdans ce centre au mois <strong>de</strong> juin 2011. Cette étu<strong>de</strong> préliminairene s’est basée que sur les dix premières semaines <strong>de</strong> programme,et l’absence <strong>de</strong> groupe témoin ne nous permet pas<strong>de</strong> tirer <strong>de</strong> conclusions définitives, mais on remarque que ceprogramme a permis d’obtenir une amélioration <strong>de</strong>s troubles<strong>de</strong>s patients sur un plan cognitif, symptomatique, ainsi qu’unetendance à l’amélioration <strong>de</strong>s déficits en théorie <strong>de</strong> l’esprit.L’utilisation <strong>de</strong> la remédiation cognitive, ainsi que celled’autres techniques spécifiques <strong>de</strong> réhabilitation telles quela psycho-éducation et l’entraînement <strong>de</strong>s compétencessociales permettent probablement d’améliorer le pronosticfonctionnel <strong>de</strong> la schizophrénie, et notamment l’intégrationsociale et professionnelle.PO 385UN GROUPE THÉRAPEUTIQUE POUR FEMMESALCOOLO-DÉPENDANTESTORDEURS D., JACQUES D., ZDANOWICZ N., REYNAERT C.CHU Mont-Godinne, YVOIR, BELGIQUEL’intérêt scientifique concernant l’alcoolo-dépendancedécroît sensiblement au fil <strong>de</strong>s années. La personne alcooliquen’a cependant pas déserté l’hôpital, que l’on travailleen mé<strong>de</strong>cine interne ou en psychiatrie, et les récentes étu<strong>de</strong>sindiquent que les femmes sont <strong>de</strong> plus en plus souventcon<strong>fr</strong>ontées à cette problématique. Pourtant, les propositions<strong>de</strong> traitement, du type « postcure » ou autre, concernentencore essentiellement les hommes ; les femmes doivents’adapter à un contexte <strong>de</strong> soins qui leur est souvent peuapproprié.Depuis un an, s’inspirant <strong>de</strong> la littérature, <strong>de</strong> nos recherches,<strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> Murray Bowen et <strong>de</strong>s groupes AlcooliquesAnonymes, nous avons créé un programme permettant unsuivi pluridisciplinaire <strong>de</strong> la femme dépendante alcoolique.Le GTFAD (Groupe Thérapeutique pour Femmes Alcoolo-Dépendantes) est composé <strong>de</strong> 6 femmes souf<strong>fr</strong>ant <strong>de</strong> dépendancealcoolique. Il se déroule sur une pério<strong>de</strong> relativementcourte (13 semaines) avec <strong>de</strong>s visites <strong>fr</strong>équentes, <strong>de</strong>s échangesintra-groupes multipliés et <strong>de</strong>s intervenants diversifiésqui abor<strong>de</strong>nt différentes thématiques : la relaxation, la prise<strong>de</strong> conscience <strong>de</strong> son corps et l’image <strong>de</strong> soi, l’activité physiqueet psychologique (art-thérapie), la motivation et l’aspectsomatique.L’objectif du GTFAD est <strong>de</strong> faire émerger les capacités et lesressources <strong>de</strong> la patiente au moyen du groupe et au sein <strong>de</strong>celui-ci. Les réunions multidisciplinaires classiques font placeà un système <strong>de</strong> soins dans lequel la patiente n’est plus uniquementla spectatrice d’une théorie médico-psychologiquesous-jacente et préétablie mais l’actrice du groupe qui<strong>de</strong>viendra thérapeutique.PO 386RESPECT DES MESURES D’HYGIÈNE DE VIE DANSLES TROUBLES DÉPRESSIFSMINIAOUI S., MERSNI M., KHELIFA E., BEN MERIEM H.,ABOUB H., NACEF F.Hôpital Razi, LA MANOUBA, TUNISIELes troubles dépressifs représentent l’affection la plus <strong>fr</strong>équenteen psychiatrie. Des mesures d’hygiène <strong>de</strong> vie sontindiquées quelque soit l’intensité <strong>de</strong> l’épiso<strong>de</strong> dépressif. Lenon respect <strong>de</strong> ces mesures pourrait exposer à un risque plusélevé <strong>de</strong> rechute.L’objectif <strong>de</strong> notre travail, est d’étudier le niveau <strong>de</strong> connaissanceet le <strong>de</strong>gré d’application <strong>de</strong>s mesures d’hygiène <strong>de</strong> viechez <strong>de</strong>s patients atteints <strong>de</strong> troubles dépressifs.Ainsi, nous avons mené une étu<strong>de</strong> transversale <strong>de</strong>scriptivesur 36 patients atteints <strong>de</strong> troubles dépressifs, stabilisés etsuivis au service <strong>de</strong> psychiatrie « A » <strong>de</strong> l’Hôpital Razi.La majorité <strong>de</strong>s patients était suivi pour un trouble dépressifmajeur, épiso<strong>de</strong> isolé (88 %) et la plupart n’arrivaient pas àreconnaître les symptômes annonciateurs <strong>de</strong> rechute (83 %).Parmi les patients qui étaient sensibilisés à au moins unemesure d’hygiène <strong>de</strong> vie (83 %), la majorité ignorait plusieurs<strong>de</strong> ces mesures.Notre étu<strong>de</strong> a ainsi mis en évi<strong>de</strong>nce le manque d’informationchez nos patients concernant les mesures d’hygiène <strong>de</strong> vie.151

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