13.07.2015 Views

Congrès de - Free.fr

Congrès de - Free.fr

Congrès de - Free.fr

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Posterstroubles du comportement. En effet, il avait empêché sesenfants d’aller à l’école par crainte qu’ils ne soient kidnappés.Puis il a interdit les sorties à tous les membres <strong>de</strong> la familleet à lui-même.C’est à ce moment-là que ses <strong>fr</strong>ères se sont inquiétés et ont<strong>de</strong>mandé une hospitalisation d’office. À l’examen un syndromedélirant <strong>de</strong> persécution, <strong>de</strong> préjudice et d’ensorcellement.Le diagnostic retenu est un trouble délirant type persécution(DSM IV).Mme M, âgée <strong>de</strong> 51 ans, épouse <strong>de</strong> Mr S, a été hospitaliséed’office le même jour que lui pour <strong>de</strong>s troubles du comportementayant débuté quelques mois après l’éclosion du délire<strong>de</strong> son mari avec à l’examen les mêmes propos <strong>de</strong> son mari.Le diagnostic <strong>de</strong> trouble psychotique partagé (DSM IV) a étéretenu.Conclusion : La contagion <strong>de</strong>s maladies mentales est impossibledans les conditions habituelles, dans lesquelles un sujetdélirant est un élément original, « anormal », au regard <strong>de</strong>son entourage. Or la part subjective <strong>de</strong> définition <strong>de</strong> la normeest problématique dans le cas <strong>de</strong> la folie à <strong>de</strong>ux, puisquel’évaluateur familial est lui-même délirant.PO 339LA PRISE EN CHARGE EN PÉDOPSYCHIATRIED’UNE MALADIE GÉNÉTIQUE RARE : LE CASDU SYNDROME DE WOLCOTT-RALLISONBENHIMA I., ONEIB B., LAGDES I., KISRA H.Hôpital Ar-Razi, CHU Rabat, SALÉ, MAROCLe syndrome <strong>de</strong> Wolcott-Rallison est une maladie génétiqueà transmission autosomique récessive. C’est une entité trèsrare, seuls 60 cas ont été décrits dans la littérature. La prévalenceest plus élevée dans les pays où la consanguinitéest <strong>fr</strong>équente. Ce syndrome associe un diabète néonatal permanent,une dysplasie épiphysaire multiple, <strong>de</strong>s épiso<strong>de</strong>sd’insuffisance hépatique aiguë et d’autres manifestationsdont les troubles du développement et le retard mental. Laprise en charge somatique est lour<strong>de</strong> et le pronostic est péjoratif.À travers ce travail nous décrirons les manifestations psychiatriqueschez une patiente suivie au sein <strong>de</strong> l’unité <strong>de</strong>pédopsychiatrie <strong>de</strong> l’hôpital Ar-Razi et les particularités <strong>de</strong> laprise en charge.PO 340DOULEURS CHRONIQUES ET ÉTAT DE STRESSPOST-TRAUMATIQUE, À PROPOS DE DEUX CASAMBROSINO M., MÈLE E.HIA Robert Picqué, BORDEAUX, FRANCEMonsieur H et Monsieur N sont <strong>de</strong>ux patients qui présententune symptomatologie similaire. Lors <strong>de</strong> graves acci<strong>de</strong>nts,une chute d’un échafaudage pour l’un, un acci<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la voiepublique pour l’autre, ils ont tous <strong>de</strong>ux été con<strong>fr</strong>ontés au réel<strong>de</strong> leur propre mort. Les complications physiques immédiatesont été minimes mais le retentissement psychique a étémajeur pour chacun d’entre eux, avec l’apparition d’un syndrome<strong>de</strong> répétition traumatique marqué par les reviviscencesdiurnes et les cauchemars reproduisant l’expériencevécue, une hypervigilance et <strong>de</strong>s conduites d’évitement.C’est plusieurs années après la rencontre traumatique quenous rencontrons ces <strong>de</strong>ux patients en consultation. Ils sontadressés pour douleurs chroniques et invalidantes, et lessoins médicaux entrepris jusqu’à présent n’ont permis ni lesoulagement <strong>de</strong> leurs troubles, ni la découverte d’une étiologieorganique <strong>de</strong> ceux-ci.La symptomatologie traumatique, jamais verbalisée par lespatients, a évolué pendant six à huit mois après leurs acci<strong>de</strong>ntsrespectifs, puis s’est progressivement estompée, etc’est alors le corps qui a pris le relais pour exprimer leur souf<strong>fr</strong>ance.Des manifestations somatiques sont <strong>fr</strong>équemment présenteschez les patients présentant un état <strong>de</strong> stress post-traumatique.La difficulté rencontrée par les personnes concernéespour verbaliser ce qui est au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong>s mots, soit l’expériencedu néant <strong>de</strong> sa propre mort, et la honte qui accompagne souventl’expérience vécue, retar<strong>de</strong>nt et compliquent la prise encharge. La plainte somatique exprime alors une souf<strong>fr</strong>ancepsychique toujours présente, et peut masquer la dimensionpsychologique <strong>de</strong>s troubles.À partir <strong>de</strong> l’histoire clinique <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux patients et d’unerevue <strong>de</strong> la littérature, nous soulignerons la <strong>fr</strong>équenceactuelle <strong>de</strong> ces formes cliniques atypiques d’état <strong>de</strong> stresspost-traumatique, et l’intérêt <strong>de</strong> les détecter précocement.PO 341PSORIASIS ET ÉTAT DE STRESS POST-TRAUMATIQUE, À PROPOS D’UN CASAMBROSINO M., MÈLE E.HIA Robert Picqué, BORDEAUX, FRANCEMadame B nous est adressée en consultation par son <strong>de</strong>rmatologuequi la suit <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>ux ans pour un psoriasis invalidant,résistant aux traitements médicamenteux et à la photothérapieprescrits. Elle est décrite comme anxieuse par sonmé<strong>de</strong>cin qui l’encourage à s’inscrire dans un suivi psychologiquerégulier.Il s’agit d’une femme <strong>de</strong> cinquante-huit ans, sans enfant, quivit seule avec sa mère <strong>de</strong>puis toujours. Elle est anxieuse etdéprimée <strong>de</strong>puis l’apparition du psoriasis qui l’handicape et lafait souf<strong>fr</strong>ir au quotidien. Il est apparu brutalement, quelquesjours après une expérience traumatique, le voisin <strong>de</strong> MadameB s’étant suicidé sous ses yeux par défenestration…Les soins médicaux imposés par le développement <strong>de</strong> lamaladie <strong>de</strong> peau et le retentissement psychique <strong>de</strong> celle-ciont permis à cette patiente <strong>de</strong> s’inscrire dans une démarchepsychothérapeutique. Le psoriasis <strong>de</strong>vait régresser progressivementau fil <strong>de</strong>s consultations en même temps que lapatiente s’autorisait la verbalisation <strong>de</strong> l’expérience traumatiqueet <strong>de</strong>s conséquences <strong>de</strong> celle-ci, puis, dans un<strong>de</strong>uxième temps <strong>de</strong> son parcours <strong>de</strong> vie et <strong>de</strong> questionnementsanciens jamais abordés auparavant.À partir d’une brève revue <strong>de</strong> la littérature, nous évoqueronsla relation entre affections <strong>de</strong>rmatologiques et pathologiestraumatiques, ainsi que les spécificités du travail psycho-135

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!